La Revue de Téhéran | Iran



  • Je me renouvelle & ...

    Poèmes traduits par

    Mahnâz Rezaï N° 35, octobre 2008

    La nuit tombe,
    Et je me renouvelle.
    Enthousiasmé par la pluie de rosée,
    Tel un nénuphar,
    J’ouvre la bouche vers le ciel.
    O créateur de la rosée et des nuages !
    Mets-tu fin à ma soif ?
    Quel est mon destin ?
    Je veux être comblé par toi. ***
    L’univers est le Coran illustré.
    Et ses versets
    Au lieu de s’asseoir, se tiennent debout.
    L’arbre est un concept
    La mer est un concept.
    La forêt, le sol, le nuage
    Le soleil, la lune et les plantes aussi.
    Avec des yeux amoureux,
    Viens lire l’univers. (...)



  • La couleur d’être

    Rose Fâzeli N° 35, octobre 2008

    La neige avait rendu la terre clair-obscur, le ciel pleuvait à l’unisson
    Et les rangées de cyprès blancs étaient soumises à l’orgueilleuse armée des nuages sauvages
    Toutes choses étaient couleur d’être
    Quand tous mes rêves blancs se fondirent dans le froid d’un hiver plein de souvenirs
    Comme la blanche et triste froidure seul deuil des vivants du monde
    Toute chose sera toujours couleur d’être
    Car la couleur d’être est couleur de neige. Les hommes sans avenir
    Klaxonnent, klaxonnent, klaxonnent,
    Les (...)



  • Parc national du Golestân

    Mortéza Johari N° 35, octobre 2008

    Les parcs nationaux sont l’un des éléments essentiels du patrimoine naturel national de nombreux pays, tant du point de vue écologique, scientifique et éducatif que touristique. Le parc national iranien du Golestân a une situation privilégiée au niveau national et international en tant que réserve unique de biosphère. Il y a une cinquantaine d’années, "la forêt du Golestân" (jangal-e Golestân) était un terrain de chasse privilégié. Il fut ensuite rebaptisé du nom de la région d’Almeh et Ishki, puis d’Almeh (...)


  • Faune et flore iraniennes
    L’adonis d’été & la huppe fasciée

    Mortéza Johari N° 35, octobre 2008

    L’adonis d’été
    Nom scientifique : Adonis aestivalis
    Nom persan : Adonis
    Plante annuelle, mesurant de 20 à 50 cm de hauteur, à la racine parfois fibreuse. Sa tige est naine souvent simple, glabre, verte ou verte jaunâtre. Sa feuille est décomposée, divisée en segments linéaires. Sa fleur est rouge ou jaune citronné et glabre et ses pétales sont oblongs, étalés, et égaux. Les carpelles sont oblongs, pyramidaux et glabres, et sa racine est mince et longue. Elle fleurit en avril-mai mais également en juin (...)



  • Les montagnes de l’Iran

    Djamileh Zia N° 34, september 2008

    L’Iran est un pays montagneux. Deux grandes chaînes de montagnes, l’Alborz et le Zagros, bordent le plateau iranien au nord et à l’ouest La chaîne de l’Alborz
    La chaîne de l’Alborz, qui s’étire d’ouest en est au nord du plateau iranien, est constituée de montagnes très élevées, de plus de 5000 mètres d’altitude. Le plus haut sommet de cette chaîne est le mont Damâvand (5671 mètres).
    La chaîne de l’Alborz est reliée à la chaîne de montagnes Hindû-Kush (qui est située au nord-est de l’Afghanistan et au (...)



  • Les montagnes de légende

    Mostafâ Sadr
    Traduit par

    Fatemeh Kohandâni N° 34, september 2008

    " Nous louons les montagnes d’où l’eau s’écoule Nous louons les cimes de la montagne sur laquelle tu as poussé"
    L’Avesta
    La montagne a toujours eu une place importante chez les Iraniens qui l’ont même parfois vénérée. En des temps très reculés, l’homme trouva refuge dans la montagne et dans ses grottes et s’y protégea du froid et des bêtes sauvages.
    Les failles et les grottes étaient des abris pour l’homme bien avant les tentes et les maisons. Les premières habitations des hommes furent les grottes et (...)



  • L’Iran, un pays de montagnes

    Mohammad-Javad Meshkât
    Traduit par

    Fatemeh Kohandâni N° 34, september 2008

    Les reliefs de l’Iran peuvent être classés en quatre catégories : les montagnes du nord de l’Iran, les montagnes du Zagros et ses hauteurs, les chaînes de montagnes centrales et les montagnes de l’est du pays. Ces montagnes délimitent un plateau d’environ 2 600 000 km².
    Les chaînes de montagnes du nord : cette chaîne qui, au nord, se sépare du plateau du Pamir (toit du monde), et qui sous le nom de Hindû-Kûsh (Hindû-Kuh) prend la direction du sud ouest, se transforme en collines ondoyantes au nord de (...)



  • L’Alborz mythique et le monde iranien

    Arefeh Hedjazi N° 34, september 2008

    La montagne représente pour toutes les civilisations l’effort de la terre entravée dans l’atteinte du ciel pur et vertigineusement illimité. Inutile donc d’expliquer dans quelle mesure ce poing de la terre, menaçant le ciel inatteignable, est doté d’un symbolisme puissant auprès des hommes. L’attrait qu’elle possède ne se limite pas à représenter les tentatives de l’Homme pour s’élever au-delà de sa condition et découvrir la Vérité au travers de l’atteinte du ciel, une vérité que sa faiblesse originelle (...)


  • Rencontres islamo-chrétiennes (4)
    Symbolisme de la montagne dans la Bible et le Coran : le lieu de l’appel et de la rencontre avec le divin

    Amélie Neuve-Eglise N° 34, september 2008

    La spiritualité et la recherche du divin ont souvent été associées à un besoin d’élévation dont la dimension à la fois physique et spirituelle est parfaitement exprimée par le motif de la montagne. Elle renferme ainsi une symbolique extrêmement riche présente dans de nombreuses religions et mouvances spirituelles où elle a souvent été présentée comme lieu du repos des dieux ou refuge de divinités mythologiques en tout genre, ou encore point de jonction entre le ciel et la terre, entre le spirituel et le (...)



  • Le Musée du Tapis d’Iran et son illustre patrimoine artistique

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 34, september 2008

    Au carrefour où l’avenue Kârgar croise l’avenue Dr. Fâtemi, un vaste terrain s’étend dans l’angle sud, fermé par de minces barrières. On peut voir derrière elles quelques saules pleureurs ombrageant la pelouse. Un peu plus loin se dresse un grand bâtiment blanc dont la forme paraît étrange. Il ressemble en fait à un métier à tisser gigantesque. Impossible de résister à la curiosité qu’il provoque. Je décide d’emblée d’y entrer. Je suis maintenant à l’intérieur du Musée du Tapis d’Iran. Tout en m’approchant de (...)


0 | ... | 1990 | 2000 | 2010 | 2020 | 2030 | 2040 | 2050 | 2060 | 2070 | ... | 2740


Retour haut de page Mensuel culturel iranien en langue française | mail@teheran.ir | ISSN 2008-1944 | Mentions légales| Webmestre@teheran.ir | Plan du site