La Revue de Téhéran | Iran



  • Ontologie d’un humanisme spirituel*

    Rezâ Feiz N° 23, octobre 2007

    Si l’on recherche le mot « humanisme » dans le dictionnaire, dans Le Grand Robert entre autres, on peut principalement extraire trois définitions :
    1-Un mouvement de l’esprit représenté par les humanistes de la Renaissance et caractérisé par un effort pour élever la dignité de l’esprit humain et le mettre en valeur.
    2-La formation de l’esprit humain par la culture littéraire ou scientifique.
    3-Philosophie, théorie, qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement. Doctrine qui s’attache à (...)



  • "La voie de l’éloquence" (Nahju-l-balâgha) de l’Imâm ’Ali

    Amélie Neuve-Eglise N° 23, octobre 2007

    Gendre, cousin, et fervent disciple du Prophète Mohammad, premier Imâm du chiisme et quatrième calife de l’islam sunnite, l’Imâm ’Alî a également laissé une œuvre importante et riche tant du point de vue spirituel que littéraire rassemblée dans Nahju-l-balâgha (en persan : Nahjo-l-balâgheh ou "La voie de l’éloquence"), ouvrage reconnu à la fois par les milieux chiites et une partie des écoles sunnites, notamment en ce qu’elle témoigne des extraordinaires richesses lexicales et stylistiques de la langue arabe. (...)



  • Les îles iraniennes du golfe Persique

    Mortéza Johari N° 23, octobre 2007

    L’île d’Ormuz
    L’île d’Ormuz (Hormoz) est située près du détroit du même nom entre le Golfe Persique et la mer d’Oman.
    Elle fait partie des îles volcaniques du Golfe Persique. De forme ovale, son périmètre mesure près de 17 km. A la surface de l’île, on peut apercevoir des collines dont la hauteur ne dépasse pas les 90 mètres, à l’exception d’une montagne située au milieu de l’île dont le sommet culmine à 210 m. Par rapport à celui de Bandar Abbas, son climat est plus doux et comporte également des pluies (...)



  • Enfance de Nathalie Sarraute : une autobiographie contournée, évitée et pourtant renouvelée

    Samira Fakhâriyân, Sommayeh Djabbâri N° 23, octobre 2007

    Aujourd’hui comme hier à l’école communale, je n’aime pas ces étalages de soi-même et je n’ai pas l’impression qu’avec Enfance je me suis laissée aller. Comme dans Tropismes, ce sont plutôt des moments, des formes de sensibilité. Je n’ai pas essayé d’écrire l’histoire de ma vie parce qu’elle n’avait pas d’intérêt d’un point de vue littéraire, et qu’un tel récit ne m’aurait pas permis de conserver un certain rythme dans la forme qui m’est nécessaire."
    Nathalie Sarraute est âgée de quatre-vingt-trois ans lorsqu’elle (...)



  • Entretien avec Mohammad Ali Inânlou

    chercheur, réalisateur, documentaliste et globe-trotter

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 23, octobre 2007

    Né en 1947, Mohammad ’Alî Inânlou (محمدعلی اینانلو) a vécu son enfance dans la tribu Shâhsavane. Il s’accoutuma donc très tôt aux champs ensoleillés et à l’air frais des vastes plaines. Alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme, il se lança dans les activités télévisuelles et journalistiques. Toutefois, il ne s’éloigna jamais de la nature. Dans le domaine du journalisme, il a une expérience riche d’une quarantaine d’années et a notamment travaillé comme rédacteur en chef. (...)



  • Seyfeddine Mohammad Farghâni

    سیف الدین محمد فرغانی

    Azar Bâbâsafari N° 23, octobre 2007

    Molânâ Seyfeddine Abol-Mohammad est l’un des grands poètes des VIIe et VIIIe siècles de l’hégire (XIII et XIVe siècles). Son goût pour l’ascèse et son refus de la compromission firent de lui un poète éminent au style unique. Il mourut pourtant discrètement dans un couvent de derviches à Aksaray, petite ville située en Turquie actuelle, importante dans l’Asie mineure à l’époque des Seljoukides. Il ne laissa qu’une faible trace dans l’histoire de la littérature persane, notamment du fait qu’il mourut à une (...)


  • Voyage au Lorestân (2)
    Mortéza Johari en son royaume

    (La salamandre…suite et fin)

    Esfandiar Esfandi N° 23, octobre 2007

    De l’eau, en quantité. Voilà ce que j’ai vu. Il me restait en guise de bouche, un désert miniature de Gobi. J’avais le regard gercé, presque autant que mes lèvres. En lieu et place d’une belle composition naturaliste, je ne voyais devant moi qu’un amas compact de molécules d’eau. C’est dire à quel point j’étais indifférent au décor paradisiaque dans lequel nous venions d’entrer. J’eus l’étrange sentiment de parcourir à reculons les quelques mètres qui me séparaient encore de la source d’eau vive. Les yeux (...)



  • Siraf

    Hoda Sadough N° 23, octobre 2007

    La ville de Sirâf ou plutôt le port de Sirâf, située au centre de la grande ville de Kangân, est l’un des vestiges historiques du port de Boushehr, au sud de l’Iran, sur les bords du Golfe Persique.
    Cette ville fut pendant très longtemps l’un des plus importants et anciens ports de la Perse et même de l’Asie du sud-ouest, où les grands navires des armateurs prospères jetaient l’ancre à longueur d’année. On y importait et exportait des produits venant des quatre coins du monde, en particulier de l’Asie de (...)



  • Bijan Jalâli, La poésie du soleil

    Rouhollah Hosseini N° 23, octobre 2007

    Il y a des gens
    Qui ne comprennent rien à ce monde
    C’est pourquoi
    Leurs gestes sont confus et pleins d’effroi
    Je connais des gens
    Dont les yeux brillent d’une immense espérance
    Débordant les confins du monde
    Pour atteindre le jour et la nuit infinis
    Il y a pourtant
    Un étrange chagrin dans leurs yeux
    Car
    Ils ne comprendront rien à ce monde
    Jusqu’à son dernier jour… ***
    Bijan Jalâli (1927- 1999) est le poète des noces de l’homme et du monde ; un poète qui fait abstraction du temps historique (...)



  • Kâké Morâd

    Ali Ashraf Darvishiân
    Tradut par

    Mahnâz Rezaï N° 23, octobre 2007

    Kâké Morâd Tchambatâni compta à maintes reprises son argent et contrôla attentivement chacun des billets. Il tourna autour de lui-même et jeta un coup d’œil derrière lui pour être sûr qu’il n’en manquait aucun. Il se dit : "Dieu est grand. Jusqu’à l’an prochain, on le dépense. Qui vivra verra !"
    Il trouva la ferblanterie et commença à apprécier passionnément les poêles.
    La voix de sa femme résonna dans ses oreilles : "En tant que bon père de famille, achète un poêle, que nous nous débarrassions de la fumée de (...)


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