N° 170, janvier 2020

Khosrow et Farhâd, la double image de l’amoureux chez Nezâmi


Saeid Khânâbâdi


L’a littérature se nourrit toujours d’amour. L’amour de Dieu, l’amour de la patrie, ou l’amour de la femme bien-aimée, sans parler du penchant exprimé pour le vin qui constitue surtout, dans la littérature persanophone, un symbole et un catalyseur métaphorique servant à extérioriser les sentiments intérieurs. À cette liste, on peut également ajouter une cinquième option : l’amour de l’amour, qui se définit comme l’une des particularités souvent la moins étudiée de la poésie iranienne. [1]

L’amour de Dieu est une thématique très présente dans les poèmes et la prose gnostiques des grands maîtres comme Attâr, Molânâ, Saadi et Hâfez. L’amour de la patrie a donné naissance à la littérature épique de Ferdowsi, le porte-drapeau du patriotisme perse. L’amour de la femme et du vin constitue le leitmotiv des œuvres lyriques et parfois profanes de poètes comme Khayyâm.

Bahrâm assiste à une fête à la cour. Miniature datant de 1570. Musée d’histoire de l’Azerbaïdjan à Bakou (République d’Azerbaïdjan).

La littérature iranienne compte également des poètes qui ne peuvent être aisément catégorisés. Nezâmi (1141–1209) en est un bon exemple. Dans son premier chef-d’œuvre, Le Trésor des mystères, Nezâmi traite d’éthique et de philosophie, sur le modèle d’Attâr. Dans Les Sept portraits, il aborde une épopée en évoquant les aventures et exploits du roi Bahrâm, tout en parlant des nombreux amours de ce célèbre chasseur d’onagre. Son Livre de la Raison fait allusion aux récits éducatifs et aux anecdotes de « sagesses » de Saadi et de Molânâ. Dans son Livre de l’Honneur, Nezâmi marie l’histoire et la fiction et rejoint la longue liste des auteurs iraniens qui ont traité de la vie imaginaire d’Alexandre le Macédonien. [2] En bref, Nezâmi se rappelle de tout ce qui était dit avant lui et annonce tout ce qui sera dit après lui. On constate que, par exemple, les grands poètes comme Jâmi, Amir Khosrow Dehlavi, Orfi Shirâzi, Vahshi Bafghi et Hâtefi se sont clairement inspirés de lui. [3] Le langage polychronique de Nezâmi ne se limite pas à reprendre un lexique utilisé dans la littérature iranienne de l’époque islamique, et reste fortement attaché à la tradition littéraire de la Perse antique. Nezâmi évoque même explicitement dans ses poèmes que certaines histoires ont déjà été racontées par des narrateurs anciens. [4] Néanmoins, la version nezâmienne de ces récits comme Khosrow et Shirin [5] diffère, dans certaines parties, des versions antérieures, par exemple de celle de Ferdowsi dans Le livre des Rois.

Bien que Nezâmi traite de genres variés, il semble devoir sa réputation internationale surtout à ses histoires d’amour légendaires. [6] Les couples amoureux qu’il a créés dans ses masnavi constituent la principale cause de son entrée au panthéon des plus grands poètes iraniens. Ses récits d’amour ont imprimé leur marque sur la culture persane. [7] En Iran, Leyli et Majnoun continuent ainsi à symboliser, même aujourd’hui, le sommet de la relation amoureuse. Les sacrifices de Farhâd pour Shirin ont été repris, à maintes reprises, par d’autres auteurs et poètes iraniens des siècles postérieurs, en vue d’exprimer les souffrances de l’amoureux sur le chemin périlleux de l’amour. Les aventures amoureuses du roi Bahrâm dans Les Sept Portraits rappellent la version charnelle et passagère de l’amour, et nous enseignent que Nezâmi n’a jamais voulu contester cette forme d’amour trop souvent condamnée dans la pensée iranienne. En bref, Nezâmi est considéré comme le poète de l’amour. Il le traite sous tous ses aspects, sous toutes ses formes. L’amour des princes et l’amour des pauvres. L’amour terrestre et l’amour céleste. L’amour fou et l’amour sage. L’amour interdit et l’amour conventionnel.

Farhâd rencontre Shirin. Miniature du poème de Nezâmi

Dans ce sens, le recueil amoureux le plus réussi de Nezâmi est sans doute le long masnavi de Khosrow et Shirin. Le poète de Ganjeh consacre 16 ans de sa vie à écrire ce chef-d’œuvre de 6150 distiques. Dès le début, dans la douzième partie de ce livre qui en compte 121, même avant de commencer son histoire, Nezâmi parle directement de la question de la définition de l’amour, et évoque son caractère sublime et son rôle dans la vie humaine. Mais l’amour se base sur un rapport psychologique formé de deux protagonistes : l’amant et l’aimé. La genèse et le développement des rapports émotionnels entre ces deux éléments constituent la trame basique d’une romance littéraire. C’est dans la façon dont il la tisse et la développe que se trouve le génie incontestable de Nezâmi dans Khosrow et Shirin. [8]

Cette romance du XIIème siècle est l’histoire de l’amour partagé entre le roi sassanide Khosrow II (570-628) et Shirin, une princesse arménienne. Farhâd, un autre prétendant de Shirin, n’a apparemment qu’un rôle secondaire dans le récit. Son histoire est seulement citée dans neuf parties du livre. Il est l’architecte à qui Shirin confie des projets de construction et d’aménagement pour son palais et ses jardins. Farhâd apparaît comme un rival sérieux pour Khosrow. L’histoire de l’amour de Farhâd et son sort tragique est tellement populaire que même dans certains manuscrits du livre de Nezâmi, les scripts ont préféré le titre de "Shirin et Farhâd" pour nommer cet ouvrage légendaire de la littérature iranienne.

Le recueil Khosrow et Shirin [9] s’appuie surtout sur le triangle entre les amoureux Khosrow et Farhâd et l’aimée, Shirin. Les autres protagonistes de l’ouvrage ont un rôle plus secondaire dans le récit de Nezâmi. Pourtant, si on parle du thème de l’amour, on doit aussi évoquer deux autres personnages féminins du récit, Maryam et Shekar, dont les actes et les propos expriment d’autres points de vue sur la relation amoureuse. [10] En se focalisant sur Khosrow et Farhâd, les deux personnages-clé masculins de Nezâmi, cet article se propose d’étudier les deux images de l’amoureux que le poète de Ganjeh expose dans son livre. Cette comparaison nous conduira vers une double définition du concept de l’amoureux idéal d’après Nezâmi.

Débat entre Khosrow et Farhâd, extrait du livre Khamseh, Khosrow et Shirin de Nezâmi, Walters Art Museum

Parlons d’abord des parties du récit où ces deux amoureux de Shirin s’affrontent. Dans son article "Shirin et Farhâd" paru dans La Revue de Téhéran, Maryam Devolder résume ainsi les passages du livre de Nezâmi qui traitent de la rivalité entre les deux prétendants de Shirin : "C’est ici qu’apparaît un nouveau personnage, Farhâd, tailleur de pierres réputé pour ses travaux extraordinaires. Khosrow fut vite mis au courant de l’amour de Farhâd pour Shirin et décida de se débarrasser de ce concurrent en lui offrant de l’or, des pierres précieuses et en lui confiant des travaux infinis qui l’éloignèrent de la cour de Shirin. Après un long dialogue entre les deux prétendants, Khosrow obligea Farhâd à creuser une route dans la montagne de Bisetûn pour permettre le passage des caravanes de commerce. Farhâd accepta à condition que Khosrow, une fois le travail terminé, renonce définitivement à cet amour. Pendant ce temps, Shirin apportait de temps en temps à Farhâd, un bol de lait pour lui redonner des forces. Un jour, son cheval, épuisé par la charge de pierres précieuses qu’il transportait, mourut dans la montagne. Farhâd porta alors le cheval et la cavalière sur son dos jusqu’au château. Khosrow, qui apprit cette aventure et qui vit que les travaux de Farhâd étaient en train de parvenir à leur fin, comprit qu’il était sur le point de perdre Shirin. Il envoya donc un messager qui annonça à Farhâd la mort de Shirin. Ne pouvant supporter cette perte, Farhâd se jeta aussitôt du haut de la montagne et mourut sur le coup." [11]

Le déroulement des faits convainc le lecteur de catégoriquement condamner Khosrow. Mais l’affaire est plus complexe. Khosrow aussi éprouve un amour vrai pour Shirin, et c’est lui qui noue avec elle une relation amoureuse. C’est lui, alors qu’il est encore prince et non pas roi, qui quitte la capitale de l’Empire pour se rendre en Arménie pour rencontrer Shirin dont les beautés et les bontés lui ont été décrites par le peintre Shâpour. Et il semble que cet amour soit partagé par Shirin qui quitte, à son tour, l’Arménie pour retrouver Khosrow. Le rêve nocturne où Khosrow Ier, Anoushirvan le Juste, apparaît à son petit-fils en vue de lui annoncer l’amour de Shirin, est inclus dans le récit de Nezâmi, peut-être pour légitimer le sentiment de Khosrow en le renforçant par une attestation quasi-divine. Ces considérations empêchent de condamner Khosrow malgré son comportement discutable. Khosrow est un prétendant royal, un politicien. Il se montre comme un amoureux qui se veut vainqueur sans vouloir payer le prix exigé par l’amour. Même son titre populaire chez les Iraniens est Khosrow Parviz, qui signifie Khosrow le Victorieux. Il se fâche vite quand il se heurte au refus intelligent de Shirin. Il est opportuniste et arriviste, un peu immoral et libertin. Il supprime son rival par un acte lâche et honteux. En outre, Khosrow cherche un amour gratuit. Il ne se sacrifie pas pour son amante. Dans la partie 25, il rencontre Shirin se baignant dans une source. Il a alors un coup de foudre pour elle, même s’il avait déjà été fasciné par la beauté de Shirin avant de la rencontrer grâce aux descriptions de Shâpour. Nezâmi insiste ici sur l’attention que porte, sans pudeur, Khosrow aux qualités physiques du corps de Shirin. Ce fait empêche le lecteur iranien d’attribuer l’image de l’amoureux parfait à ce prince voyeur. Au début, Khosrow ne voulait peut être pas épouser Shirin, et espérait probablement une union passagère. Apparemment, son idée de construire un palais pour Shirin dans la ville de Kermanshâh doit se comprendre ainsi. Dans les parties 38 et 46 du livre de Nezâmi, les conseils de Mahin Banou adressés à sa nièce esquissent la stratégie que Shirin suivra en vue de gagner le cœur de Khosrow dans un aller-retour continuel entre le refus et la séduction. Dans la 41e partie et durant la nuit où Khosrow dévoile son désir intérieur, Nezâmi décrit cette politique du rejet et de la coquetterie que Shirin pratique habilement.

Shirin regarde le portrait de Khosrow, Khamseh de Nezâmi, école de Hérat

C’est seulement après les longs refus de la princesse arménienne que Khosrow se voit contraint d’accepter enfin le mariage conventionnel pour respecter la dignité de la noble Shirin. Mais jusque dans ce mariage, on peut retrouver des ambitions politiques de la part de Khosrow, car Shirin est l’héritière du trône de l’Arménie, pays pour lequel la Perse sassanide s’est confrontée à Rome puis à Byzance. Le mariage de Khosrow avec Maryam (Marie) la princesse byzantine (la fille de Maurice, l’empereur de Constantinople) était déjà une décision politique qui a facilité son retour au pouvoir en Perse. En s’appuyant sur le soutien militaire de l’Empereur byzantin, Khosrow retrouve son trône confisqué par le général Bahrâm Chubine. Le zoroastrien Khosrow et la chrétienne Maryam se marient, mais Khosrow n’a jamais vraiment aimé sa femme byzantine, et c’est peut-être ce qui permet de comprendre l’attitude de leur fils Shiruyeh (Ghobad II) à l’égard de son père. Après la mort de Maryam et son mariage avec Shirin, Khosrow voulait désigner son fils comme son successeur. Shiruyeh se révolte contre son père et le tue pour devenir roi de Perse. Outre les motivations politiques, les complots de la cour et, peut-être, le célèbre complexe d’Œdipe, la haine du fils contre le père était probablement le résultat de cette indifférence que Khosrow a toujours montré vis-à-vis de Maryam. Outre ces raisons, Nezâmi nous révèle que Shiruyeh aussi était captivé par la beauté de sa belle-mère Shirin et envisageait de l’épouser. En résumé, l’amour de Khosrow pour Shirin semble être calculé. Il ne se sacrifie pas pour son « aimée ». Il épouse Maryam mais, dans un geste à l’encontre de toute courtoisie, il demande à la reine de lui permettre d’inviter Shirin à la cour. Après la mort de Maryam, Khosrow se rend immédiatement à Ispahan chez la belle Shekar et son cortège de filles romaines et chinoises. D’après Mahin Banou, Khosrow dispose aussi de milliers de femmes dans son harem. Il avait également une autre épouse qui s’appelait Gordia, mais son nom n’est pas mentionné par Nezâmi. Gordia était la sœur du général Bahrâm Chubine et aida Khosrow à renverser le royaume de son frère. Donc, tout en cherchant l’amour de Shirin, le Roi ne se prive de rien.

Farhâd incarne l’opposé de cette tendance opportuniste et matérialiste. Lors de son dialogue avec le roi sassanide, il exprime clairement sa critique vis-à-vis de l’amour tel qu’il est défini par Khosrow. Farhâd ne reconnaît pas Khosrow comme un vrai amoureux. Farhâd symbolise à la perfection l’image de l’amoureux qui perd tout pour son aimée. Il se rapproche ainsi de Majnoun. Mais son erreur et son malheur résident dans le fait qu’il n’avait pas de Leyli face à lui. Dans le récit de Nezâmi, Farhâd se suicide après avoir entendu la fausse nouvelle de la mort de Shirin. [12]

Farhâd sculpte un canal de lait pour Shirin , folio de Khamseh de Nezâmi

 Le dialogue entre Farhâd et Khosrow dans le palais du roi sassanide est l’une des scènes du livre de Nezâmi qui montre parfaitement la différence des définitions de l’amour chez ces deux protagonistes amoureux. Dans ces 26 distiques de la partie 57, les répliques de Farhâd à Khosrow incarnent la définition purement iranienne de l’amour classique. Farhâd ne voit que Shirin. Il s’est déjà coupé de ce monde matériel et ne peut vivre sans l’amour de Shirin. Farhâd se perd dans son amour. Il se montre intransigeant face aux propositions de Khosrow. Le lecteur, en lisant ce passage du livre, va se ranger du côté de Farhâd en condamnant l’arrivisme de Khosrow. Le regard calculateur de Khosrow vis-à-vis de Shirin ne correspond pas à la conception de l’amour dans la littérature orientale. Khosrow est égocentriste. Son complot, qui aboutit à la mort de Farhâd, est cruel. Mais le lecteur sera surpris de constater que l’aimée de ces deux hommes préfère explicitement Khosrow. Shirin était une noble princesse qui partageait d’une certaine manière la définition Khosrowienne de l’amour. Elle aussi se révèle être une amante calculatrice. Elle attend que Khosrow monte sur le trône pour l’épouser. Et même quand elle se montre attentionnée à l’égard de Farhâd, par exemple quand elle lui apporte un bol de lait, le lecteur peut facilement discerner son objectif réel : il s’agit essentiellement d’une ruse féminine classique en vue de susciter la jalousie de Khosrow - un plan qui a fonctionné face à la personnalité ambitieuse et prétentieuse du roi sassanide, mais a abouti à la mort tragique de Farhâd.

Khosrow et Shirin, un manuscrit de Khamseh de Nezâmi, 1570

En résumé, la comparaison entre ces deux amoureux de Shirin dans l’ouvrage de Nezâmi nous conduit à choisir Farhâd comme modèle typiquement oriental et iranien de l’amoureux idéal. Mais l’origine royale de Khosrow, la descendance noble de Shirin, et l’amour que cette princesse arménienne éprouve à l’égard du roi sassanide attestent que c’est le couple Khosrow/Shirin qui forme l’intrigue essentielle de Khosrow et Shirin selon Nezâmi. À la fin du récit, Khosrow épouse Shirin mais meurt après le coup d’État du fils de Maryam. Shirin se suicide près du corps de Khosrow dans une scène qui nous rappelle le dénouement tragique de Romeo et Juliette de Shakespeare.

Farhâd incarne l’image éternelle de l’Amoureux iranien qui se sacrifie pour l’aimée. Mais il apparaît que l’amour ne se limite pas au sacrifice. Farhâd, sûr de son amour fidèle et digne, n’a pas prévu cette réaction de Shirin. Farhâd pensait que l’aimée choisit nécessairement l’amoureux le plus amoureux. Mais Shirin brise ce cliché, et refuse l’amour de Farhâd. Selon Shirin, Farhâd est un amant de second rang, et la princesse ambitieuse préfère l’amour calculé d’un vainqueur tel que Khosrow le Sassanide, le dernier roi puissant de l’Iran préislamique.

    Notes

    [1Bürgel Johann-Christoph, "The Romance" In Persian Literature, Bibliotheca Persica, New York, 1988.

    [3Safa Zabihollah, Anthologie de la poésie persane, XIe-XXe siècles, Traduit en français par Gilbert Lazard et Rémi Lescot, Gallimard/UNESCO, Paris, 2003.

    [4Par exemple, juste au début de la 14e partie de Khosrow et Shirin.

    [5 Martin Theodor Houtsma (1851-1943). Cet orientaliste néerlandais est le premier Européen à avoir traduit Khosrow et Shirin en français. En 1970, Henri Massé publie une autre traduction française de ce livre qu’il nomme Le roman de Chosroès et Chîrîn. Des traductions partielles de Khosrow et Shirin en français ont aussi été réalisées par Francis Richard, qui se base sur les fragments accompagnés des célèbres miniatures de la BNF qui représentent les scènes-clés du récit. Une pièce francophone de Khosrow et Shirin a aussi été créée par Mostafâ Adl (1882-1950), ancien président de l’Université de Téhéran et ambassadeur d’Iran en Suisse à l’époque des Pahlavis.

    [7Karami Mohammad Hossein, "Alchemy of Love : One of Nezâmi’s Universal Messages", In The International Journal of Humanities, Volume 21, Tarbiat Modares University, 2014, https://eijh.modares.ac.ir/article-27-10798-en.pdf

    [8Khalilollahi Shahlâ, Borjsâz Ghaffâr, "Study of love in Nezâmi’s Khosrow va Shirin on the basis of perspectives of Giddens, Danino and Evans", In Research Journal of Lyrical Literature, Volume 14, issue 27, University of Sistan and Balouchestan, 2016, http://jllr.usb.ac.ir/article_3156_en.html

    [9Nezâmi, Nezamoddine Abou Mohammad Elyâs ibn Youssef, Khosro va Shirin, Khosrow et Shirin, Révision de Hassan Vahid Dastgerdi, Éditions Zavvâr, Téhéran, 2008.

    [10Servatian Behrouz, Khosro va Shirin, Bureau des recherches culturelles, Collection "Que sais-je de l’Iran ?", Téhéran, 2004.

    [11Maryam Devolder, "Khosrow et Shirin", La Revue de Téhéran, numéro 17, avril 2007, http://www.teheran.ir/spip.php?article306#gsc.tab=0

    [12Dehghaniân Javâd, Farashâhi Negad Yasser, "A Deconctractional reading of Farhâd’s Carachter in Khosro and Shirin of Nizami", In Poetry Studies, Volume 7, Issue 2, Shiraz University, 2015, http://jba.shirazu.ac.ir/article_2567.html


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