La Revue de Téhéran | Iran



  • Culture populaire iranienne*
    Œuvre posthume de Sâdegh Hedâyat

    Katayoon Katouziyân N° 14, janvier 2007

    " Mais ces mêmes chansons populaires qui semblent ridicules, sont encore appréciées et chantées ; nous-mêmes nous les chantions quand nous étions enfants et aujourd’hui encore, nous aimons les entendre. Si elles étaient futiles, elles disparaîtraient certes. Or, dans leur survie, y a une énigme… "
    (Sâdegh Hedâyat)
    Sâdegh Hedâyat compte, sans aucun doute, parmi les premiers écrivains et chercheurs qui ont, sérieusement et scientifiquement, traité du folklore traditionnel iranien. Ainsi, il est (...)



  • Gustave Flaubert et son "cœur simple"

    Zahra Kassiri N° 14, janvier 2007

    Romancier français de l’école réaliste, Gustave Flaubert, rendu célèbre par son ouvrage Madame Bovary (1857), était un perfectionniste, ne faisant pas de distinction entre un sujet réputé " beau " ou " laid ". En effet, pour lui, tout était dans le style, ou " l’idée " : "L’idée existe seulement en vertu de sa forme", incluant des rythmes subtils et profondément réfléchis.
    Gustave Flaubert est né à Rouen dans une famille de médecins. Son père, Achille-Cléophas Flaubert, était chirurgien en chef à l’hôpital (...)



  • Ce doux sentiment, après trente années d’éloignement

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 14, janvier 2007

    Mohammad T. Zarindast, réalisateur, auteur, acteur et producteur international de films, est de retour en Iran après une trentaine d’années d’absence en vue d’y poursuivre ses activités de cinéaste. Au travers de plus de vingt films produits en Iran et aux Etats-Unis, Mohammad Zarindast a apporté, bien au-delà de nos frontières, la confirmation de son talent artistique. Il a également engagé une étroite collaboration avec son frère Alireza Zarindast, l’un des cadreurs les plus en vue de notre cinéma (...)



  • Sanâï Ghaznavi

    Mortéza Johari
    Traduit par

    Helena Anguizi N° 14, janvier 2007

    Sanaï Ghaznavi, de son vrai nom Almadjd Majdoud Ibn Adam, est né au Vème siècle (vers 456 de l’hégire) à Ghazneyn.
    Jeune, il fut le poète particulier de la cour et, au travers de ses poèmes, fit l’éloge des rois Ghaznavides. Cependant, un événement particulier bouleversa le cours de sa vie. Suite à ce changement soudain, il se rendit en pèlerinage à la Mecque et à son retour, il fut pris d’un profond dégoût pour les panégyriques et opta pour une vie retirée.
    Sa plus grande œuvre est Hadigheh Al Haghighat, (...)



  • Shab-e Tcheleh

    Morteza Johari
    Traduit par

    Maryam Devolder N° 14, janvier 2007

    La nuit de Yaldâ ou la première nuit de l’hiver, est la nuit la plus longue de l’année. A partir de cette nuit, les jours deviennent plus longs et le temps commence à se réchauffer. C’est pour cette raison que les Iraniens de l’antiquité appelaient la première nuit d’hiver "la nuit de la lumière" ou " la nuit de la naissance du soleil", qui était l’occasion de grandes festivités.
    Dans le calendrier iranien, cette fête se déroule en Dey (c’est-à-dire au mois de décembre), d’après le nom qui était donné au (...)



  • Le sofreh des prières du roi des fées

    Mireille Ferreira N° 14, janvier 2007

    Chaque année, au cours du mois de Rajab du calendrier lunaire arabe - le mois où tous les vœux se réalisent - les femmes originaires de la ville de Shushtar dans le Khuzestan, région située à la frontière de l’Irak sur le golfe Persique, se réunissent pour un rituel bien particulier. Il s’agit du Sofreh namâz-e shâh-e parioun, littéralement : Nappe de la prière du roi des fées, curieux mélange de religion chiite et de superstitions empruntant aux traditions du zoroastrisme et de son ancêtre le mithraïsme. (...)



  • Bam
    Une ville pittoresque située en plein désert

    Behnaz Khâdjavi N° 14, janvier 2007

    Arg-é Bam est le nom persan de la citadelle de la cité historique de Bam, qui fut l’un des plus beaux exemples d’édifice urbain de l’Iran préislamique, à l’instar de Persépolis. Vieille de près de deux mille ans, la forteresse de Bam constituait un riche témoignage de la vie des iraniens sous différentes époques de l’histoire, chacune de ses briques en reflétant les divers événements. En décembre 2003, un tremblement de terre ravagea cette merveille historique, détruisant ce vaste champ de rêves et de gloires (...)



  • Le parc national de Kavir

    Mortéza Johari N° 14, janvier 2007

    Apeine à 50 kilomètres au Sud-Est de Téhéran et loin des clameurs de la capitale, le parc national de Kavir s’étend sur des dizaines de kilomètres. Ce parc abrite notamment des espèces animales et végétales rares, et la pureté de son ciel à la nuit tombée en fait un lieu prisé par tous ceux qui aiment contempler la pureté d’un ciel étoilé.
    Ce parc s’étend sur près de 44 000 hectares, du lac de Sel au désert central. Outre les espèces animales protégées et les végétaux qu’il abrite, le parc national de Kavir (...)



  • L’oncle “H.”

    Azadeh Babaï-Fard
    Traduit par

    Maaike Bleeker, Shâhin Ashkân N° 14, janvier 2007

    La maison de grand-père est aussi grande que mystérieuse. Elle est séparée en deux parties ; l’une publique, l’autre privée. La chambre de l’oncle H., le cadet de la famille, se situe à l’extrémité de la section privée. Pour atteindre sa chambre, il faut traverser de longs et sombres corridors qui la séparent des chambres uniformes des autres membres de la famille. On a l’impression d’entrer dans un autre monde ; la grande bibliothèque en bois qui déborde de livres volumineux et anciens ressemble plutôt à (...)



  • Le Char

    Hossein Mortezaïan
    Traduit par

    Arefeh Hedjazi N° 14, janvier 2007

    C’est vrai ce qu’on dit ? Tu as vraiment avalé un char ? “lui demandai-je.”
    Il dit d’abord :
    “Hein ?”
    Puis il ajouta :
    “Oui, c’est vrai.
    Un vrai char ?!
    Oui.”
    Il ouvrait très grand la bouche quand il parlait.
    “Mais comment ?
    J’étais en train de crier… Tout d’un coup, j’ai vu qu’il était dans ma bouche.”
    Il plissa son visage.
    “C’était amer ! Ça avait un goût de brûlé.
    Mais comment peut-on avaler un char ?”
    Il rit.
    “Mais moi, je mange tout.
    Tout ?
    Ben oui. Ahmad me donnait toujours la (...)


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