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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Sohrab Sepehri fut l’un des grands poètes iraniens du XXe siècle. Né à Kashân en 1928 et mort en 1980 à Téhéran, il fit ses études primaires et secondaires à Kashân avant d’aller étudier la peinture à l’Université des Beaux-arts de Téhéran.
Son talent de peintre fut aussitôt reconnu par le monde artistique, mais Sepehri choisit de se tourner vers la poésie. Indifférent au monde qui l’entoure, il chante ses souffrances personnelles et décrit un monde fantasmé constitué par la nature. Son recueil intitulé Hasht (...)
Mersâd-ol-Ebâd de Najm el-Din Râzi qui rendit le nom de son auteur éternel, est l’un des textes les plus importants de la littérature persane, en particulier de la littérature soufie.
Ce texte est la mémoire d’une des époques les plus troublées de l’histoire de l’Iran, une époque qui marque l’apogée de la culture islamique iranienne. Cette période est aussi tristement célèbre en raison des violentes confrontations des divers courants de pensée religieuse, des guerres civiles meurtrières, et pour finir pour (...)
La prose persane et les grands écrivains
L’importance accordée à la langue persane à l’époque samanide eut une grande influence sur le développement de la prose et de la poésie persane. Ce siècle vit l’augmentation du nombre des livres écrits en persan à défaut de l’arabe et des traductions. Un bon nombre de ces ouvrages nous sont parvenus. Cependant, l’importance de cette révolution littéraire et scientifique de ce siècle fut considérable et il est certain que de nombreux ouvrages ont été perdus suite aux (...)
A l’extérieur de la cour du sanctuaire s’étend un grand cimetière. Aucun signe de modernité. Les gens sont vêtus comme pour une reconstitution historique, ceux qui sont à l’extérieur sont comme ceux de l’intérieur. Il n’y a pas de barrière, de limite qui permettrait de circoncire un périmètre. Aussi loin que l’on puisse voir, il n’y a pas de rupture, tout semble normal, or comment cela pourrait-il être normal ? Le regard ne parvient pas à saisir un indice permettant d’inverser cette folle impression qui (...)
Parviz Nâtel-e Khânlari, né en 1912 à Téhéran, est originaire de Nâtel. Il est l’un des premiers partisans de la poésie moderne iranienne dont il est lui-même l’un des auteurs. Ce moderniste est pourtant mesuré dans ses jugements et il rejette le mépris des autres partisans de cette nouvelle vision envers la poésie classique.
Après ses études primaires, Khânlari entra à l’université de Téhéran dont il sortit docteur. Cette même université l’engagea comme professeur de lettres, fonction qu’il remplit lors de (...)
Nâder Ebrâhimi
Traduit par
Ô compagnon de voyage !
Dans ce long itinéraire - qui s’écoule tel le vent à notre insu - laisse demeurer nos petites divergences. Je t’en prie !
Ne souhaite pas que l’on soit un, absolument un.
Ne souhaite pas que j’aime tout ce que toi tu aimes et que tu aimes tout ce que j’aime.
Ne souhaite pas que nous apprécions la même chanson, le même livre, la même couleur et le même goût pareillement.
N’exige pas que notre choix soit le même, notre goût le même, et notre rêve le même.
Voyager ensemble en (...)
Philippe Oberlin, chirurgien, fait partie de l’association de santé MRCA (Medical Refresher Courses for Afghans), présentée par Mireille Ferreira dans la Revue de Téhéran du mois de février 2009. Au retour d’une mission d’évaluation, il nous rapporte ses impressions sur l’Afghanistan, quelques mois avant la tenue des élections présidentielles (20 août 2009).
Chers tous,
Quelques nouvelles d’Afghanistan où je viens de passer 12 jours en mai : la sécurité était identique à l’an dernier, c’est-à-dire pas (...)
Monsieur le directeur du Journal de Téhéran,
Les journaux Ettelâat et Iran ont attiré l’attention du public sur le résultat d’une tournée effectuée par l’auteur de ces lignes, tournée qui a abouti à la découverte d’un édifice sassanide.
D’autre part, un de vos collaborateurs a bien voulu me demander quelques clichés de l’édifice en question accompagnés d’une notice explicative.
Voici les détails de cette tournée :
Ayant été chargé par Monsieur le directeur du service archéologique d’explorer les alentours (...)
La ville de Mahallât est située dans le sud de la province de Markazi en Iran, à 262 km de Téhéran. Outre son statut de centre historique rassemblant de nombreux monuments notamment des forteresses, mosquées et caravansérails des différentes périodes historiques iraniennes, elle est également réputée au niveau national pour ses jardins et serres où sont cultivées de multiples variétés de fleurs. Cette industrie joue un rôle économique majeur dans la région avec près de 2 millions de bouquets et 20 millions (...)
Djafar Sepehri*
Traduit par
Chaque année au printemps, des milliers de touristes se rendent à Fârsân, dans la province de Tchahâr Mahâl va Bakhtiâri, pour admirer les tulipes renversées qui fleurissent dans cette région. Fârsân fait partie des zones protégées depuis 1996. L’Iran est le seul pays où la tulipe renversée pousse de façon sauvage. Des voyageurs européens qui vinrent en Iran ont emporté cette fleur en Europe pour la première fois en 1576. La tulipe renversée fut alors cultivée en Europe dans les jardins des résidences très (...)
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