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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le Parlement européen a pris l’initiative en 1985 d’élever une ville de l’Union Européenne au rang de Capitale Européenne de la Culture. Si ce titre n’était au départ décerné qu’à une seule ville, ce sont dorénavant deux villes qui se partagent ce privilège. Lorsqu’une ville est ainsi choisie, des manifestations artistiques et des performances issues de toute culture s’y déroulent durant l’ensemble de l’année. Ainsi en 2007, c’est au tour des villes de Sibiu en Roumanie et du Luxembourg de se faire couronner. (...)
Depuis le rayonnement de la civilisation Islamique en Perse, la ville sainte de Qom a toujours été un centre religieux rassemblant de grands érudits et accueillant de nombreux pèlerins. Selon le sixième Imam chiite, Djafar Sâdiq, "Qom est le berceau des érudits, et sa population est constamment prosternée et occupée à prier." Il soulignait ainsi dès cette époque l’enracinement profond de la croyance et de la dévotion de ses habitants. Cherchant à éclaircir leurs esprits et trouver des réponses à leurs (...)
Bulletin de la Banque Melli d’Iran
N° 31, juin 200824 Khordâd 1316
14 Juin 1937
Avec le présent exposé, nous commençons la publication d’une série d’études sur l’industrie de notre pays. La première étude est réservée à l’industrie sucrière ; dans une des prochaines éditions du Bulletin, une autre étude sera consacrée à l’industrie textile (égreneuses de coton, fi1atures et établissements de tissage du coton et de laine). Il sera suivi des développements sur l’industrie du ciment, sur les fabriques d’allumettes, sur les tanneries, sur les usines d’électricité, (...)
Oignon sauvage
Nom Scientifique : Allium haemanthoides
Nom Persan : Pyâz-e Vahshi
Plante vivace ovoïde, pourvue de tuniques externes subcoriaces pourpres ou noirâtres et de tuniques internes blanchâtres. Son bulbe mesure 3,5 cm de diamètre, et sa tige de 7 à 16 cm est robuste, plus ou moins courbée. Ses feuilles sont vertes pâles, planes, à bord rugueux, et mesurent de 2 à 3 cm de longueur. Sa fleur en ombelle multiflore et hémisphérique est de couleur rose pourpre et fleurit en mai. On la trouve en (...)
La gloire est le propre de Dieu, l’Eternel et le Très-Haut ; plus on L’honore et plus on s’approche de Lui ; plus on Le remercie et plus Il nous offre des dons. En descendant, la respiration prolonge la vie et en remontant, elle réjouit. Deux faveurs résident alors dans toute respiration, dont à chacune est dû un remerciement.
Mais aucune main ni aucune langue ne peut Le remercier à sa juste valeur
Incipit du Jardin des roses, ce texte est à n’en pas douter l’un des plus célèbres de la littérature (...)
Parmi les géants de la poésie persane, un nom brille d’une douceur et d’une verve particulière. Ce n’est ni celui de l’épique Ferdowsi, ni celui du roi des poètes mystiques Mowlânâ, ni celui du théologien conteur d’amour Nezâmi, et ni celui de l’immense Hâfez, à la poésie toute de grâce et de pure beauté. Ce géant se nomme Saadi, le sage poète, à la langue d’une saveur unique, à la plume vivace, l’inimitable qui porta à son point de perfection un genre qu’il renouvela entièrement, celui de la poésie et de la prose (...)
Le Golestân de Saadi fut traduit en français pour la première fois en 1634, par André Du Ryer. La traduction effectuée par André Du Ryer n’est pas intégrale, et ce qui fut publié en 1634 sous le titre Le Gulistan ou l’Empire des Roses, composé par Sadi, prince des poètes turcs et persans ne correspond en réalité qu’à une partie du texte du Golestân. Cette traduction marqua un tournant dans l’histoire des échanges culturels entre la France et l’Iran ; c’était en effet la première fois qu’un chef-d’œuvre de la (...)
(L’espace, la lumière et les couleurs)
N° 30, mai 2008L’expression picturale est toujours accompagnée de la pensée : elle devient signe (la forme), et la pensée se cache derrière. En général, la peinture iranienne traditionnelle ne vise pas à représenter le monde tel que nous le voyons directement autour de nous. Dans les pays islamiques, l’art s’est toujours privé d’un naturalisme absolu. Selon la conception religieuse, l’art n’est qu’une méthode pour ennoblir la matière et rendre évidente la Beauté divine. "Dieu est beau et Il aime la beauté", dit le (...)
Sous la peau du Rey d’autrefois, de longs bazars réunissaient les vendeurs et les clients de toutes classes et horizons…
Le bazar est le lieu de commerce par excellence, où se réunissent quotidiennement un grand nombre de clients et de marchands. Généralement, la présence des bazars plus ou moins importants reflète l’importance de chaque ville du point de vue commercial, économique, artistique, etc. C’est pourquoi les gouverneurs de l’époque tentaient de construire de grands bazars aux décorations (...)
Au gré des fermetures et des réouvertures de frontières, malgré la situation politique et les conditions de sécurité plus que précaires, des milliers d’Iraniens chiites effectuent tout au long de l’année un pèlerinage à Nadjaf et à Kerbala, respectivement troisième et quatrième lieux saints chiites après la Mecque et Médine, sous l’égide de l’Organisation iranienne des Pèlerinages (Sâzemân-e Hajj o Ziyârat) qui supervise et contrôle l’ensemble des pèlerinages effectués en Arabie Saoudite et en Irak.
Les (...)
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