La Revue de Téhéran | Iran



  • Le salon du dessin contemporain

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 42, mai 2009

    Du 26 au 30 mars 2009, le Salon du dessin contemporain s’est tenu à Paris. Cette manifestation, qui connut en mars sa troisième édition, souhaite faire connaître le dessin dans son actualité. C’est pourquoi elle est l’occasion d’un grand rassemblement d’artistes venus des quatre coins du monde présenter l’art du dessin tel qu’il est aujourd’hui. Jean-Pierre Brigaudiot, professeur d’arts plastiques et plasticien, revient sur cette exposition.
    Paris, Carreau du temple, 26 au 30 mars 2009.
    En fait de (...)



  • L’histoire de la littérature persane
    du début du XIe siècle à la moitié du XIIe siècle* (II)

    Mahnâz Rezaï N° 42, mai 2009

    La période s’étendant du XIe à la première moitié du XIIe siècle est intéressante à étudier à plusieurs égards, notamment en ce qu’elle marque l’âge d’or de l’islam en Iran. Le XIe siècle, premier siècle après un intermède de quatre siècles qui vit un souverain persan régner, fut un âge brillant pour le développement de la littérature et des sciences. La première moitié de ce siècle fut marquée par le règne de la dynastie des Samanides, qui régna principalement sur la Transoxiane, le grand Khorâssan, le Sistân, Rey (...)



  • Maupassant et la déception féminine

    Dr. Nastaran Yasrebi-Nejâd*

    Mehrnoush Robâti N° 42, mai 2009

    Le réalisme est l’observation du réel au travers de la recherche de faits véridiques qui forment la base du travail du romancier réaliste. À partir de 1850, ces idées, revendiquées haut et fort par un groupe d’écrivains et d’artistes, vont constituer le programme d’une école. Le chef de file est Champfleury qui demande au romancier de peindre « l’homme d’aujourd’hui dans la civilisation moderne. » La représentation du monde contemporain doit être à la fois impartiale et complète, comme si l’écrivain se (...)



  • Entretien réalisé avec le Dr. Nojoumiân sur le postmodernisme et la déconstruction

    Entretien réalisé par*

    Hoda Sadough, Shekufeh Owlia N° 42, mai 2009

    Né en 1964, le Dr. Amir Ali Nojoumian fit ses études universitaires à l’Université de Leicester en Angleterre. Il est maître de conférences de littérature anglaise à l’université Shahid Beheshti. Depuis 2003, il est membre de l’équipe de sémiotique culturelle du Farhangestân d’art. Spécialiste en matière de déconstruction et de postmodernisme, il a rédigé des livres sur le modernisme et le postmoderne en littérature. Il dirige actuellement un travail de recherche intitulé Jacques Derrida : de la philosophie à (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 15)
    Vers la source

    Vincent Bensaali N° 42, mai 2009

    orsque le petit réveil émet sa sonnerie, Lalla Gaïa ne dort pas vraiment. Depuis longtemps déjà, elle écoute le sanctuaire… Elle avait laissé ouverte la fenêtre de sa chambre donnant par bonheur directement sur le Haram de l’Imâm Rezâ, et écouté, alors qu’il faisait encore nuit, le chant d’un homme qui du haut de l’un des minarets d’or, faisait s’écouler une mélodie s’accordant à merveille à ce moment précédant l’aube. Au ciel profondément noir répondaient le jaillissement des lumières des cours aux corniches (...)


  • Au Journal de Téhéran
    La linguistique indo-européenne et les langues iraniennes

    Docteur R. Abrahimiân

    N° 42, mai 2009

    26 Ordibehesht 1318
    17 Mai 1939
    Dès l’Antiquité, les Grecs et surtout les Indous ont fait d’importantes recherches dans le domaine de la linguistique. Les premiers philosophes grecs s’intéressaient aux rapports entre la phonétique et la sémantique, c’est-à-dire la signification des mots.
    Aristote, qui avait déterminé les parties du discours, niait le lien entre ces deux sciences. Les stoïciens s’occupaient du genre des mots et cherchaient à établir quel était le rapport existant entre le genre (...)



  • PAS

    Safoura Tâheri N° 42, mai 2009

    Je te regarde,
    Mais je ne te vois pas.
    Je t’écoute,
    Mais je ne t’entends pas.
    Je te cherche,
    Mais je ne te trouve pas
    Tu es ici et tu n’y es pas
    Je te sens, mais toi,
    Tu ne me sens pas.
    Mon cœur bat,
    Et le tien ne bat pas.
    Je t’aime et je sais
    Que tu ne m’aimes pas.
    C’est vrai ? Je ne le crois pas.
    Tu m’aimes ou
    Tu ne m’aimes pas ?
    Tu me regardes ou
    Tu ne me regardes pas ?
    Tu me sens ou
    Tu ne me sens pas ?
    Et je suis épuisée de tant de "pas" !
    Que dois-je faire ?
    Que ne dois-je pas faire ? (...)



  • La gendarmerie nationale d’Iran

    Rezâ Bastâmi
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 41, avril 2009

    Au début du XXe siècle, pendant les premières années du mouvement constitutionnaliste, la nécessité de l’existence d’une force militaire centralisée, puissante et efficace, capable d’assurer l’autorité du gouvernement central sur l’ensemble du territoire se fit ressentir. Cependant, les premières initiatives pour former une telle force échouèrent, jusqu’à ce que les évolutions politiques de l’époque de la révolution constitutionnelle révèlent l’urgence de la formation d’une « organisation militaire fiable ». (...)



  • La gendarmerie et les puissances étrangères

    Rezâ Bastâmi
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 41, avril 2009

    Les Britanniques
    La Grande-Bretagne a soutenu, dès le début, l’idée de la création d’une gendarmerie nationale en Iran. En réalité, les Britanniques souhaitaient que cette organisation militaire joue le rôle d’un contrepoids face à l’influence de la Russie sur la Brigade des cosaques.
    Les officiers suédois avaient une confiance totale dans les Britanniques et n’avaient pas compris tout de suite les intentions du gouvernement de Londres. Au départ, le colonel Hjalmarson se rendit tous les jours à (...)



  • La modernisation de la police (nazmieh) sous la dynastie qâdjâre

    Hoda Sadough N° 41, avril 2009

    Les Qâdjârs régnèrent sur l’Iran de 1786 à 1925. Confrontés depuis le XIXe siècle aux ambitions territoriales des grandes puissances, cette période fut marquée par des crises constantes, un déclin économique, une augmentation de l’ingérence étrangère, ainsi que la concession de monopoles à la Russie et la Grande-Bretagne. Elle évoque en général l’image de souverains peu respectueux des intérêts nationaux qui, pour satisfaire leurs désirs mondains, n’hésitaient guère à dilapider les biens communs et les recettes (...)


0 | ... | 1860 | 1870 | 1880 | 1890 | 1900 | 1910 | 1920 | 1930 | 1940 | ... | 2740


Retour haut de page Mensuel culturel iranien en langue française | mail@teheran.ir | ISSN 2008-1944 | Mentions légales| Webmestre@teheran.ir | Plan du site