N° 104, juillet 2014

La culture et la langue tât
de la vallée de Shâhroud


Zeinab Golestâni


Un couple tât, Samar et Moheb, dans une demeure derav typique du Djira malla. Photos : Zohreh Golestâni

Entre les cols des montagnes verdoyantes d’Asâlem et le blanc sommet de l’Agh dâgh se trouve la vallée de Shâhroud, boisée et glaciale. Cette vallée, encerclée linguistiquement par l’azéri et le tâleshi, abrite le peuple et la culture de la langue tâti qui, selon les orientalistes, est l’héritière directe du mède.

Le tâti plonge aussi certaines racines dans la langue pahlavi. Il est parlé dans les villages de la région de Shâhroud (au sud de la ville de Khalkhâl), à Roudbâr, Hasnav (Tabriz), Ebrâhim Abâd, Saqqez Abâd, Shâl, Esfarourin, Khyâreh, Khouznin, Tâkestân, Dânesfân et Eshtehârd (Qazvin) et Abyâneh (Ispahan).

Selon la catégorisation des langues du nord-ouest de l’Iran, la langue tâti fait partie des langues parlées autour de la Caspienne. Précisons cependant que le tâti de Shâhroud et celui de Roudbâr sont différents (Plan n°1). De fait, d’après Marcel Bazin et Christian Bromberger, le terme « tât » est ambigu car employé dans deux sens : 1) les dialectes iraniens des régions de langue majoritairement azéri ; [1] ) les anciennes langues iraniennes de l’Azerbaïdjan. Selon l’écrivain et chercheur Jalâl Al-e Ahmad, certains anciens textes persans emploient le mot « tât » comme synonyme de « Tâzik » et « Tâjik » (signifiant « persan » opposé à tout ce qui ne l’est pas, comme turc ou arabe). Toujours d’après Al-e Ahmad qui cite l’encyclopédiste Mohammad Taghi Bahâr, ces deux termes ont notamment été employés pour distinguer les turcophones des persanophones (Tajiks). Effectivement, les régions à majorité tât sont entourées par des régions azéries (turcophones), certains chercheurs comme Marcel Bazin ou Christian Bromberger estimant même que le tâti de Shâhroud est dérivé de l’azéri. Par ailleurs, alors que les Azéris ne parlent entre eux que le turc azéri, les Tâts ainsi que les Gilaks, les Tâleshs et les Kurdes sont multilingues, caractéristique propre aux régions multiculturelles. Quant aux Tâts de Shâhroud, à part le tâti, ils parlent persan, tâleshi et même l’azéri, qui est la langue de commerce dans le nord de Shâhroud.

Plan n°1. Les groupes langagiers du nord et nord ouest de l’Iran. Bazin Marcel et Bromberger Christian, Guilân et Âzarbayjân oriental, cartes et documents ethnographiques

Ce multilinguisme est parallèle au multiculturalisme qui enrichit la culture tât de la vallée de Shâhroud. Prenons pour exemple la musique folklorique du pays, extrêmement influencée par celle tâleshie. Les Tâleshs, au mode de vie nomade, séjournent pendant l’hiver dans les villes de Mâssâl, Shânderman et Fouman [2] . Ils migrent au printemps vers les montagnes d’Asâlem et de Khalkhâl, où ils passent l’été. La musique tient une place importante dans la vie de cette population dont le métier principal est l’élevage. Ces nomades ne connaissant guère les chansons pastorales du Guilân ont une musique tâleshi propre constituant une expression de leur vie nomade, qui a influencé au fil du temps plus que toute autre musique l’ethnie Tât qui se consacre également à l’élevage.

Photo n°1 - Troupeau de moutons à Tâlesh

(Photo n°1) C’est en trois types que Djâber Anâseri classifie cette musique traditionnelle : descriptive (la description de la nature et du milieu naturel), imitative (imitation des sons naturels), et lyrique. Précisons également que les instruments de musique utilisés par ces deux ethnies sont les mêmes : la flûte à sept trous, la flûte à bec, le tambour et le tambourin.2 Il faut chercher l’origine de ces influences culturelles diverses dans l’immigration de travail des campagnards vers le nord de l’Iran durant les dernières décennies.

Photo n°2

Il y a au moins vingt ans, les hommes quittaient leur village dès les derniers jours de l’automne afin d’aller chercher du travail dans les régions du nord de l’Alborz (Guilân et Mâzandarân). La plupart étant des maçons et des menuisiers adroits, ils s’y occupaient de construction ; d’autres travaillaient dans les rizières et les plantations agricoles. Parfois, c’était la famille entière qui émigrait, ne retournant au village que rarement. Précisons qu’il y a toujours eu une certaine rivalité entre le nord de la région tâti, donc l’Azerbaïdjân et le sud de la région tâti (le littoral sud de la Caspienne), pour attirer les travailleurs immigrés.

Plan n°2. La région Shâhroud

La vallée de Shâhroud : situation géographique

Passant les cols des montagnes d’Asâlem, on arrive aux routes Guilân - Madjareh – Khalkhâl ; de là, prenant le chemin de Shâhroud (plan n°2), on dépasse les villages de Tarsân, Khemes et Askestân. Ces trois villages sont habités par des Azéris ; cependant, parmi eux, Askestân est divisé en deux parties, l’une parlant l’azéri (Askestân), l’autre le tâti (Assân). Ces trois villages dépassés, on arrive au village d’Asbou qui marque la frontière de la culture tâti, notamment dans le village historique de Derav et la ville de Kolur (le chef-lieu de la région). Dans le sens de la route suivie jusque-là, il y au nord Mâsouleh (ville du Guilân) et Târom (ville de la province du Zandjân) au sud.

Photo n°3 - Village de Dero, quartier situé en aval

Le bourg historique de Derav : évocation du passé

Le bourg de Derav (les Azéris l’appellent Dero) est le lieu le plus ancien et peut-être le plus typique de la culture tâti. Il est géographiquement très bien placé, puisqu’encerclé par des zones vertes, tel qu’on le voit sur le plan n°3. Se trouvent au nord, à l’ouest et au sud des vergers et des champs cultivés, à l’est et à l’ouest, des prairies et finalement, les superbes montagnes élevées et couvertes de forêts de Tâlesh au nord-est et à l’ouest. (Photo n°2)

Plan n°3. Village de Déro

Derav est divisé en deux quartiers : le quartier amont (Kafâ Malla) et le quartier aval (Djirâ Malla). C’est en particulier le quartier aval qui conserve la saveur traditionnelle et le folklore rural. Ceci alors que surtout depuis une décennie, les « dravedj » [3] habitants à Téhéran [4] démolissent leurs maisons traditionnelles, à la place desquelles l’on voit émerger des villas à l’architecture douteuse, en particulier dans le quartier amont.

Il existe aussi de nettes différences économiques et sociales entre les deux quartiers. Les habitants du quartier aval s’occupent plutôt à des métiers manuels tels que l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, la maçonnerie, la menuiserie, etc., alors que ceux du quartier amont sont souvent commerçants ou employés.

Photo n°4

L’architecture, symbole d’une culture

L’architecture iranienne traditionnelle, établissant un lien étroit entre la nature et l’homme [5] , trouve un bon exemple dans l’architecture locale des villages du nord et nord-est de l’Iran, dont le village de Derav. Dans ce village, l’habitat rural, séparé des champs et des vergers, comprend des maisons accumulées tenant l’une à l’autre par des plafonds, séparées de la ruelle par une cour fermée (Photo n°3). De plus, l’école, les magasins et les tchâï khâneh (salons de thé) se trouvent à l’entrée du village, où les domiciles privés sont peu nombreux.

Les murs sont recouverts de torchis. Comme dans tout le Guilân, les murs sont passés à la chaux, ou à un mélange de boue rouge et de crottin d’âne (Photo n°4). Malheureusement, ce vivace mélange de couleurs tend à disparaître depuis une décennie, remplacé par des blocs de béton et de briques.

Photo n°5 - Chambre d’invité : au fond, deux coffres recouverts de nappes

La maison, complexe où chaque centre répond à un besoin de la famille villageoise, est constituée, en plus de l’habitat, de constructions supplémentaires telles que le grenier ou le hangar, la grange, l’étable et le poulailler (éloignés de l’entrée, au fond de la cour). Certaines maisons ont une pièce réservée au four à pain. Autrefois, il y avait aussi un baril de terre où l’on gardait les céréales, baril de nos jours remplacé par des caisses en bois ou en métal placées dans les chambres d’invités, bien que dans les maisons nouvellement construites, on se contente d’armoires. (Photos n°5)

Les habitations sont généralement à deux étages, la famille habitant au rez-de-chaussée, plus modeste, alors que le l’étage est consacré aux convives. L’étage comprend toujours une terrasse (tallâr en tâti), située à la gauche de la construction, le long du mur latéral. Cette terrasse, faite en bois de peuplier, ouvre obligatoirement l’accès aux chambres (Photos n°6).

Les matériaux utilisés pour la construction sont généralement naturels (pierre, bois, adobe, etc.) Le toit est traditionnellement plat, en bois, alors qu’aujourd’hui, la tendance va de plus en plus vers l’architecture locale du Guilân, surtout de la région de Tâlesh, d’où l’accroissement de toits en fer blanc et coloré.

Durant l’été, dans la vallée de Shâhroud, on séjourne habituellement dans une chambre close située à l’étage supérieur, ou alors dans des cabanes sur les champs, aux environs du village.

Photo n°6 - Village de Dero, façade d’une maison locale

Derav signifie "culture"

Comme le nom du village de Derav l’indique (Derav - prononcé en tâti drav -, signifie « culture »), l’agriculture joue un rôle majeur dans la vie des habitants qui s’occupent aussi d’élevage et d’arboriculture fruitière. Ainsi, les fruits, tels que cerises, abricots, prunes, pommes, coings, amandes et noix, sont les plus importants produits de la région. D’où l’importance de l’eau dans la vie et la culture folklorique des Tâts. Cette eau est principalement fournie par la rivière Ghezel Auzan qui traverse notamment le village de Derav, ainsi que par de nombreuses sources dont la plus respectée et la plus ancienne est Rua Khâni (Source du peuple), à laquelle les habitants accordent des propriétés curatives. Il est d’ailleurs courant de confier des vœux ou des secrets à cette source.

Bien que le riz soit à la base de l’alimentation dans les provinces du nord des monts Alborz, les Tâts y préfèrent le blé. Il y a environ trente ans, presque tous les villageois préparaient eux-mêmes leur pain, alors qu’aujourd’hui, il est acheté à la boulangerie. Ceux qui préparent encore leur pain chez eux se servent d’un four de forme traditionnelle locale [6] (photos n°7 et 8). Il s’agit d’un four en céramique formant un grand pot ovale ou en clocheton, creusé dans le sol dont le haut s’ouvre au niveau du sol. Recouvert d’un dais, il est aussi protégé de la pluie.

Le four est préchauffé avec du karma et du kudja, combustibles naturels à base de crottin séché, ramassé durant l’hiver, entassé sur des épaisseurs de 11 à 15 cm sur un espace clôturé de pierre, puis séché en plein air. Une fois le crottin séché, il est cassé en grands morceaux ou karma, qui produisent une chaleur étouffante (Photo n°9).

Photo n°7 et 8 - Habitantes du village de Dero (dravejs) faisant du pain

L’une des viennoiseries du village est le zarrayn (en persan : zarrin nân i.e., pain d’or). Il s’agit d’un pain doré à l’œuf et fourré avec des noix, du sucre, de la cannelle et de l’huile. Vu les influences et échanges culturels avec les Guilânais, les Mâzandarânais et les Azéris, les repas traditionnels du pays sont notamment le mirzâ ghâsemi [7] , le bâghâla ghâtogh [8] , le fesendjân [9] (spécialité du nord de l’Iran), le gheisi khoresht, le glik âsh [10] , et le âsh [11] (repas d’Azerbaïdjan). Chacun de ses plats connaît néanmoins des variations selon les régions.

Après l’agriculture, l’élevage est la seconde occupation des habitations. Certains éleveurs passent une vie pastorale dans les montagnes et font paître leur bétail dans les superbes prairies de la région, comme celles des montagnes de Tâlesh. Leurs produits les plus importants sont la laine, le lait, le yaourt, le beurre, le babeurre, la graisse animale, la caillebotte, le fromage égoutté (lur), le shureh et le shur.

Photos n°9 –Karma

Les cérémonies et rassemblements

Le plus important rassemblement des habitants est celui marquant la période de deuil de Moharram. Le 9e jour de Moharram (tâsou’â), les habitants de la vallée de Shâhroud se rassemblent au sanctuaire de Hendou Shâh à Asbu.

Photo n°10 - Village de Dero, hommes en ghash mezâ

Les habitants de Derav rejoignent quant à eux le sanctuaire après avoir fait le deuil de l’Imâm Hossein près du mausolée de l’Imâmzâdeh Seyyed Ja’far situé au nord-ouest du village sur la montagne Mellasar (la Montagne du peuple). Les manifestations religieuses du mois de Moharram sont l’occasion de voir l’unité des cultures régionales qui semblent au premier regard éloignées l’une de l’autre.

Photo n°11 - Andjira Terba(Lieu saint formé autour d’un figuier)

L’autre cérémonie majeure a lieu le 13e jour du printemps (sizdah be dar), où tous les habitants des villages se réunissent dans un grand parc au nom de Khâna raz (Le grand jardin). Durant ce rassemblement, les femmes (surtout les femmes âgées), chantent des chansons locales en langue tâti en se tenant la main, comme si elles vivaient leur enfance une deuxième fois. Quant aux hommes, ils organisent des joutes traditionnelles comme le Ghash Mezâ (Jeu de la ceinture ; type de lutte traditionnelle) (photo n°10). Précisons que depuis moins d’une décennie, un mini-tournoi de football est organisé par les jeunes, qui commence le 1er de l’an et dont la finale a lieu le 13e jour de l’an.

Photo n°12 - Projet de rénovation du mausolée de l’Imâmzâdeh Seyyed Hamza, descendant du septième Imâm

Les sanctuaires et les mythes

D’après Marcel Bazin et Christian Bromberger, le culte des éléments naturels constitue un exemple des croyances religieuses préislamiques iraniennes, mêlé de nos jours avec les croyances islamiques.

Dans le nord et nord-ouest de l’Iran, les mausolées des Imâmzâdehs sont construits sur les hauteurs montagneuses (comme c’est le cas du tombeau de l’Imâmzâdeh Ja’far). En conséquence, l’un des éléments naturels présent à foison aux environs des Imâmzâdehs est l’arbre. Dans ces régions, les arbres sont ou biens eux-mêmes sacrés (Andjira Terba dans le village Derav (photo n°11)) ou poussent près des sanctuaires. Quant aux mausolées des régions du Guilân et de Shâhroud, ils sont les meilleurs exemples de l’architecture locale. A l’origine, ces mausolées étaient généralement des constructions modestes, au plafond en bois, où la tombe était modestement entourée de pierres et de grilles en bois. (Photo n°12) Depuis un demi-siècle, on a tendance à rénover ces vieux mausolées avec des briques, ce qui a conduit à l’uniformisation de l’architecture, sans considération pour l’antécédent historico-culturel et la situation géographique, ce qui mène lentement à la disparition d’un style architectural propre à la région.

Il semble que l’ethnie oubliée des Tâts dont la culture relie l’eau, le feu, la terre et l’air, commence à perdre son authenticité, écrasée par la modernité.

Il y a près de trois décennies, Marcel Bazin et Christian Bromberger concluaient leur ouvrage intitulé Gilân et Azarbâyjân oriental. Cartes et documents ethnographiques, en posant cette question : la culture tâti pourra-t-elle survivre aux changements de l’époque ? Il semble que non : à cette heure, les portes ouvertes dont les auteurs parlaient ardemment sont toutes closes. (Photo n°13) Espérons que la porte de cette culture ne se ferme pas définitivement.

Photo n°13

Bibliographie :
- Bazin Marcel et Bromberger Christian, avec la collaboration de Askari-Khanghâh Asghar et Karimi Asghar, Gilân et Âzarbayjân oriental, cartes et documents ethnographiques, traduit en persan par Farshtchiân Mozaffar Amin, Institut français de recherche en Iran, Bibliothèque iranienne, vol. 24, Téhéran, éd. Toûss, 1987.
- Al-e Ahmad Djalâl, Tât Neshin-hâye Boluk Zahrâ (Les Tâts du Bloc Zahrâ), Qom, éd. Jokan, 1ère édition, 2010.
- Anâseri Djâber, Mardomshenâsi va ravânshenâsi-e honari (Anthropologie et psychologie artistiques), Téhéran, éd. Esparak, 1ère édition, 1368 (1989).
- Golestâni, Rezâ, Etude sur le village de Derav (non publiée), 14 décembre 1986.
- Pourmand Hassanali ; Khazâie, Mohammad, "Tajalli-e sonnat dar me’mâri-e emrouz" (La manifestation de la tradition dans l’architecture moderne actuelle), Do faslnâmeh motâle’ât-e honar-e eslâmi (Remi semi-annuelle d’études sur l’art islamique), printemps-été 2005-2006, vol. 1, no. 2, pp. 51-68.

Notes

[1Anâseri Djâber, Mardomshenâsi va ravânshenâsi-e honari (Anthropologie et psychologie artistiques), Téhéran, Esperk, 1ère édition, 1368 (1989), pp. 133-135.

[2Villes de la province du Guilân.

[3En tâti : les habitants du village de Derav.

[4Depuis une vingtaine d’années, l’immigration en direction de la capitale augmente de façon croissante dans les villages de Shâhroud, et c’est la raison pour laquelle le persan est plus couramment parlé dans cette vallée, surtout dans les villages d’Asbu, de Derav, et la ville de Kolur, que dans les villages d’autour de la Caspienne où l’émigration se fait plutôt au sein de la région elle-même.

[5Pourmand, Hassanali ; Khazâie, Mohammad, "Tajalli-e sonnat dar me’mâri-e emrouz" (La manifestation de la tradition dans l’architecture moderne actuelle), Do faslnâmeh motâle’ât-e honar-e eslâmi (Remi semi-annuelle d’études sur l’art islamique), printemps-été 2005-2006, vol. 1, no. 2, p. 57.

[6Le four était jadis l’une des parties essentielles de la maison. La pièce où il se trouvait faisait souvent office de cuisine, et les membres du foyer s’y réunissaient pendant l’hiver.

[7Préparé avec des aubergines, des tomates, des œufs et de l’ail.

[8Plat préparé avec des fèves, de l’aneth, des œufs et de l’ail.

[9Plat fait à base de noix et de viande, accompagné d’une sauce de prunes sauvages ou de concentré de grenade.

[10Sorte de potage dont les principaux ingrédients sont les fruits de l’églantier, des noix, des fèves, des abricots secs, du riz, et des épinards.

[11Potage à base de babeurre, de riz, d’épinards et d’ail.


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