La Revue de Téhéran | Iran



  • Entretien avec l’écrivain et photographe Gérard Macé (I)

    Afsaneh Pourmazaheri, Arefeh Hedjazi N° 28, mars 2008

    Gérard Macé est né en 1946 à Paris. Professeur de lettres, il a écrit une quinzaine de livres et publié plusieurs recueils de poésie. Il se distingue par un style particulier, inclassable, à mi-chemin entre la poésie et la prose. Qualifié de "poète essayiste" par la critique, il écrit, dans la lignée des grands écrivains français, des textes qui constituent autant d’interrogations sur les identités parallèles des êtres, la signifiance des symboles, la place des Autres dans l’imaginaire du Moi et le sens de (...)



  • Entretien avec Rezâ Khandân, écrivain et chercheur

    Tahmineh Sheybani N° 28, mars 2008

    Passionné de "culture populaire" et de folklore iranien, Rezâ Khandân est l’auteur du magistral Dictionnaire des contes persans comprenant vingt volumes, et dont seize ont déjà été publiés. Quand on l’interroge sur les raisons du choix d’un tel sujet, il affirme que les contes sont le reflet de ce qu’il qualifie de "culture populaire", et que la connaissance de cette dernière "aide en quelque sorte à la compréhension de l’âme de la société, ce qui peut être un moyen de créer un lien entre la littérature (...)



  • Fakhr-o-ddin As’ad Gorgâni

    Poète romancier et auteur de Vîss et Râmîn

    Monireh Sadat Borhani N° 28, mars 2008

    Fakhr-o-ddin As’ad Gorgâni est né à la fin du Vème siècle de l’hégire (Xème siècle) à Gorgân. Son pseudonyme est "Fakhri" et il est célèbre pour son éloquence et la grâce vivace de ses poèmes. Ce poète est en particulier célèbre pour les histoires qu’il met en scène dans ses recueils et plus particulièrement celle de Vîss et Râmîn. A l’origine, cette histoire est une très veille histoire pahlavi dont l’origine pourrait même se trouver dans les chronique achéménides. Vîss et Râmîn est donc rapportée en langue pahlavi (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 8)
    Le bleu de Natanz

    Vincent Bensaali N° 28, mars 2008

    Le paysage défile. A gauche, le désert, immense, quelquefois teinté de sel, capte le regard, le perd, pour le rendre à lui-même, à sa propre origine… A droite, une chaîne de montagne, imposante, comme un mur. Là, le regard est stoppé, il se brise sur elle, comme sur un miroir. A gauche, le silence, l’infini. A droite, l’écho, la limite. Au centre, un bus avalant la route asphaltée, en direction du sud-est. Il a laissé Kâchân, et file vers Yazd. Le soleil commence à donner sa franche lumière, créant des (...)



  • Izeh : capitale de l’Elam, berceau du peuple Bakhtiyâri

    Kiyanoush Limouchi
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 28, mars 2008

    La ville d’Izeh se situe au Khûzistân, au Nord-est du chef-lieu de la province, Ahvaz. A proximité des départements de Masdjed-Soleimân et de Bâq-Malek (Khûzistân), Izeh avoisine les deux provinces de Kohgîluyeh-Boyer’Ahmadi (Est) et Tchâhâr Mahâl-Bakhtiyâri (Nord). Selon les dernières divisions administratives, le département d’Izeh compte huit communes : Centre, Pione, Morqâ, Susan est, Susan ouest, Donbâléroud nord, Donbâléroud sud, et Dehdez. Le département d’Izeh a une superficie de 4035 km² et abrite (...)



  • Les Bakhtiyâris

    Babak Ershadi N° 28, mars 2008

    La tribu Bakhtiyâri est l’une des plus grandes tribus Lor de la région montagneuse du Zagros central. Les membres de la tribu Bakhtiyâri se considèrent comme les Grands Lors en opposition aux Petits Lors qui habitent dans la province du Lorestan (au nord) et de la province de l’Ilâm (ouest). L’historien Hamdollâh Mostofî a été le premier à mentionner le nom des Bakhtiyâris, dans son recensement des grandes tribus d’origine Lor.
    L’apparition du mot "Bakhtiyâri", dérivé du nom d’une tribu nomade de la (...)



  • Deux petites ailes orange

    Erfân Nazar-Âhâri
    Traduit par

    Afzal Vossoughi N° 28, mars 2008

    Personne ne le tenta, personne ne le trompa. Seul, il décida lui-même de cueillir la pomme, d’y mordre, puis de la jeter par terre. C’est lui seul qui décida de sortir du Paradis. Lorsqu’il se trouva derrière la porte, il s’arrêta un instant, comme s’il voulait dire quelque chose. Mais il ne dit mot. Dieu le prit par la main, lui donna une poignée de "libre arbitre" et lui dit : "Maintenant, va, prends ton chemin. Mais sache que tu t’es trompé. Pourtant, ce Paradis est ta propre demeure, et tu pourras (...)



  • Le nuage, la soie et l’amour

    Erfân Nazar-Âhâri
    Traduit par

    Afzal Vossoughi N° 28, mars 2008

    Tu t’appelles de mille noms. Parmi tous ces noms je préfère ’’Le Tendre’’ parce qu’il me rappelle le nuage, la soie, l’amour.
    Je me rappelle nettement que le jour où j’ai quitté le Paradis, mon corps était fait de "lumière", mes ailes de zéphyr. J’étais si tendre que je ne pouvais me tenir dans les poings du monde. Mais la terre était noire, ténébreuse et dure. Mes mains ont été souillées par sa noirceur et le pan de ma robe égratigné par sa dureté et de jour en jour, je fus de plus en plus ténébreux, goutte à (...)


  • Au Journal de Téhéran
    Sir Ahmad Ibn Issâ

    N° 28, mars 2008

    6 Bahman 131626 Janvier 1938
    ’’Quand donc la Loi de la Justice s’appliquera-elle à l’Univers ?", telle a été la pensée qui a traversé comme un éclair mon esprit en lisant un article de la revue World Petroleum du mois d’octobre, et où cette revue publiée à New-York parlait du pétrole de Bahreïn.
    Le World Petroleum donnait des détails sur le pétrole de Bahreïn, son
    importance, ses capacités, et sur la raffinerie de pétrole qui a été dernièrement installée.
    Dans cet article par lequel l’auteur voulait faire (...)



  • La dernière demeure

    Kourosh Assadi
    Traduit par

    Shahrzâd Mâkoui N° 28, mars 2008

    Kourosh ASSADI
    La porte se referme. Assis sur une chaise en bois dans l’obscurité, il regarde l’arbre, la couverture sur les épaules. L’arbre s’est courbé par la force du vent et de la pluie, et ses branches humides et longues balaient le sol et la fenêtre. Il est inquiet, inquiet parce qu’il s’est éloigné et qu’il est en retard. Lorsque le tonnerre gronde et que la chambre est baignée de lumière, il se couvre le visage avec les deux mains.
    Quand la chambre redevient noire, il retire ses mains de son (...)


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