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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Mortéza Johari
Traduit par
Dans l’Antiquité, l’Élam comprenait les régions du Khuzestân, du Lorestân, de Pushtekuh et des montagnes de Bakhtiâri. Le pays était bordé aux frontières par le Tigre à l’Ouest, une partie de la Perse à l’Est, la voie qui menait de Babylone à Hamadan au Nord et au Sud, par le golfe Persique jusqu’à Boushehr.
Suse était une ville importante, l’une des plus vieilles et des plus actives villes d’Élam, avec Madakturi sur les bords du Tigre et Khalidlou qui semble être la ville actuelle de Khorramabâd.
Les (...)
En 1913, à la demande de Gholâmrezâ Minbachiân, dit Sâlâr Moazzez, et avec l’approbation du Ministère de la Culture, la musique militaire vint s’ajouter à la liste des matières enseignées à Dar-ol-fonoun.
La durée d’étude était de quatre ans dans cette Ecole et l’on y apprenait la musique militaire ainsi que la musique classique occidentale. En 1960, un dénommé Nassrollâh Khân Minbachiân, le fils aîné de Moazzez, qui avait étudié la musique classique au conservatoire de Petrograd, se chargea de l’enseignement (...)
Les premiers contacts entre l’Iran et la France remontent à plusieurs siècles. Le Père Raphaël du Mans a, bien avant les Lettres Persanes (1721) de Montesquieu, écrit un livre sur L’Etat de la Perse en 1660.
Au travers des époques, des échanges diplomatiques suivis ont eu lieu entre la France et la Perse. Napoléon Ier a reçu à son quartier général de Finckenstein, en Prusse Orientale, une délégation persane, événement dont les répercussions furent notoires. L’alliance conclue à ce moment-là est à (...)
La mosquée est un espace public qui fait partie de l’architecture urbaine. Dans les pays musulmans, elle est à la ville ce que l’être humain est à la société. C’est également le cas d’autres édifices urbains mais la mosquée, bien que noyée dans la ville, a plusieurs particularités qui la distinguent des autres édifices, et dont la principale est l’utilisation qui est faite de cet espace. La mosquée est avant tout un lieu public, construit de façon à ne pas gêner les gens qui s’y rassemblent, par exemple le (...)
L’édition originale des Lettres persanes parut de manière anonyme durant les premiers mois de 1721 en deux volumes in-12. Au cours de la même année paraissaient d’autres volumes qui comprenaient un texte identique et portaient sur la page de garde le nom de l’éditeur Brunel, à Amsterdam. Le succès de l’ouvrage provoqua un grand nombre de contrefaçons ; Jean Dufour en a ainsi dénombré seize parues sous le millésime 1721 et portant toutes de faux noms.
Toujours en 1721 parut une "seconde édition revue, (...)
Il y a dans ce livre deux textes simplement alternés ; il pourrait presque sembler qu’ils n’ont rien en commun, mais ils sont pourtant inextricablement enchevêtrés, comme si aucun des deux ne pouvait exister seul, comme si de leur rencontre seule, de cette lumière lointaine qu’ils jettent l’un sur l’autre, pouvait se révéler ce qui n’est jamais tout à fait dit dans l’un, jamais tout à fait dit dans l’autre, mais seulement dans leur fragile intersection.
L’un de ces textes appartient tout entier à (...)
Madame le docteur Soheila Shahshahâni est née en 1948 à Téhéran. Elle est issue d’une famille venant d’Ispahan. Elle termina ses études primaires et secondaires dans une école bilingue où l’enseignement était dispensé à la fois en anglais et en persan. Elle partit ensuite aux Etats-Unis où ses deux frères étudiaient les mathématiques. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1966, elle se mit à étudier la philosophie à l’Université de Berkeley en Californie, pour ensuite se spécialiser en anthropologie, (...)
Véritable renaissance de la philosophie et des arts, le règne de Shâh Abbâs fut le témoin de l’émergence de grandes figures intellectuelles et mystiques qui ont apporté au patrimoine iranien des richesses inestimables. Le Sheikh Bahâ el-Din Ameli, grand philosophe, mathématicien, logicien et astronome de l’époque safavide et dont on célèbre le souvenir le 23 avril, fait partie de ceux là.
Né en 953 de l’Hégire (1575) à Ba’lbak, il vécut d’abord dans un petit village de Syrie appelé Jaba’ee. Son père était (...)
Les Iraniens sont parmi les premiers peuples à avoir découvert les vertus nutritives et médicales de la rose. Sa couleur et son parfum calme le stress et ses pétales roses tirant sur le rouge ont toujours décoré les maisons iraniennes. Que ce soit dans la parfumerie, où depuis toujours son essence donne forme aux géniales idées des maîtres de l’odorat, à la gastronomie où, séchée ou sous forme d’essence, elle sert d’aromate, cette fleur, reine sans conteste de ses semblables, est depuis des siècles la (...)
Lalla Gaïa trempe ses lèvres dans son verre de karkadeh chaud. Elle cherche ainsi à apaiser son trouble. Elle est assise à l’une des trois petites tables de bois que cette égyptienne a disposé devant son minuscule café, le long d’un mur recouvert de cette poussière qui semble avoir des siècles et qui ternit les vieux quartiers du Caire. La pollution y ajoutant la touche finale, il n’est plus possible de différencier les siècles, les pierres fatimides sont désormais les sœurs des pierres ottomanes, et les (...)
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