N° 100, mars 2014

Entretien avec Mohammad Haghighat,
critique de cinéma iranien établi à Paris


réalisé par

Shahnâz Salâmi


Né en 1952 à Ispahan, Mohammad Haghighat est un réalisateur, scénariste, et critique de cinéma vivant à Paris depuis février 1977. Plus connu sous son seul prénom de Mamad, il est célèbre auprès des spectateurs cinéphiles d’une salle du Quartier Latin et des lecteurs assidus de la revue mensuelle Mâhnâmeh-ye Sinamâ’i-ye Film (Revue Mensuelle du Film), où il publie souvent ses rapports annuels du Festival de Cannes, de Venise, et d’autres festivals internationaux. Il rédige aussi occasionnellement des articles pour des revues françaises comme les Cahiers du cinéma et Positif. Il garde des liens avec les responsables du Festival de Cannes afin de leur présenter des films iraniens. Cette figure de la scène cinématographique parisienne est devenue en quelque sorte l’ambassadeur du cinéma iranien en France. Après avoir défendu toute sa vie le cinéma de ses compatriotes, il a publié son premier livre intitulé Histoire du cinéma iranien (1900-1999) [1] et réalisé son premier long métrage, Deux Anges, un film en partie inspiré de sa propre vie.

Au début de notre conversation, nous lui avons présenté les différents axes des questions : la réussite du cinéma iranien dans le monde et l’originalité du cinéma d’Asghar Farhâdi en France, la politique culturelle du cinéma iranien et le nouveau souffle de ces derniers mois (depuis l’élection du président Hassan Rohâni en juin 2013), la transformation du goût des spectateurs du fait de l’omniprésence des films américains sur les écrans internationaux, la censure en Iran, et enfin les droits d’auteur et le piratage des œuvres cinématographiques dans son pays, qui est le sujet central de nos propres recherches.

Les droits d’auteur et le piratage des œuvres cinématographiques

Mohammad Haghighat : Je préfère d’abord répondre au dernier sujet. De manière générale, on ne respecte pas vraiment les droits d’auteur en Iran. Les gens font ce qu’ils veulent. Par exemple, récemment, j’ai vu un film de Rezâ Attârân, Red Carpet (Le Tapis Rouge). Il a utilisé quelques extraits des films de Martin Scorsese sans se soucier de payer les droits d’auteur. Peut-être ne sait-il pas qu’il faut d’abord négocier avec les ayant-droits. Ou alors, certains réalisateurs « piquent » les sujets des films étrangers.

Shahnaz Salami : Il s’agit là de films étrangers, mais sur le plan national, comment cela se passe-t-il ?

MH : Sur le plan national aussi, cela s’est déjà vu ! Par exemple, un jeune réalisateur va voir un cinéaste célèbre en lui disant qu’il a un scénario ; il lui laisse le manuscrit ou discute de son sujet. Puis, quelques années plus tard, on remarque que le fameux cinéaste s’est inspiré ou a « piqué » l’idée du jeune réalisateur. C’est déjà arrivé plusieurs fois. Les jeunes réalisateurs n’osent pas toujours le dénoncer. Mais parfois, ils en parlent dans les journaux et l’événement fait scandale. C’est vrai aussi que les jeunes cinéastes ne savent pas toujours qu’avant de parler de leur scénario ou de le montrer, il leur faut d’abord l’enregistrer, par exemple à la Banque des scénarios à Téhéran. De toute manière, en Iran, la question n’est pas vraiment à l’ordre du jour.

ShS : La maison du cinéma (khâneh-ye cinamâ, une sorte de syndicat pour tous les professionels du 7ème art en Iran) ou d’autres corporations cinématographiques ne peuvent-elles rien faire ?

MH : Elles n’ont pas d’autorité en la matière, bien que la victime ait le droit de se plaindre. Mais concrètement, sa plainte ne donne généralement pas de résultat. Donc, le plus souvent, les jeunes cinéastes talentueux, qui ne savent pas comment protéger leur scénario, sont d’une certaine manière perdus.

ShS : Les risques du métier de cinéaste, en somme. Quelle est votre opinion sur le piratage des œuvres cinématographiques ?

MH : Ce type de piratage est plus rare.

ShS : Je parle des films qui sont piratés avant leur sortie dans les salles de cinéma.

MH : Ici la question est différente. Il y a des pirates qui vendent des CD, des DVD etc., et il y en a beaucoup. Mon film, Deux anges, est en vente illégalement en Iran, dans la rue ou par Internet. Les pirates ont trouvé une copie de bonne qualité. Je ne sais pas comment ils l’ont obtenue ! Et je ne sais pas même qui a piraté mon film. Il est actuellement quasi-impossible de poursuivre légalement les pirates.

ShS : Ce film est-il sorti en France ?

MH : Oui, il est sorti fin 2003 et a été vendu par son producteur dans une vingtaine du pays, mais pas en Iran.

ShS : Comment l’Etat pourrait-il résoudre ce problème à travers sa politique culturelle ?

MH : En ce moment, la question du piratage des œuvres cinématographiques n’est pas une priorité pour l’Etat.

Mohammad Haghighat

ShS : Et les artistes eux-mêmes ? Prenons l’exemple de Mehrân Modiri. Par le biais de son discours, il a essayé de jouer sur sa popularité auprès de la population iranienne pour demander au public de ne pas copier ses œuvres. Trouvez-vous qu’une mobilisation directe des artistes et un appel au public est un moyen efficace d’empêcher la distribution illégale des œuvres ?

MH : Ce n’est pas forcément une méthode efficace. Il se pourrait que le piratage soit limité, par sympathie, mais jamais inexistant. On ne peut pas contrôler à 100% le piratage, ni en Iran ni ailleurs. En France aussi, bien des gens piratent les films. Je viens de lire un article sur le piratage des films, qui soulignait le lien entre la baisse des entrées au cinéma en France et le piratage. Et ce phénomène existe partout. Un film américain sort tel jour à Los Angeles ; le lendemain des copies DVD piratées de ce film sont disponibles dans beaucoup de pays.

ShS : La vente de films piratés pourrait-elle représenter une chance pour les artistes non-connus ou peu connus ?

MH : Elle est à la fois une chance et une menace. Il ne faut pas oublier que la majorité des films piratés sont des films à important succès commercial. Un réalisateur pauvre dont le film ne comprend pas des acteurs célèbres verra moins son œuvre piratée puisque le public s’intéresse moins à lui.

La transformation du goût du public par les films américains

ShS : Que pensez-vous de l’omniprésence des films américains et coréens sur le marché de la culture en Iran et ailleurs ?

MH : En France, d’après un article publié dans Le Monde, plus de 55% du marché appartient aux films américains. 33% du marché revient aux films français, et 12% au reste du monde. Et le cinéma américain domine encore plus dans d’autres pays ! Les films américains sont omniprésents, même en Chine et en Russie, car ils connaissent bien la recette des films à grand succès commercial.

ShS : Cela pourrait-il avoir des impacts sur la formation du goût cinématographique de la population iranienne ?

MH : Sûrement… sûrement. Le goût du public du cinéma mondial est aujourd’hui celui de la consommation rapide, du fast-food. Le cinéma américain est généralement simple et rapide à consommer. Il a d’ailleurs beaucoup changé ; de même que le goût du public, ici comme ailleurs. Et c’est dommage. Prenons un film venant d’Argentine. Ce film présente la culture argentine et il faut lui laisser la chance d’être correctement perçu - ceci alors que pour l’industrie du cinéma américain, le cinéma n’est pas tout à fait un art mais plutôt du commerce. Je parle bien sûr de la majorité des films américains, car il existe aussi des films magnifiques.

ShS : Dans certains cas, la réputation des célébrités à l’affiche attire les spectateurs. C’est ce qu’on appelle le cinéma commercial.

MH : Oui. Sans célébrités, les films n’ont pas de succès. C’est la même chose en Iran. Les films où les acteurs célèbres sont en tête d’affiche ont plus de succès. Choisir de lancer un acteur inconnu implique le risque de voir le film manquer d’impact ou même de ne pas sortir, puisque le distributeur dépense de l’argent et qu’il attend un retour d’investissement. Il y a quelques jours, un ami cinéaste iranien me disait qu’il avait montré son film à un distributeur à Téhéran, et bien que ce dernier ait apprécié le film, il refuse d’y investir car ses acteurs ne sont pas très connus. Pourtant, le film est de bonne qualité.

ShS : A côté de ce cinéma commercial, il y a aussi un cinéma d’auteur. Comme vous venez de le dire, le cinéma commercial a pris beaucoup d’importance aujourd’hui. Quelle est donc la situation du cinéma d’auteur en Iran ? Comment expliquez-vous le cas de Kiarostami ? Dans ses films, il n’y a pas d’acteurs connus !

MH : Kiarostami est un cas très spécial. On n’a pas beaucoup de Kiarostami. Durant toute sa carrière, il a privilégié des acteurs « non professionnels ». Il rencontre quelqu’un quelque part et si cette personne convient à l’idée qu’il a en tête, il lui propose de jouer dans son film. Il la prépare et petit à petit, la personne en question devient acteur de la manière dont le veut Kiarostami. Ceci dit, le cinéma de Kiarostami n’est pas fait pour un large public.

ShS : C’est-à-dire ?

MH : Ses films n’engrangent pas un grand succès commercial. Même après l’obtention de la Palme d’or et la publicité qu’on a fait autour de son film lauréat, Le goût de la cerise a uniquement totalisé environ 180 000 entrées en France. Ce n’est donc pas grand chose et ceci vaut également pour l’Iran. Son film est passé dans une salle à Téhéran, et a quitté l’affiche assez rapidement.

ShS : Par rapport à d’autres pays de la région, le succès du cinéma iranien est pourtant considérable, n’est-ce pas ?

MH : Le cinéma iranien a de la valeur. Il a quelque chose à dire sur la scène internationale, dans le domaine artistique. Mais il n’arrive pas à franchir le pas commercialement. Le seul film iranien qui ait finalement réussi, en France, à atteindre un million d’entrées, est celui d’Asghar Farhâdi, Une Séparation. C’est un film qui a eu du succès, qui a obtenu des prix au Festival de Berlin, et le distributeur a donc pensé que ce film pouvait marcher. Je l’ai interviewé et il m’a dit qu’il avait dépensé un demi-million d’euros pour la promotion de ce film. La publicité et la promotion attisent la curiosité du public ; on se dit "qu’est-ce que c’est ce film ?" et on va le voir. Parallèlement, de bonnes critiques ont été publiées de ce film dans de grands journaux comme Le Monde, Libération, etc. On a partout parlé d’un très beau film. Troisième élément qui a favorisé le visionnage d’Une Séparation : le bouche à oreille, qui a très bien marché. Ceux qui sont allés le voir la première semaine ont découvert un film formidable. Ils ne l’ont pas pris comme un film iranien, mais un film tout court et ils en ont parlé à leurs amis, à leurs voisins, à leurs collègues, etc.

ShS : Quels sont les autres facteurs qui ont contribué à la réussite de ce film ?

MH : Le bouche à oreille fait environ 60 à 70 % de la réussite d’un film. D’autre part, le film Une Séparation est très bien fait, avec un scénario bien écrit, qui traite du problème universel du divorce. Ce film traite ce sujet d’une manière vraiment très maîtrisée au niveau du scénario et de la mise en scène.

ShS : A votre avis, les cinéastes iraniens ont-ils donné une image réelle de la société iranienne à l’étranger ?

MH : Voir l’ensemble des films iraniens sous différents angles permet effectivement d’avoir une idée assez juste de l’Iran. Il y a plusieurs cinéastes iraniens connus à l’étranger ; chacun a essayé de regarder une partie de la société et d’observer les problèmes des gens. Si l’on juxtapose leurs œuvres, on peut avoir une image réaliste, plus englobante et honnête.

Mohammad Haghighat

ShS : Le cinéma de Asghar Farhâdi se distingue-il de ce point de vue ?

MH : Ce cinéaste est très intelligent et je pense que c’est le premier cinéaste iranien qui a réussi à réconcilier le cinéma artistique iranien avec le cinéma de grand public sur la scène internationale. Il est aussi pratiquement le seul et le premier cinéaste iranien à pouvoir réconcilier ces deux aspects à l’intérieur même du cinéma iranien. Avant lui, sur la scène internationale, il y avait plutôt le cinéma artistique iranien, le cinéma d’auteur qui était présent ici et ailleurs. Mais depuis deux ans, le public du cinéma iranien en France est beaucoup plus large. Un million de Français ont vu le film de Farhâdi. Aucun autre film iranien n’a eu un aussi large public. Farhâdi a réussi à relever le défi grace à un scénario un peu hitchcockien ou ibsénien, qui accroche les gens. D’autre part, son cinéma est plus proche du cinéma européen au niveau de la structure, de la mise en scène et du scénario.

Au niveau de la mise en scène, son cinéma est un mélange d’un très bon film de télévision avec une dramaturgie théâtrale bien écrite. Ce mélange a permis à son œuvre de mieux marcher que celui de Kiarostami. Le cinéma de ce dernier est un ciéma d’auteur, et il ne pense pas tellement à ses spectateurs. Il pense à son œuvre. Il fait du cinéma comme si c’était pour lui-même. Farhâdi pense par contre aux spectateurs et tente de voir à quel point il peut saisir leurs sentiments. D’où une vision différente des deux cinéastes. Je ne dis pas que Farhâdi fait des films commerciaux, mais il comprend mieux les spectateurs. Kiarostami et les cinéastes de son type sont plutôt dans leur monde intérieur et font des films à leur propre manière. Peut-être ne savent-ils pas faire autrement. Comme il me l’a dit lui-même un jour, Kiarostami ne peut pas faire autrement. Moi, j’adore le cinéma de Kiarostami. Il est extraordinaire.

ShS : Il est donc fait pour ce type de cinéma ?

MH : Oui. Après lui, beaucoup d’autres jeunes cinéastes ont essayé de copier Kiarostami. Certains ont réussi, d’autres non. Mais copier Kiarostami est plus simple que de copier Asghar Farhâdi, parce que le cinéma de Farhâdi demande plus de maîtrise au niveau de l’écriture et de la mise en scène. Le style de Farhâdi est plus difficile à copier et c’est pourquoi ceux qui ont essayé de l’imiter ont échoué.

ShS : Son film suivant, Le Passé, a-t-il rencontré le même succès qu’Une Séparation ?

MH : Non, il était moins réussi et c’était un peu inattendu. Car, contrairement à son film précédent qui n’avait pas d’acteurs connus des Français, ce film comportait deux acteurs français qui auraient d’ailleurs pu amener du monde dans les salles. D’autre part, Le Passé faisait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes qui est beaucoup plus connu en France que le Festival de Berlin. C’est la raison pour laquelle on s’attendait à plus de succès pour ce film, présenté à Cannes contrairement à Une Séparation. De plus, la langue de ce film est française et enfin, Farhâdi avait déjà réussi à rassembler un million de spectateurs pour Une Séparation. C’est pour toutes ces raisons que l’on s’attendait à une meilleure vente. Il a totalisé 950 000 entrées. Pas tout à fait un million.

ShS : Est-il sorti au bon moment ?

MH : Oui, il est sorti à un très bon moment, en plein Festival de Cannes. S’il était sorti plus tard, il aurait moins bien marché. A mon avis, le film est un film français qui est bien, mais sans plus. Il n’a ni originalité ni audace. Il n’y a pas quelque chose de particulier qui le différencie d’un autre film français.

ShS : N’a-t-il tout de même pas une coloration iranienne ?

MH : Pas de façon très notable, tandis qu’Une Séparation était fait pour les spectateurs français qui ne connaissaient pas le cinéma iranien. Avec Une Séparation, ils ont donc vu un film qui venait d’ailleurs et qui ressemblait un peu à leur vie, à tel point qu’ils ont accroché. Mais le spectateur français voit dans Le Passé les problèmes d’un couple français, problèmes qu’il connait déjà. J’avoue que Le Passé a quand même marché, et dans l’ensemble on ne peut pas dire que Farhâdi ait manqué son objectif en France. Il reste quand même l’un des 20 meilleurs films français de l’année.

ShS : Comment voyez-vous l’avenir du cinéma iranien dans les années à venir ?

MH : Depuis une vingtaine d’années, le cinéma iranien est quasiment le seul ambassadeur de la culture iranienne sur la scène internationale, à l’étranger. Je peux en témoigner, car je vis en France depuis plus de trente ans. Je travaille pour ce cinéma afin de le présenter dans les différents festivals internationaux. Je vois de près, en France au moins, à quel point le cinéma iranien a changé le regard des Français sur l’Iran, sur la population et la culture iraniennes.

L’économie du cinéma iranien

ShS : Les chercheurs disent que l’Etat iranien intervient beaucoup dans le domaine de la culture. Nous avons un Etat interventionniste et cela a donné lieu à de nombreux débats. Soutenez-vous ou non cette idée d’intervention de l’Etat dans le domaine de la culture ? Ou trouvez-vous qu’il doit s’en retirer pour céder la place au secteur privé ? Par exemple, vous avez parlé de la télévision. Beaucoup de réalisateurs préfèrent commencer leur carrière dans la télévision pour gagner un public et établir des contacts avec des investisseurs potentiels.

MH : Oui, Farhâdi en est un exemple puisqu’il a commencé par travailler pour la télévision. De toute facon, à la télévision, le contrôle des mœurs se fait davantage qu’au cinéma. Parce qu’il y a des milliers de spectateurs qui la regardent, alors qu’un film d’auteur sort, à la limite, dans deux salles ou un peu plus.

ShS : Et pour le financement des films, si l’Etat n’intervient pas, est-ce la responsabilité du secteur privé ?

MH : Oui, des acteurs privés produisent des films en ce moment, mais seulement des films commerciaux. Certaines sociétés privées ne sont pas nécessairement liées à l’industrie cinématographique, mais investissent dans ce domaine parce qu’elles aiment le cinéma et sont intéressées à y investir. Parfois, les cinéastes eux-mêmes ont d’autres métiers et mettent ainsi de l’argent de côté. Ensuite, avec l’aide des autres, ils se regroupent et font un film à petit budget. S’il marche, tant mieux, s’il ne marche pas, ils ne perdent pas beaucoup.

ShS : Quand un film est piraté, est-ce le producteur qui subit un dommage ?

MH : Normalement oui, c’est celui qui a investi de l’argent. Le cinéma est difficile à faire partout dans le monde. L’argent simplifie les choses. En France, il est rare qu’un réalisateur autoproduise un film. Le tournage coûte très cher. Après avoir écrit un scénario, il faut voir un producteur et en cas d’acceptation du projet par ce dernier, on discute du sujet et des propositions sont faites pour l’améliorer. Ensuite, le cinéaste se réfère au CNC, le Centre National du Cinéma, où il doit suivre deux étapes : première étape, l’acceptation ou le refus du scénario. S’il est accepté, en deuxième étape, une partie du budget du film, un tiers ou un quart, est financé,. Avec cette somme, le producteur peut contacter des chaînes de télévision et les distributeurs pour réunir le reste du budget nécessaire.

ShS : Je vous remercie pour cet entretien.

MH : Merci à vous.

Notes

[1Histoire du cinéma iranien (1900-1999) de Mamad Haghighat avec la collaboration de Frédéric Sabouraud, Editions BPI Centre Georges-Pompidou, Paris, 1999.


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  • Bonjour cher Monsieur HAGHIGHAT, j’écris ce petit message, pour pouvoir entrer en contact avec vous. serait-il possible de me communiquer une adresse mail, ou un numéro de téléphone, je vous prie ? J’ai un ami compositeur- musicien - peintre iranien qui termine son Master 2 en France. et qui cherche à vous contacter et désire vous poser quelques questions sur ce domaine qui est le vôtre, " LE CINEMA " . merci de nous guider, en me communiquant vos coordonnées, à votre choix, pour atteindre cet objectif. si toutefois, le temps vous permet et cela ne vous dérange pas beaucoup. En vous remerciant par avance, je vous souhaite une bonne journée, et au plaisir d’avoir une réponse à ce message. Nous nous connaissons déjà, depuis bien une quarantaine d’année. mais je n’ai pas vos coordonnées, malheureusement. J’aimerais tant que cet ami puisse faire votre connaissance, en tant que professionnel de ce domaine, là. Bien cordialement, Farahnaz ( il y a une bonne quinzaine d’année, je vous ai emprunté quelques affiches et documents au sujet du cinéma iranien, pour une exposition que j’organisait personnellement pour les collèges de la ville de Paris, aussi ! )

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