La Revue de Téhéran | Iran



  • Khâghâni de Shervân

    Arefeh Hedjazi N° 11, octobre 2006

    Afzal-e-Din Badil Ebrahim ben Ali Khaghani Shervani est l’un des grands poètes persans du VIème siècle.
    Surnommé Lessan Ajam (Langue des Perses), il est célèbre pour la puissance de son verbe et son extrême créativité littéraire.
    Grâce à sa bonne connaissance des sciences de son époque et à son génie inégalé, il révolutionne l’ode classique en y introduisant de nouvelles images, métaphores et allégories qu’il trouve dans des définitions scientifiques jusqu’alors inusitées en poésie.
    Il est sans aucun doute (...)



  • Les "galops" des chevaux du Turkménistan

    Maryam Devolder N° 11, octobre 2006

    Les courses de chevaux de Gombad-é-kâvûs sont réputées auprès de tous les cavaliers et amoureux des chevaux et de l’équitation. On dit en effet que la race la plus pure et la plus belle se trouve dans cette région. Outre leur aspect traditionnel et culturel, les courses de chevaux de Gombad-é-kâvûs ont aussi une dimension sportive nationale. Tous les ans, au printemps, des cavaliers venus du Turkménistan et des quatre coins du pays se rassemblent pour participer à ces compétitions. La piste de (...)



  • Le guépard d’Iran

    Mortéza Johari N° 11, octobre 2006

    Le guépard appartient à la famille des félidés. Son nom scientifique est Acinonyx jubatus, mais il est également surnommé le "guépard d’Iran". Son nom anglais est Cheetah.
    Mince, il a les membres allongés, le poil long, la poitrine large, et le museau court. Son poil est rêche, de couleur jaunâtre au-dessus et blanc au-dessous, avec des taches noires et rondes. Il a des oreilles courtes et rondes. Sa tête est petite, et deux rayures noires relient le coin interne de ses yeux à sa bouche.
    Sa colonne (...)



  • La différence entre le tombeau de Cyrus le Grand et ceux des autres rois achéménides

    Arash Nour-Aghaï
    Traduit par

    Homa Farivar N° 11, octobre 2006

    Les tombeaux des rois achéménides Darius, Xerxès, Ardéchir… se trouvent dans des cryptes creusées à même la montagne. On trouve ce genre de sépultures également chez les Mèdes à différents endroits : au Pont Zahab de Kermanchah, à Fakhrik, Miandoab et Soleimanieh (Iraq).
    Le soleil se couchant derrière la montagne et le roi étant le symbole du soleil (en fait, il en est le frère), il doit donc reposer au cœur de la montagne. C’est pourquoi les tombeaux des rois achéménides se trouvaient dans la montagne, à (...)



  • Les temps ont changés

    Mahdi Shodjaï
    Traduit par

    Shekufeh Owlia N° 11, octobre 2006

    Comme il fait froid ce soir ! Ce vent glacial qui fouette mon visage ravive les souvenirs lointains des nuits passées à la campagne ; le ciel y était toujours parsemé d’étoiles et le sol couvert de neige. Mais l’été touche à peine à sa fin et l’hiver est encore bien, bien loin. Mais…nous ne sommes qu’à la mi-août ! Il faut attendre encore quelques mois avant que la saison des grands froids n’arrive.
    Je me demande comment cette bise s’empare de moi, de son pas aussi léger qu’une plume, mordant mon corps à (...)



  • Ghâssem le parieur

    Mohammad Mohammad-Ali
    Traduit par

    Mahmoud Goudarzi N° 11, octobre 2006

    Un rayon de lumière projeté de la salle éclairait le centre de l’obscure cour du château ; on eût dit un long serpent rampant vers le désert. Des éclats de rire parvenaient jusqu’aux salles d’en face, en brique, aux plafonds fuligineux. Ils étaient assis tous les quatre autour d’un brasier dont les charbons rappelaient un bouquet de roses. Le borée agitait les draperies usées des portes. Le long serpent de lumière se déplaçait un peu. C’était Nowrouz . Ghâssem, en pyjama blanc, se leva, s’écarta du (...)



  • Salmân Harâti

    Rouhollah Hosseini N° 11, octobre 2006

    Notre géographie
    Entre l’arbre et la mer
    Accueille toujours les rouges accidents
    Entre l’arbre et la mer
    C’est toujours agréable de voir
    Le va-et-vient des oiseaux
    Né en 1959, quelque part entre le vert des forêts du Mâzandarân et le bleu de la mer caspienne, Salmân Harâti fut un " rouge accident ", un éclair qui illumina un court instant le ciel nuageux de notre poésie contemporaine. Très jeune, il prit place dans le panthéon des grands poètes d’après la révolution. Celle-ci marqua profondément (...)


  • Au Journal de Téhéran
    La conférence du Très Révérend Père Messina
    sur les bases de la grandeur de l’ancien Iran (II)

    N° 11, octobre 2006

    7 Octobre 1936
    15 Mehr 1315
    La même lutte a lieu sur terre entre le bien et le mal, et le bon esprit a pour tâche de faire disparaître du monde le mal physique et moral ainsi que de faire régner la bonté, la vérité, le bonheur et l’amour à la place de la méchanceté, du mensonge, de la cruauté et de la violence. A l’inverse, l’esprit mauvais s’attache à faire prévaloir la haine et la duplicité, la maladie et la mort.
    Très caractéristique de Zarathoustra et de l’ancien peuple iranien est le caractère (...)



  • Gholâm Hossein Sâedi, le précurseur de la littérature rustique en Iran

    Behnaz Khâdjavi N° 11, octobre 2006

    Gholam Hossein Saedi (Gowhar Morad), grand écrivain des années 1960, a laissé derrière lui une œuvre majeure comprenant vingt-trois pièces de théâtre (Oeil pour Oeil, Le Meilleur Papa du Monde), de nombreux recueils de nouvelles (Les gens en deuils du Bayal (Azadaran-é Bayal, Dandil), des monographies et des scénarios (La Vache, Le cercle de Mina...) et un roman (Canon).Toutes ces œuvres tentent de dévoiler l’ambiance qui régnait en Iran dans les années 1960-70. Gholam Hossein Saedi
    Gholam Hossein Saedi (...)



  • Ici, le ciel n’a pas d’étoiles

    Shima Moallemi N° 11, octobre 2006

    Ici c’est le royaume du Soleil. Il y a longtemps que la terre y est devenue sèche, salée et amère. Pourtant, prise entre les mains du Soleil et du Ciel, elle a un cœur fragile et ravale ses chagrins au fond d’elle-même. Il suffit de creuser un peu pour arriver à une source où est caché le secret de son cœur ; secret si douloureux que chaque racine l’ayant découvert n’a pu le supporter et a succombé.
    Ici, lorsque je me réveille, je n’entends aucun oiseau chanter. Il y en a bien sûr, des pléthores, mais (...)


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