La Revue de Téhéran | Iran



  • Les souvenirs de la pauvre Terre

    Nasrine DAaftarchi N° 6, mai 2006

    Je m’appelle Terre
    Je suis née hier
    Ou peut-être avant hier
    Ou des jours en arrière
    Mais bon cela ne change rien
    De ce que j’ai perdu de bien
    J’ai une douleur dans mon coeur
    J’ai même perdu ma soeur
    Elle s’appelait l’air pur
    Elle avait un chagrin dur
    Elle s’envolait partout
    En partageant tout
    Tu connais le pire ?
    C’est que ces chagrins empirent !!
    Quel est le pourquoi ?!
    Parce que j’avais tout de moi
    Et en toi la beauté admirée
    Mais je me suis trompée
    J’ai abrité l’homme
    Je suis son (...)



  • La civilisation iranienne en vedette au Louvre

    Reportage du musée du Louvre
    ATLAS, Vol. 1, No. 1, juillet 2005

    Narges Vosoughi N° 5, avril 2006

    Le musée du Louvre, un des plus grands musées au monde, comprend également un véritable centre de recherches. Avant la Révolution française, ses bâtiments servaient de château aux rois de France et des œuvres de grande valeur y étaient conservées. En 1789, après la Révolution française, le Louvre devint musée national et une grande partie de ses bâtiments furent consacrés aux arts islamiques. Les différentes pièces provenant de pays orientaux furent rassemblées par le Ministère de la culture et des arts.
    A (...)



  • Art brut et la création hors normes des malades mentaux

    Maryam Jalâli Farâhâni N° 5, avril 2006

    Nous avons tous eu l’occasion, durant notre enfance, d’inventer des motifs et des représentations, en expérimentant de la sorte (inconsciemment) l’espace imparti et les objets spatiaux arbitrairement disposés à l’intérieur de cet espace. C’est ainsi que l’on commence à découvrir un mode de relation au monde qui dépasse l’approche pratique. Chez la plupart des individus, ce type d’activité créatrice disparaît une fois atteint l’âge adulte mais certaines personnes se métamorphosent en véritables créateurs (...)



  • L’Ashoura dans l’imaginaire des artistes

    Massoud Ghârdâshpour N° 5, avril 2006

    Aux derniers jours du mois de moharram, l’Académie de l’art a consacré ses galeries à l’Achoura. D’une richesse extraordinaire, on pourrait suivre dans cette exposition l’histoire de l’évolution de l’art de l’Achoura en Iran. L’exposition commence par les dessins de Ghahveh Khaneh, parmi lesquels on trouve des tableaux du peintre qadjar Ali-Réza Ghoullar Aghassi et Abbas Bolouki-Far, grand maître en la matière. Dans les galeries suivantes, on trouve des sculptures, des gravures sur planches de cuivre, (...)



  • Man-e honar
    Musée de l’art moderne Iranien

    Massoud Ghârdâshpour N° 5, avril 2006

    "Mân-é honar". Depuis plus d’une année, sur les panneaux publicitaires, partout dans la ville, dans le métro et dans les journaux, on peut voir ce titre, avec, en sous-titre, "Iranian museum of modern art". Le titre anglais évoque l’idée d’un musée de l’art moderne, sans apporter de précisions sur le sens du mot "mân". Certains panneaux apportent cependant des explications supplémentaires, auxquels s’ajoutent les commentaires avisés des camarades. Au final, on parvient à se faire une idée assez précise (...)



  • Le baroque et le style indien

    Zohreh Keyhânmanech N° 5, avril 2006

    M. Mohammad Behnam Far, dans un article sur "La comparaison du style baroque et du style indien" et M. Zipoli Riccardo, dans une conférence à Téhéran en 1362, avaient relevé que certains chercheurs, ainsi que la plupart des orientalistes occidentaux, avaient confondu le style indien de la littérature persane avec le baroque. Cette assimilation démontrait le manque d’attention apportée à l’analyse minutieuse des différences liées à leurs essences. En effet, bien que ces deux styles soient apparus en même (...)


  • La tragédie de l’homme qui s’épuise à vivre sans appel : la révolte
    Les deux horizons de l’absurde
    Akhavân versus Camus

    Rouhollah Hosseini N° 5, avril 2006

    En Iran, on assimile souvent l’œuvre et la vision du monde d’Albert Camus au "mythe de Sisyphe". Personnage dont on sait qu’il fait sans cesse rouler une roche jusqu’au sommet d’une montagne, tout en sachant que celle-ci déboulera fatalement et indéfiniment la pente pour rejoindre son point de départ. L’absurdité est ainsi symboliquement illustrée. D’une certaine manière, "L’épigraphe"*, le poème-type du poète persan contemporain, Akhavân Sales, reprend le même thème, celui de l’absurde qui, nous dit-on, (...)



  • Enfin de l’humour et de la comédie sur nos scènes et nos écrans !

    Entrevue avec un écrivain, scénariste, metteur en scène et acteur : Farhad Aïche.

    Homa Farivar N° 5, avril 2006

    L’automne dernier, le Théâtre de la Ville, a donné un spectacle intitulé "Panjareh ha", “Les fenêtres”. Cette pièce était écrite, mise en scène par Farhad Aïche qui y interprétait un second rôle.
    Récemment est sorti sur les écrans " Max ", comédie mise en scène par Saman Moghaddam dans laquelle il joue le rôle principal.
    Dans ces deux œuvres et particulièrement dans les "Les fenêtres", F. Aïche décrit différents aspects de la société iranienne avec humour et subtilité. On y rit beaucoup, ce qui est rare dans (...)



  • Râbe’eh Bent- Ka’ab Ghozdari

    Mohammad-Javad Mohammadi N° 5, avril 2006

    Rabée Bente-kaab Ghozdari est la plus ancienne des poétesses connues de langue persane. Contemporaine de Rudaki, elle naquit probablement dans la première moitié du IVe siècle de l’hégire. Issue d’une lignée princière, elle bénéficia, dès son plus jeune âge, d’une éducation éclectique et raffinée. Hédayat la considère dans Majma-Al-Fosaha, séduisante et dotée d’une véritable finesse d’esprit. Sa poésie reflète en particulier l’expression sincère de la passion amoureuse. Mais selon Jâmi, qui la situe dans (...)



  • Kelâr dasht : le paradis iranien

    Maryam Devolder N° 5, avril 2006

    Au nord de Takhte Soleimân, dans la région montagneuse d’Alborz, la grande vallée sédimentaire de Kelâr dasht qui date du tertiaire, descend lentement de ses 1250 mètres d’altitude.
    Une fois Karadj et Tchâlûs dépassées, on atteint la vallée de Kelâr près de Sard Abrûd. Cette terre très riche et fertile, au coeur d’une région forestière aux grands ravins, sur le versant nord de Takht Soleimân, offre un paysage typiquement montagnard.
    La région de Kelâr dasht avec ses 39 villages, se trouve dans une petite (...)


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