La Revue de Téhéran | Iran



  • Le concept d’odeur chez Hâfez

    Mohammad Ali Eslâmi Nodoushan
    Traduit par

    Zeinab Golestâni N° 162, mai 2019

    Travaillant sur la traduction de Baudelaire, il y a presque 10 ans, j’ai remarqué quelques aspects plus ou moins proches entre lui et Hâfez. Entre autres, l’odorat prodigieux des deux poètes. « Aucun poète ne bénéficiait d’un odorat aussi subtil que lui », dit-on à propos de Baudelaire. J’ai pensé à Hâfez comme celui qui possédait la même particularité dans la langue persane, ce à quoi j’ai fait allusion dans la préface de ma traduction. En fait, les recherches suivantes ont prouvé que je ne me trompais pas. (...)



  • Le parallélisme et le chiasme du Masnavi vus par le structuralisme synoptique du professeur Safavi

    Saeid Khânâbâdi N° 162, mai 2019

    Depuis la rédaction du Masnavi au XIIIe siècle, ce chef-d’œuvre de la littérature persane a fait l’objet de milliers de critiques et analyses dans divers domaines et selon des perspectives variées. Les critiques littéraires et les maîtres de la philosophie et de la sagesse, en Orient aussi bien qu’en Occident, ont toujours essayé de mettre à jour les innombrables dimensions de cette œuvre riche de Molânâ Jalâleddin Mohammad Balkhi dit Rumi (1207-1273). Surtout après les multiples traductions du Masnavi en (...)



  • La question du roman dans
    Jacques le fataliste de Diderot

    Seyyed Behdâd Ostowân N° 162, mai 2019

    Jacques le fataliste et son maître de Denis Diderot est écrit de 1765 à 1784 et paraît en intégralité en 1796 à Paris, à une époque où le roman était un genre en quête de légitimation et de définition, avant de devenir le genre dominant au XIXe siècle. Un grand nombre d’écrivains de l’époque, de l’Espagne à la Grande-Bretagne et de l’Allemagne à la France, ont réfléchi sur ce que le roman est ou doit être. Le roman se trouvait face au dilemme de continuer ou de refuser l’ordre esthétique traditionnel (notamment la (...)



  • Le Mâzandarân,
    une province plus historique que l’Histoire

    Saeid Khânâbâdi N° 161, avril 2019

    Au deuxième étage du Musée national d’Iran, avant d’entrer dans la partie concernant la période historique qui commence par les découvertes des collines archéologiques et continue par les trésors de l’époque élamite, sont exposés des objets découverts dans les grottes préhistoriques fouillées par les anthropologues iraniens et étrangers un peu partout en Iran. L’on y trouve des pierres taillées, des petites figurines, des morceaux de squelettes humains et des ossements d’animaux chassés par les premiers (...)



  • Mâzandarân : un paradis terrestre

    Marzieh Khazâï N° 161, avril 2019

    Introduction
    Le Mâzandarân est une province du nord de l’Iran. En raison de sa position géographique, de sa nature exceptionnelle, de son patrimoine historique, de ses divertissements aquatiques, et autres attraits, elle possède un grand nombre de sites touristiques très connus en Iran. C’est la raison pour laquelle, cet article vise à présenter cette province, tout en expliquant ses différents aspects historique, naturel et distrayant.
    La situation géographique
    Le Mâzandarân dont l’ancien nom (...)



  • Saghânefâr, exemple de l’architecture régionale et religieuse*

    Fattâneh Mahmoudi
    Adaptation et traduction :

    Zeinab Golestâni N° 161, avril 2019

    Les mots saghâtâlâr ou saghânefâr désignent des constructions en bois dans la province de Mâzandarân pour des usages rituels et religieux. Ces édifices possèdent une architecture indigène propre à cette province. Marqués par une infrastructure volumineuse en bois, ces bâtiments à deux étages se trouvent d’habitude dans les environs des sanctuaires, des tekkyehs, et des cimetières. Les deux étages sont reliés par une échelle ou un escalier en bois qui est généralement construit à l’extérieur du bâtiment. En (...)



  • Râmsar, la Belle au bois dormant

    Saeid Khânâbâdi N° 161, avril 2019

    “En partant de Roudsar, on fait encore six lieues avant d’entrer dans le Mâzandarân, dont le premier bourg de ce côté est Sakhtsar. On remarque aussitôt une différence de costume. Au lieu des bonnets cylindriques et des petites calottes des Guilâniens, ceux-ci ont la tête couverte d’un cône bas et pointu fait en peau d’agneau ou en drap de laine brune que l’on fabrique dans le pays ; le surtout et le pantalon sont de la même étoffe. On planta, en notre honneur, un arbuste dont les branches étaient ornées (...)



  • Les routes et leur construction
    dans la Perse antique

    Manoutchehr Ehtechâmi
    Résumé et traduction :

    Khadidjeh Nâderi Beni N° 161, avril 2019

    Les recherches archéologiques montrent que les Iraniens connaissent, depuis longtemps, les charrettes et les chariots. Depuis l’invention de la roue vers 3500 avant J.-C., l’homme a dédié cet outil, plein d’intérêts, aux dieux mythologiques. Dans certaines traditions, elle symbolisait la vie et le temps qui passent. Cette invention a révolutionné la vie et est devenue un outil indispensable pour le transport. Dans de nombreuses mythologies du monde, le char solaire symbolise la course du Soleil dans (...)



  • Zoroastre, des origines à l’Islam

    Afsaneh Pourmazaheri N° 161, avril 2019

    Il existe de nombreux points de vue sur l’origine et l’histoire de la vie de Zoroastre. Les sources grecques l’ont placé dès 6000 ans avant J.-C. La date zoroastrienne traditionnelle de la naissance de Zoroastre est environ 600 av. J.-C. Cela provient d’une source grecque qui le situe « 300 ans avant Alexandre ». D’autres auteurs qui retiennent la date de 600 avant J.-C. pour sa naissance, identifient le roi Vishtaspa, dans les Gathas du Zoroastrisme, au père du roi perse Darius 1er, qui vivait à (...)



  • Norouz dans le pays des Ouïghours

    Babak Ershadi N° 161, avril 2019

    Les Ouïghours sont un peuple turcophone d’Asie centrale dont le territoire (appelé autrefois « Turkestan oriental ») fait aujourd’hui partie de la Chine. Ils vivent dans « la Région autonome ouïghoure du Xinjiang ». Les Ouïghours représentent l’une des 56 nationalités reconnues officiellement par la Chine. Aujourd’hui, plus de 11 millions d’Ouïghours vivent au Xinjiang (23 millions d’habitants) et ils représentent plus de 45 % de la population de cette province. Situé à l’ouest de la Chine, le Xinjiang est (...)


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