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CAHIER DU MOIS |
Le cheval en Iran : des steppes nomades aux chefs-d’oeuvre de l’art et de la littérature
Le cheval, fétiche pour les nomades comme pour les sédentaires
Le nisaen, une race de cheval iranien éteinte
Rakhsh,
l’épopée de l’Aryen et de son cheval
La figure du cheval dans les œuvres
d’Abdol-Samad Shirâzi
Le cheval dans la culture iranienne
CULTURE
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Littérature
La dualité droite-gauche en Iran : représentation dans la littérature classique persane
Repères
Réflexions sur le langage dans la pensée philosophique antique : de l’Inde à la Grèce
Arts
La fondation des écoles d’Art
à Ispahan et à Tabriz
Mosquée Goharshad, Mechhed, Iran
LECTURE
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Poésie
Charles Baudelaire.
J’ai ouvert une grenade et suis en train de détacher ses amas de graines juteuses
Ce serait une bonne chose, me dis-je
Si les graines étaient visibles aussi dans le cœur des gens.
Ces beaux vers de Sohrâb Sepehri traduits par Alain Lance illustrent les photos du dernier ouvrage de Jacqueline Mirsâdeghi intitulé " Nârestân ", et qui célèbre la grenade dans tous ses états. En admirant les premières grenades sur les étals des marchés, nous n’avons pu nous empêcher de penser à cette photographe suisse (...)
L’histoire de Leyla et Majnûn, (en persan, Leili-o Majnûn) compte parmi les plus célèbres du Proche et du Moyen Orient, de l’Asie centrale au Maroc et en passant par le Pakistan. Elle proviendrait de la Perse de Babylone et aurait été transmise oralement par les Bédouins au cours de leurs déplacements et de leurs différentes conquêtes, jusqu’à sa versification en langue persane par Nezâmi au XIIe siècle. Cette première version devint l’un des monuments de la littérature persane : l’histoire qu’elle raconte (...)
"La musique est un art d’allégorie ; elle décrit un paysage par des sons, elle ne l’évoque jamais directement ; elle ne nomme rien, elle transpose toujours. Elle est le symbole parfait, Hegel dirait qu’elle serait le langage métaphysique par excellence, si nous pouvions arriver à penser en sons aussi aisément qu’en mots."
Camille Mauclair, L’Art en silence 1901
Dans la poésie symboliste, on peut bien saisir le rapprochement de deux pratiques artistiques qui se sont mêlées d’une manière hautement (...)
Cheikh Mohammad Ali ibn Aboutâleb Zâhedi Gilâni Esfahâni, surnommé Cheikh Ali Hazin, est né en l’an 1692.
Ses origines remontent à Cheikh Safi, grand père du premier roi de la dynastie safavide. Il vivait à Ispahan quand en 1734 eu lieu l’attaque afghane qui se solda par l’effondrement de cette dynastie.
Quelques années plus tard, avec la prise du pouvoir par Nâder Châh Afshâr et lassé de la brutalité de ce roi-soldat, il quitte la Perse pour prendre le chemin des Indes où il choisit finalement la ville de (...)
La transhumance peut être définie comme étant une migration saisonnière de population ou de bétail des plaines vers la montagne. Affectant l’ensemble des régions du monde, ce phénomène fut et demeure l’occasion de fêtes diverses célébrées par les communautés nomades et paysannes.
L’Iran est un pays qui se caractérise par la présence de nombreuses tribus nomades vivant, pour la majorité, dans les montagnes (la population nomade compte à elle seule plusieurs millions d’individus), et ayant un rôle économique (...)
Nassine Khalili
Traduit par
Dans les traditions de l’Iran antique, chaque saison de l’année était ponctuée par une série de fêtes chargées en éléments mythiques et étroitement liées aux saisons, à la nature, ainsi qu’aux croyances religieuses. Nous évoquons ainsi les origines de ces activités festives et les trois grandes fêtes de l’automne : Mehrgan, Abangan et Azargan. (...)
Téhéran est un passage presque obligé pour découvrir l’Iran. A son égard, j’ai le plus souvent entendu des critiques : une ville mal aménagée, toujours encombrée et polluée. L’hiver y est rude et l’été, impitoyable, transforme la ville en une mer de poussière. L’air sec émane alors dans les ruelles étroites et les rues neuves dépourvues d’ombre, sans qu’un souffle d’air extérieur ne puisse laisser s’infiltrer un peu la fraîcheur de la nuit. Tracées au couteau, les larges avenues ne semblent pas garder un cachet (...)
Cet article a été écrit par le regretté Mohammad Javad MASHKOUR, ancien professeur à l’Université de Téhéran ; il est publié pour la première fois dans ce numéro en sa mémoire.
Ewliya Chelebi, ou comme il s’est surnommé à plusieurs reprises, Ewliya ibn Derviche Mehmed Zilli, grand voyageur turc, est né le 10 moharam 1020 (mars 1611) à Istanbul, dans le quartier d’Unkapan. Il décéda sans doute dans le dernier tiers de l’année 1095/1684. Même son vrai nom demeure inconnu ; Ewliya est ainsi le pseudonyme qu’il (...)
Je voudrais vous parler d’un changement qui s’est opéré, depuis quelques d’années, dans notre société. Il a été et est encore discuté dans presque toutes les familles, dans la mesure où chacune est touchée par ce problème. Certes, l’apport de la technologie dépasse l’imagination. La machine a ainsi beaucoup changé la vie de l’homme et celui-ci, pris au piège de celle-là, n’a plus pris le temps de "vivre" réellement. Mais l’homme, pour peu qu’il soit pris dans le tourbillon de la vie et du progrès, pourra-t-il (...)
Je préfère être un arbre
Sous les coups de fouet d’ouragan et d’éclair
Palpitant d’éclore et de dire
Plutôt que d’être
Une calme roche
Confiée aux tendres caresses de la pluie
Ou d’être oreille corps et âme
Emporté par le silence.
Ces nuits-ci
Dans lesquelles
La fleur a peur de la feuille
La feuille a peur du vent
Et le vent du nuage ; Le temps n’est apparemment plus favorable à l’apparition des grands poètes persans, et il faut souvent regarder en arrière, en direction d’un passé (...)
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