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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Azadeh Feizi Najafi
Traduit par
Les nuits,
Je me tais avec toi
Et oublie ton souvenir
Les événements colorés de la vie.
Je me lasse des silences
Et n’ai pas l’incandescence de te voir.
Reste avec moi, au creux de mon existence que toi seule peux ranimer
Derrière cet avenir inutile se cache peut-être un événement neuf.
La froideur de ce silence brisé ressemble à un cri vert.
Dans l’espoir que les gazelles insoumises ornent de leur regard incurvé
L’entrée de la lune.
Ah !
Je sommeille, encore et toujours,
Tant que mes rires (...)
Nous fêtons cette année le centenaire de la Révolution Constitutionnelle iranienne.
Comme tant d’autres, cette Révolution commença sous le signe d’une simple prise de position contre l’absolutisme royal mais se termina par l’entrée en vigueur pour la première fois d’une assemblée représentative du peuple et de ses droits. Elle marqua un tournant profond et radical en faisant comprendre à la nation qu’elle peut toujours exiger le respect de ses droits.
Le14 mordad 1285 (1906), l’Iran se réveillait à un (...)
Au-delà des pressions de la rue et des événements de l’Histoire immédiate, une révolution est aussi le fruit d’un processus de maturation de certaines idées sur une période plus longue qui, bien que leur effet soit moins visible et observable, n’en ont pas moins une influence décisive lors de tout changement politique et social. Elle ne naît pas uniquement non plus de causes internes, qu’elles soient politiques, économiques, ou sociales, mais demeure souvent étroitement liée à des facteurs externes, (...)
Du 30 mars au 26 juin 2006, le Musée du Louvre a présenté les chef-d’oeuvres de l’art islamique des collections nationales du Qatar, qui embrassent le monde musulman de Cordoue à Samarkand. Les pièces sélectionnées sont parmi les plus représentatives de cette collection. Elles témoignent d’une civilisation variée et très riche, couvrant trois continents et treize siècles, du VIIe au XIXe. Ces objets, qui appellent à juste titre à la contemplation, manifestent le langage plastique par excellence de l’art (...)
" -… Et puis je vais te faire un cadeau…
Il rit encore.
Ah !petit bonhomme, petit bonhomme, j’aime entendre ce rire !
Justement ce sera mon cadeau."
Wolfgang Amadeus Mozart fit un grand cadeau à l’humanité en partageant la souffrance de son âme et de ses sentiments purs avec tous ceux qui savent écouter. Ses compositions dépassant à n’en pas douter toutes les frontières, volent et nous font voler, jusqu’à la planète où le petit prince vivait avec sa rose. Elles donnent naissance à des images (...)
Mohammad Taghi Bahâr est né dans la province du Khorassan, au nord-est de l’Iran, balayée par un vent de liberté après l’établissement du mouvement constitutionnel. Ce contexte politique le conduit à Téhéran où il devient l’un des défenseurs de ce mouvement.
Né en 1265 (1886) à Mashad, il passe son enfance et sa jeunesse à l’ombre de son père, Mohammad Kazem Sabouri, "Prince des Poètes " (titre honorifique octroyé à la personne responsable des affaires culturelles) auprès de la Fondation du Mausolée de l’Imam (...)
Avant d’enseigner au Collège de France où il a occupé, sur l’avis de Raymond Aron, la place de l’orientaliste Henri Laoust à la chaire de littérature arabe, André Miquel, qui aime être qualifié d’islamisant, était directeur de recherche à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
C’est en 1968 qu’il publie, dans la collection "Destins du Monde" dirigée par Lucien Febvre et Fernand Braudel, la première édition de sa grande synthèse intitulée L’Islam et sa civilisation. Cette édition a été suivie par d’autres dont (...)
Ad memoriam
Camarade, ami, frère, continuation de ma main fraternellement tendue, objet de tant d’autres vocables et de phrases ficelées qu’il ne sert à rien de dénouer, de dérouler, tellement tu es parti, tellement tu n’es plus là. Perdu dans le vague de l’éternel quotidien qui n’en finit pas de s’éterniser, j’ai guetté le moment propice où, libéré des contingences du calcul et des évitements, j’allais être libre de t’écrire à découvert. Qu’elle te convienne ou non, cette entorse à la logique naturelle de (...)
Tes Larmes sont tes armes !
Pourquoi pleures-tu Libanais ?
Pourquoi pleures-tu Palestinien ?
As-tu peur ?
Non, parce que mes larmes arrosent cette terre.
Pourvu qu’il pleuve un air de clémence
Sur la terre qui sent la mort,
Le sang, l’odeur de la guerre.
Pour que mes pleurs adoucissent le cœur des hommes !
Oui, la terre a si soif !
Les larmes coulent, elles arrosent
Une terre qui a si soif de Paix !
Nassima Chérif
ô Palestine ! Que de massacres et de destructions commises en ton nom (...)
Entretien avec Shahin Farhat
, N° 10, septembre 2006Dans les couloirs de la faculté de Beaux Arts de l’Université de Téhéran, des mélodies harmonieuses s’élèvent dans chaque recoin et les étudiants déferlent, instrument à la main. C’est au sein du département de la musique que l’on a rencontré le professeur Shahin Farhat, grand musicien et compositeur iranien. La composition de ses grandes symphonies lui a permis de renforcer l’amour de sa patrie. Il est également devenu une figure non négligeable de la musique en Iran.
Farzaneh Pourmazaheri : Comment et (...)
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