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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Sâdegh Hedâyat est considéré comme le premier romancier moderne de l’Iran dont l’œuvre reflète des effets malheureux d’une rencontre : celle avec la modernité. Malgré la clairvoyance dont fait preuve cet écrivain, en critiquant la société superstitieuse et tyrannisée de son époque, il n’arrive cependant pas à se garder à l’écart des conséquences maléfiques de sa prise de conscience moderne. Il se trouve entre autre condamné à une solitude essentielle, marquant tout artiste moderne, mais qui paraît emporter (...)
"La femme est le dernier anneau de la chaîne.
La montre n’a peur d’aucune sonnerie
Et l’amour ne s’arrête au sifflet d’aucun agent.
…
Moi, j’arrive à la maison,
Un morceau du ciel à la main
Toi, tu m’ouvres la porte avec un lilas sur le cœur.
La nuit est pleine des aboiements des chiens
Pourtant, toutes nos vignes,
Dans ces ténèbres,
Rampent vers le raisin".
Hossein Monzavi, poète iranien contemporain
Commençons avec Karl Marx. Pour lui, l’union la plus pure qui puisse être est celle, (...)
Farzâneh Mehri sculpte depuis une vingtaine d’années. Elle nous a accueillis dans son atelier à l’occasion de sa prochaine exposition, et nous a révélé les secrets du processus de création artistique qui l’anime : un cheminement mêlé de plaisir, destiné avant tout à se rapprocher de l’enfant qu’elle était.
Djamileh Zia : Farzâneh Mehri, merci de vous présenter aux lecteurs de la Revue de Téhéran.
Farzâneh Mehri : Je suis née en 1964 à Téhéran. J’ai fait mes études primaires et secondaires au Lycée Râzi de (...)
Le terminal routier de Mashhad, au petit matin. Des myriades de taxis s’en échappent et se perdent dans la ville. Beaucoup vont au Haram. Ils y conduisent les pèlerins qui descendent dans les centaines d’hôtels, de suites, d’appartements meublés, de pensions modestes, et de chambres sommaires que leur proposent des rabatteurs arpentant les trottoirs de l’avenue Imam Rezâ débouchant sur la place de l’Eau. L’été, les pèlerins occupent les parcs, les pelouses des grandes avenues, les parkings, logeant à (...)
Cordelia s’approcha du luxueux paquebot à bord duquel montaient des centaines de passagers, agitant leurs mouchoirs en guise d’adieu à leurs bien-aimés. Ses yeux s’embuèrent de larmes en constatant qu’elle enterrait ses souvenirs d’enfance en Angleterre en la désertant. Son cœur se serra à la pensée qu’en masquant ainsi son identité, elle quittait sa patrie telle une exilée, voire une criminelle. Personne n’était venu lui dire adieu et lui souhaiter bon voyage. Elle avait donc consenti à revêtir un masque (...)
(500 av. J.-C. - 1500 ap. J.-C.) (I)
N° 37, décembre 200824 Aban 1316 15 Novembre 1937
Nous commençons aujourd’hui une intéressante étude de M. A. Faroughi sur "La politique commerciale de l’Iran" jusqu’en l’an 1500. L’auteur traite avec une réelle maîtrise cette question en s’appuyant particulièrement sur des faits historiques. Nous y attirons toute l’attention de nos lecteurs.
“L’histoire du commerce est l’histoire de la communication des peuples” observait si justement Montesquieu. En effet, la recherche et la conquête de nouveaux débouchés ont été de tout (...)
Surpris devant ce poème, tu me demandes de le lire.
Quelque chose te prend
A la gorge
Et cet indéfini familier
Tu le connais parce qu’il
tremble au fond de toi
Ayant lu ces phrases de Stéphane Barbery, je m’arrête. Quelque chose me prend à la gorge. Quelque chose que je ne connais pas surgit au fond de moi. Tout à coup je sens une envie, une envie d’écrire… de décrire son nom. Je le connais maintenant : il est mon propre fond. J’écris son nom sur un papier : "mot".
On parle beaucoup de ce mot, (...)
Un jour, l’homme apparut sur terre. Au début, il vivait seul dans la nature, puis il décida de construire une société et de vivre avec ses semblables. Avoir des relations avec la nature et les autres lui permit d’acquérir des informations. Chaque jour, il trouve et comprend de nouvelles choses à travers ses recherches et ses relations. L’homme a la faculté d’ordonner ses connaissances pour arriver à un résultat. C’est une faculté naturelle que l’on appelle la Logique. L’homme étudie ainsi un ensemble de (...)
La chaîne des hautes et jeunes montagnes du Zâgros, avec ses splendides monts élevés, ses rochers et murailles terribles et ses vallées mystérieuses retient une grande partie des pluies provenant des nuages venus de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique.
De ces pluies naissent des rivières et des fleuves parmi lesquels l’on peut citer la rivière Zâyandeh-Roud. Cette rivière prend sa source dans la montagne Zard-Kouh Bakhtyâri et s’élargit en cours de route avec l’eau des rivières et ruisseaux (...)
La renouée d’Orient
Nom scientifique : Polygonum orientale Nom Persan : Tchehel-Guissou
Plante annuelle dressée, d’une longueur de 100 à 180 cm, la Renouée d’Orient est épaisse et rameuse. Ses feuilles sont oblongues, elliptiques et ciliées, à base cordée et à pédicelle court. Sa fleur est rose et en épis très longs, réclinés, de couleur foncée, plus ou moins denses et penchés. Sa floraison intervient en juin. Elle pousse au bord des routes, près des maisons ou des zones humides, mais aussi dans les (...)
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