N° 129, août 2016

Les classes sociales
chez les zoroastriens


Traduit par
Zeinab Golestâni

Fatemeh Zargari


L’histoire de toute société se définit, sous la plume de certains penseurs, par rapport à l’histoire de la lutte des classes, ceux-ci s’efforçant de la relier à la division sociale au travail. De fait, certaines sociétés ont recours à des critères comme l’industrie et la technique, ou encore le revenu et la richesse pour mettre cette division en œuvre. L’apparition des classes sociales en Iran s’accompagne, selon les périodes, de la formation d’institutions sociales telles que le nmâna (domicile), le wis (village), le zento (clan), et le dahyou (daiñhav en avesta) (pays). Et ce fait s’accentue notamment lors de la rencontre avec des tribus ou peuplades étrangères.

Livre sacré des zoroastriens, l’Avesta est le texte iranien le plus ancien abordant notamment la question des classes sociales en Iran. Malgré les nombreuses modifications qu’il a subies plusieurs siècles après sa rédaction, ce livre se voit conférer une certaine homogénéité à partir de l’époque sassanide. Cependant, même s’il ne reste aujourd’hui que le quart de cet ouvrage volumineux, il nous donne des renseignements précieux sur les classes de la société zoroastrienne de l’époque. La plupart des sources islamiques relient le système des castes prédominant en Perse ancienne, ainsi que le zoroastrisme, à Djamshid, roi légendaire iranien. « C’est lui, le premier qui fabriqua les armes, de bois et de pierre. Il forgea l’épée, la baïonnette et le surin, et inventa la toile de coton et la soie de diverses couleurs… Il divisa les hommes en quatre groupes : les sages et les instructeurs, les troupiers, les agriculteurs, et les artisans, et il ordonna à chaque groupe de ne s’occuper que de ses propres affaires. » [1] 

La société iranienne préislamique apparaît comme une société de castes, essentiellement hiérarchisée, où la propriété et la tribu jouent un rôle de premier plan. [2] De fait, les Aryens n’avaient jamais vécu, avant leur migration massive en Aryana Vejah, dans le cadre d’une société régulée par le système de castes, qui est visiblement le résultat de la migration progressive de ce peuple en Inde et sur le plateau iranien, de leur rencontre avec les tribus indigènes et, au bout du compte, du mélange racial entre les migrants et les indigènes ; phénomène plus visible chez les migrants indiens. [3]

C’est dans cette perspective que l’Avesta [4], livre sacré des zoroastriens, se veut le témoin de la hiérarchie prédominante au sein de la société humaine de l’Iran ancien. Dans ce livre, les hommes se divisent, selon leur classe sociale, en trois groupes différents, dont le premier comprend les mobeds (prêtres zoroastriens), les hirbads (clercs zoroastriens chargés de l’enseignement des sciences religieuses), les moghs (mages zoroastriens), les instructeurs, les artistes [5] et les scientifiques, ceux-ci étant nommés dans l’Avesta les « Âsrõn » (gardiens du feu). Nommés « ra•ae shtar » (maréchaux possédant le char, ou montés sur un char), les guerriers et les généraux constituent le deuxième groupe. [6] En tant que troisième groupe, les paysans et les agriculteurs sont appelés wâstaryôxshounit. [7] La XIXe partie des Yasna évoque une seule fois l’existence d’une quatrième classe, Hu-tuxshân ou Huiti, dont font partie les artisans. [8]

Scène d’audience montrant le légendaire roi Djamshid, details

Afin de désigner ces quatre groupes, la littérature du moyen persan recourt également aux termes « Âsournân », « Arteshtârân », « Wâstaryôshân », et « Hu-tuxshân ».
 [9] Ces sources comparent en outre ces quatre groupes au corps humain. Ainsi les ecclésiastiques constituent-ils la tête de ce corps, les troupiers les mains, les paysans le ventre et les artisans les pieds. [10] Cette hiérarchie quadruple apparaît aussi dans le livre sacré des Indiens, le Véda, où l’on parle des brahmanes (prêtres), des kshatriyâ (guerriers), des vaishyâ (paysans) et des sudrâ (serfs)
 [11], ce qui démontre la longue histoire des castes sociales chez les Aryens.

Le rôle de chaque caste est de plus défini dans le livre de Menog-i Xrad (Esprit de la sagesse) où l’Esprit de la Sagesse personnifiée (Menog-i Xrad) répond aux questions d’un personnage symbolique nommé Danag (sage). Ancré dans les questions portant sur les défauts de chaque groupe, un système de normes sociales déterminant les limites et les frontières de chaque caste est proposé par ce livre. Ainsi l’innovation en matière de religion, l’avidité et le détachement vis-à-vis des rites caractérisent la classe ecclésiastique ; la perfidie, la tyrannie, la violence, l’arrogance et la déconsidération sont considérées comme les fautes les plus graves des militaires ; l’envie, l’ignorance, et la malice constituent les vices de la couche paysanne ; et enfin, l’incrédulité, l’ingratitude et la maladresse sont les principaux défauts des artisans. [12] En outre, toutes ces classes et autorités ne sont pas seulement responsables vis-à-vis d’Ahourâ Mazdâ, des Amesha Spenta e, des Yazatas, mais aussi à l’égard du peuple. [13] 

A l’intérieur de ces castes, il existe d’ailleurs d’autres catégories sociales. La caste ecclésiastique est ainsi composée des dâzvars (juges), des théologiens, à savoir les mobeds, les hirbads, les dabirs (instructeurs) et les mogh andaz bad (mages-guides). De même, la caste guerrière est subdivisée en deux parties, à savoir la cavalerie et l’infanterie, dont chacune possède ses propres responsabilités ainsi que ses propres niveaux. [14] La société zoroastrienne ne prête pas beaucoup d’attention à la quatrième caste, c’est-à-dire les Hu-tuxshân ou les artisans. D’une part, l’absence d’un statut social particulier pour cette couche, et d’autre part, leur classification à côté des paysans sous la présidence de « wâstaryôshbadh » [15] ainsi que les rares allusions à cette classe dans les sources zoroastriennes telles que le Visprad et le Menog-i Xrad, témoignent toutes de l’indifférence de la société zoroastrienne vis-à-vis de la classe artisane, des marchands et des commerçants. [16]

Hérodote et Quintus Curtius considèrent cette composition sociale comme une légende enracinée dans les sources scythes où les outils tels que la faucille, la lance, l’arc et la charrue représentent dans leurs sens symboliques les trois castes distinctes, à savoir les ecclésiastiques, les troupiers, et les paysans.
 [17] 

C’est à l’époque sassanide (227-651) que le système de castes, basé sur un fond théorique zoroastrien, est modifié par les rois sassanides détenant le pouvoir grâce à la religion - la dynastie sassanide est à l’origine une dynastie de mobed -, et disparait même sous la forme décrite ci-dessus, du fait d’intrigues dans le domaine de la religion. Une nouvelle organisation sociale des classes vient remplacer l’ancien système. Elle s’appuie, à l’instar du passé, sur quatre bases, mais avec quelques différences. Ainsi la troisième caste est désormais celle des instructeurs, alors que la quatrième comprend en même temps les paysans et les artisans. Les quatre castes sont donc les ecclésiastiques, les troupiers, les employés et le public, celui-ci comprenant les paysans, ainsi que les artisans. [18] 

Une lettre du grand prêtre de l’époque d’Artaxerxès Ier, fondateur de la dynastie sassanide, explique parfaitement l’existence des quatre classes prédominant la société iranienne. [19] Les propos de Shâpour Ie, l’un des plus importants rois sassanides, gravés sur l’inscription de Hâji Âbâd, ainsi que les leçons de l’empereur Nasreh inscrites sur l’épigraphe de Paikuli témoignent avec clarté de la présence de l’aristocratie et des classes sociales de l’époque sassanide [20] où le système de castes est doté d’une si grande importance que chaque classe possède un feu sacré et un temple du feu qui lui est propre.

Bas relief de Kartir, grand prêtre zoroastrien à Naqsh-e Radjab,
époque sassanide

Le système de castes et ses diverses hiérarchies se transforment au fil du temps en un obstacle pour la dynamique sociale. Censé maintenir son propre statut hiérarchique [21], personne n’avait le droit de changer sa classe, sauf dans certains cas, processus sur lequel revient le Menog-i Xrad, l’un des derniers ouvrages de l’époque sassanide. Le Menog-i Xrad décrit précisément les rôles les plus importants de chaque caste. Les ecclésiastiques sont chargés de la sauvegarde parfaite de la religion, ainsi que de l’adoration et de la vénération des dieux. Ils doivent aussi guider les fidèles pour faire le bien, et les dissuader du mal en vue de les préserver de l’Enfer. Les membres de la deuxième caste, les troupiers, sont en charge de la guerre contre l’ennemi, et de la protection des villes et des habitants de leur pays. La culture et la meilleure utilisation possible de la terre sont les responsabilités les plus importantes de la caste paysanne. Les artisans et les manœuvres ont aussi pour tâche de ne s’occuper que des activités qu’ils maîtrisent, de les accomplir à la perfection, et de demander un salaire légal correspondant à leur travail. [22] Dans le système de castes, la classe est indépendante de l’individu, celui-ci déterminant les conditions de sa vie sociale par rapport aux conditions hiérarchiques de la classe à laquelle il appartient. [23] Strabon, le géographe grec, souligne la différence qui existe entre le vêtement luxueux des aristocrates iraniens et l’humble habit du peuple des classes inférieures. La caste détermine même le comportement social de chaque individu, ainsi qu’on peut le constater sur les inscriptions royales de l’époque achéménide. [24] Le bornant aux règles et aux lois strictes, le système de castes empêche de fait l’épanouissement et la créativité de l’individu.

La hiérarchie sociale et la caste régnant sur la société iranienne disparaissent définitivement après l’invasion arabe et l’islamisation du pays.

* Doctorante en Histoire de l’Iran à l’époque islamique, Université Shahid Beheshti

    Bibliographie :

    - Avesta, Yasna (1e partie), commenté par Ebrâhim Pourdâvoud, Vol. III, Téhéran, Negâh, 2015.

    - Bal’ami, Abou Ali Mohammad, Târikh-e Bal’ami (tarjomeh-ye târikh-e Tabari) (Chroniques de Bal’ami (traduction de Chroniques de Tabari)), introduction de Mohammad Javâd Mashkour, Téhéran, Donyâ-ye Ketâb, 2011.

    - Bayâni, Shirin, Din va dolat dar ahd-e sâssâni va chand maghâleh-ye digar (Religion et gouvernement à l’époque sassanide, suivi d’autres articles), Téhéran, Jâmi, 2001.

    - Briant, Pierre, Vahdat-e siyâsi va ta’âmol-e farhangi dar shâhanshâhi-ye hakhâmaneshi (titre original : Pouvoir central et polycentrisme), traduit en persan par Nâhid Foroughân, Téhéran, Akhtarân, 2007.

    - Christensen, Arthur Emanuel, Irân dar zamân-e sâssâniyân (L’Iran à l’époque sassanide), traduit par Rashid Yâsemi, Vol. VIII, Téhéran, Donyâ-ye Ketâb, 1996.

    - Daryâyi, Touraj, Shâhanshâhi-ye sâssâni (L’Empire sassanide), traduit par Mortezâ Sâgheb Far, Téhéran, Ghoghnous, 2004.

    - Duchesne-Guillemin, Jacques, Din-e Irân-e Bâstân (La religion de l’Iran ancien), traduit en persan par Royâ Monajjem, Téhéran, Fekr-e Rouz, 1996.

    - Ensâfpour, Gholâm Reza, Târikh-e zendegi-ye eghtesâdi-ye roustâyiyân va tabaghât-e ejtemâ’i-ye Irân az dorân-e mâ-ghabl-e târikhi tâ pâyân-e sâsâniyân (Histoire de la vie économique des paysans et des classes sociales en Iran de l’époque préhistorique jusqu’à l’époque sassanide), 2e éd., Téhéran, Andisheh, 1976.

    - Ghadyâni, Abbâs, Târikh, farhang va tamaddon-e Iran dar doreh-ye âriyâ-hâ va mâd-hâ (Histoire, culture et civilisation persanes à l’époque aryenne et mède), Téhéran, Maktoub, 2005.

    - Gurvitch, Georges, Motâle’âti darbâreh-ye tabaghât-e ejtemâ’i (Etudes sur les classes sociales), traduit en persan par Bâgher Parhâm, Vol. III, Téhéran, Sepehr, 1979.

    - Kiyân Râd, Hossein, Jâme’e va eghtesâd-e asr-e sâssâni (Société et économie à l’époque sassanide), Téhéran, Sokhan, 2006.

    - Menog-i Khrad (Esprit de la sagesse), traduit par Ahmad Tafazzoli, 2e éd., Téhéran, Tous, 1985.

    - Na’mâni, Farhâd, Takâmol-e Feodalism dar Irân (Evolution du féodalisme en Iran), Vol. I., Téhéran, Khârazmi, 1979.

    - Tabari, Mohammad Ibn Jarir, Târikh-i Tâbari (Tarikh al-rosoul wa-l-molouk) (Chroniques de Tabari (Chroniques des prophètes et des rois)), traduit en persan par Abolghâsem Pâyandeh, Vol. I, Téhéran, Asâtir, 1973.

    - Tafazolli, Ahmad, Jâme’e-ye sâssâni : sepâhiyân, kâtebân va dabirân, dehghânan (La société sassanide : Troupiers, scribes, instructeurs, paysans), traduit en persan par Shirin Mokhtâriyân et Mehdi Bâghi, Téhéran, Ney, 2006.

    - Târikh-e Hakhâmaneshi (Histoire achéménide), Heleen Sancisi Weerdenburg, Amélie Kuhrt (éditeurs), traduit par Mortezâ Sâgheb Far, Vol. II, Téhéran, Tous, 2009.

    -Vishofer, Josef, Irân-e bâstân (L’Iran ancien (de 550 av. J.-C. – 650 apr. J.-C.)), traduit par Mortezâ Sâgheb Far, Vol. IV., Téhéran, Ghoghnous, 2001.

Notes

[1Bal’ami, Abu Ali Mohammad, Târikh-e Bal’ami (tarjomeh-ye târikh-e Tabari) (Chroniques de Bal’ami (Traduction des Chroniques de Tabari)), Introduction par Mohammad Javâd Mashkour, Téhéran, Donyâ-ye Ketâb, 2011, p. 21 ; Tabari, Mohammad Ibn Jarir, Târikh-i Tâbari (Tarikh al-rosoul wa-l-molouk) (Chroniques de Tabari (Chroniques des prophètes et des rois)), traduit en persan par Abolghâsem Pâyandeh, Vol. I, Téhéran, Asâtir, 1973, pp. 117-118.

[2Briant, Pierre, Vahdat-e siyâsi va ta’âmol-e farhangi dar shâhanshâhi-ye hakhâmaneshi (titre original : Pouvoir central et polycentrisme), traduit en persan par Nâhid Forughân, Téhéran, Akhtarân, 2007, p. 82.

[3Ghadyâni, Abbâs, Târikh, farhang va tamadon-e Irân dar doreh-ye âriyâ-hâ va mâd-hâ (Histoire, culture et civilisation persanes à l’époque aryenne et mède), Téhéran, Maktoub, 2005.

L’attention particulière portée par les Aryens (indiens et iraniens) à la question du système de castes se reflète directement dans leur conception des dieux, et cela à partir de la théorie de Trois fonctions. (Duchesne-Guillemin, Jacques, Din-e Irân-e Bâstân (La religion de l’Iran ancien), traduit en persan par Royâ Monajjem, Téhéran, Fekr-e Rouz, 1996.)

[4Livre sacré des zoroastriens, l’Avesta se compose de cinq parties intitulées Yasna (sacrifice), Yashts (Hymnes sacrificiels), Visprad (Toutes les normes, [Prière à] tous les protecteurs), Videvdâd (Vendidad, La loi contre les méchants, Loi de rupture avec les démons), Korda Avesta (Khorda Avesta, Petit Avesta, Avesta bref). Comprenant l’ensemble des prières et des préceptes du zoroastrisme, ce livre est attribué à Zoroastre, le prophète de l’Iran. Partie la plus ancienne de l’Avesta, les Gâthâ ou les récitations de Zoroastre constituent la majeure partie des Yasna.

[5Le terme « hunara (honar) » est un mot ancien employé dans les textes avestiques et pehelvis, notamment dans les Gathas où se trouvent les traces les plus anciennes de ce mot. Celui-ci est dans la langue avestique composé de deux mots, le premier étant « hu » (équivalent de « nikou » (adjectif) et « nikouyi » (nom) en persan qui signifient le « bon », et la « bienfaisance ») et le deuxième « nar » (équivalent de « tavân » (nom) et « dalir » (adjectif) en persan, signifiant la « force » et le « courageux »). Aussi, le mot « hunaravant » (qui veut dire « honarmand » en persan et qui s’emploie aujourd’hui au sens de l’« artiste »), désigne dans les textes anciens persans, l’adjectif « moral » (akhlâqi). Dès lors, l’artiste est celui qui possède tous les bons attributs et toutes les vertus morales. (Voir Vandidad, op. cit., 19 /30 et aussi ; Avesta : Yashts, the Sacred Books of the Parsis, ed. Karl F. Gledner Stuttgart, 1986, 16/1.) (traductrice)

[6Tafazolli, Ahmad, Jâme’eh-ye sâssâni : sepâhiyân, kâtebân va dabirân, dehghânan (La société sassanide : troupiers, scribes, instructeurs, paysans), traduit en persan par Shirin Mokhtâriyân et Mehdi Bâghi, Téhéran, Ney, 2006, p. 13.

[7Avesta, Yasna (1e partie), commenté par Ebrâhim Pourdâvoud, Vol. III, Téhéran, Negâh, 2015, p. 157.

[8Christensen, Arthur Emanuel, Irân dar zamân-e sâssâniyân (L’Iran à l’époque sassanide), traduit par Rashid Yâsemi, Vol. VIII, Téhéran, Donyâ-ye Ketâb, 1996, p. 149 ; Ensâfpur, Gholâm Reza, Târikh-e zendegi-ye eghtesâdi-ye roustâyiyân va tabaghât-e ejtemâ’i-ye Iran az dorân-e mâ-ghabl-e târikhi tâ pâyân-e sâsâniyân (Histoire de la vie économique des paysans et des classes sociales en Iran de l’époque préhistorique jusqu’à l’époque sassanide), 2e éd., Téhéran, Andisheh, 1976, p. 129.

[9Ghadyâni, op. cit., p. 99.

[10Na’mâni, Farhâd, Takâmol-e feodalism dar Iran (Evolution du féodalisme en Iran), Vol. I., Téhéran, Khârazmi, 1979, p. 376.

[11Ghadyâni, p. 99.

[12Menog-i Khrad (Esprit de la sagesse), traduit par Ahmad Tafazzoli, 2e éd., Téhéran, Tous, 1985, p. 77.

[13Bayâni, Shirin, Din va dolat dar ahd-e sâssâni va chand maghâleh-ye digar (Religion et gouvernement à l’époque sassanide, suivi de quelques autres articles), Téhéran, Jâmi, 2001, p. 36.

[14Christensen, op. cit., p. 151.

[15Na’mâni, op. cit., p. 376.

[16Daryâyi, Touraj, Shâhanshâhi-ye sâssâni (L’Empire sassanide), traduit par Mortezâ Sâgheb Far, Téhéran, Ghoghnous, 2004, pp. 153-156.

[17Duchesne-Guillemin, op. cit., p. 220.

[18Christensen, op. cit., p. 150.

[19Kiyân Râd, Hossein, Jâme’e va eghtesâd-e asr-e sâssâni (Société et économie à l’époque sassanide), Téhéran, Sokhan, 2006, p. 15.

[20Vishofer, Josef, Irân-e bâstân (L’Iran ancien (de 550 av. J. –C. – 650 apr. J. –C.)), traduit par Mortezâ Sâgheb Far, Vol. IV., Téhéran, Ghoghnus, 2001, p. 213.

[21Tabari, op. cit., p. 118 ; Bal’ami, op. cit., p. 21.

[22Menog-i Xrad], op. cit., pp. 48, 49 ; Na’mâni, op. cit., p. 376.

[23Gurvitch, Georges, Motâle’âti darbâreh-ye tabaghât-e ejtemâ’i (Etudes sur les classes sociales), traduit en persan par Bâgher Parhâm, Vol. III, Téhéran, Sepehr, 1979, p. 36.

[24Briant, op.cit., pp. 84-83.


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