La Revue de Téhéran | Iran


  • Le luth fou (Épisode n° 10)
    De belles photographies…

    Vincent Bensaali N° 30, mai 2008

    Abyaneh, toujours. Ivresse de la solitude. Silence intérieur. Plaisir de l’instant. Présent continu… Et pourtant, l’errance va reprendre, déjà, même après une telle transfiguration… Avec une âme si apaisée, le corps semble se mouvoir tout seul, il se déplace sans effort, et l’esprit n’est pas inquiet de savoir où il est conduit… Un rien capte le regard, et déjà, le corps est en marche vers le plus infime détail : la forme d’une branche, le galbe d’un mur, un caillou lisse, une éclaboussure… Lalla Gaïa erre (...)



  • Les Rois mages *

    Wolfgang Borchert
    Traduit de l’allemand par

    Shekufeh Owlia N° 30, mai 2008

    Né en 1921 à Hambourg, Wolfgang Borchert est l’un des grands écrivains allemands du XXe siècle. Son œuvre se rattache à la Trümmerliteratur (littérature des décombres), également appelée Kahlschlagliteratur (littérature de la coupe à blanc) ou encore Nachkriegsliteratur (littérature d’après-guerre) qui émergea en Allemagne après la Deuxième Guerre mondiale et toucha à sa fin en 1950. De retour de la guerre, les Allemands retrouvèrent leur patrie ravagée et leurs idéaux d’antan évanouis. C’est dans cet esprit (...)


  • Au Journal de Téhéran
    L’influence de l’archéologie sur l’Histoire (II)

    Saïd Naficy N° 30, mai 2008

    21 Farvardine 1318 11 Avril 1939
    Conférence faite au Musée de Téhéran par M. Saïd Naficy, professeur d’histoire et d’archéologie à l’Université de Téhéran et membre de l’Académie iranienne
    L’archéologie fait disparaître le doute, elle fait quelquefois des découvertes très importantes, en tout cas son influence sur l’histoire est très grande. L’exemple le plus frappant est celui qui concerne l’incendie du palais de Persépolis. D’après Plutarque, ce palais fut incendié pendant un grand festin donné par (...)



  • A l’occasion de la journée de l’enseignant

    Abbâs Farhâdnejâd N° 30, mai 2008

    A l’enseignant,
    Eternellement vénéré de votre entourage, maître, vous n’avez plus qu’une seule envie : éterniser ce culte du savoir et ce désir de connaissance. Et la voilà ! Reconnaissance qui embellit l’auguste front du père aux yeux vifs de ses fils aventuriers ; lorsque le labyrinthe de peur se déploie pour devenir le tapis volant survolant les vastes plaines de l’enchantement.
    Solidaire soit votre main qui nous protège contre ce rectangle effroyablement blanc, indifférent aux petits abandonnés au (...)



  • La fuite

    Zaynab Sadaghiân N° 30, mai 2008

    Ô Homme ! Regarde le Monde !
    Regarde le temps qui cherche une évasion,
    Un coin, une caverne pour dérober nos passions,
    Et tu es toujours en train de le suivre
    Mais en vain !
    Il fait son chemin :
    " Sois rassuré ! je garde tes beautés pour moi-même "
    Il disparaît sans laisser de traces
    Et tu n’en vois jamais la face !
    Hélas ! Pour des jours passant,
    Respire au moins l’air présent !
    Ecoute bien ! Les voix inconnues t’appellent ;
    C’est déjà l’avenir immortel.
    Précipite-toi vers lui pour (...)



  • L’avenir de l’élevage des crocodiles en Iran

    Arefeh Hedjazi N° 30, mai 2008

    Cela fait à peine deux décennies que l’élevage d’animaux à des fins commerciales commence à être un sujet d’actualité en Iran et un secteur éventuellement considéré comme rentable. Malgré cela, la diversité des micros climats, l’étendue des ressources naturelles et les besoins mondiaux ont considérablement contribué au développement de ce secteur une branche en pleine expansion et l’on voit tous les jours la mise en service de nouveaux centres d’élevage d’animaux parfois exotiques, comme en témoigne l’intérêt (...)


  • Faune et flore iraniennes
    L’aubépine & l’esturgeon iranien

    Mortéza Johari N° 30, mai 2008

    Aubépine
    Nom Scientifique : Crataegus pontica
    Nom persan : Zâlzâlak
    Ce petit arbre mesurant de 6 à 10 m de hauteur a un feuillage caduc et une couronne presque dense, arrondie ou en forme de dôme. Son tronc est fin, robuste, et recouvert d’une écorce brun-grisâtre crevassée. Ses branches sont plus ou moins longues ; les jeunes rameaux, de couleur brun-blanchâtre, presque dépourvus de feuilles. Ses feuilles mesurent de 3 à 6 cm de long et de 2,5 à 6,5 cm de large et sont de forme ovale, glabre en (...)



  • La fête de Norouz ou l’éloge de la joie

    Rouhollah Hosseini N° 29, avril 2008

    Le monde est profond, plus profond qu’aucun ne peut le dire. Son malheur est profond. La joie est plus profonde encore que le chagrin. Le malheur dit : va t-en ! Mais, la joie veut toute l’éternité. Elle veut profondément l’éternité abyssale.
    Frédéric Nietzsche
    Norouz est évidemment la fête iranienne la plus joyeusement célébrée depuis un temps mythique, situé par la plupart des historiens à l’époque de Djamshid, le roi perse qui fit la joie de son peuple en montant au ciel debout sur son char. Dans la (...)



  • Mehregân, fête de l’Homme et de la Nature

    Arefeh Hedjazi N° 29, avril 2008

    Le Nouvel an iranien, qui marque l’entrée, du moins administrative, de l’Iran dans une nouvelle année 1387 remet de nouveau le débat sur la question des relations qu’entretiennent en Iran la superposition de deux traditions culturelles, celles préislamiques et parfois même pré zoroastriennes de l’Iran, et l’apport de l’islam. En effet, l’Iran musulman a su préserver la plus grande partie de son héritage millénaire, menacé par plusieurs invasions. Ainsi, nous sommes témoins du cumul de plusieurs types de (...)



  • Fête de Sadeh

    Grandes festivités universelles du feu

    Babak Ershadi N° 29, avril 2008

    Sadeh (qui veut dire littéralement "centaine" en persan) est la fête de l’apparition du feu, une centaine de jours après la fin de l’été ou une centaine de jours avant le début du printemps, selon la légende. La fête de Sadeh est une fête aussi ancienne que Norouz ou Mehregân. Elle était la plus grande fête du feu de l’antiquité iranienne et également l’une des plus grandes solennités des Perses. A ce titre, elle était célébrée avec magnificence et par des cérémonies publiques. Lorsqu’arrivait le soir de la (...)


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