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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Anâr-e-Sheytân
Nom scientifique : Tecomella undulata
Nom persan : Anâr-e-Sheytân
Petit arbre pouvant atteindre 4 à 5 m de haut, ou arbuscule dressé à rameaux non grimpants. Cet arbre est doté d’un tronc très mince, fin comme une tige, à écorce cendrée blanchâtre, et ses feuilles sont opposées, brièvement pétiolées, glauques, coriaces, linéaire lancéolées, ou oblongues, parfois peu ondulées, doré ou d’un rouge orangé, grandes. Sa corolle est en forme de cloche à gorge ample. Il fleurit de mars à mai. En Iran, (...)
La croissance urbaine, l’accroissement considérable du parc automobile et l’augmentation de la pollution qu’ils ont engendré ont fait de la mise en place d’un réseau de transport public étendu et fiable à Téhéran une véritable priorité gouvernementale afin de répondre aux problèmes croissants posés par le trafic et les questions de santé publique qui lui sont liées. Dès le début des années 1970, la construction d’un métro sur le modèle de ceux existant au sein des grandes capitales européennes fut également (...)
Une scène qui depuis quelques années se répète à tous les carrefours de l’immense capitale iranienne : derrière les feux rouges, les conducteurs impatients de Téhéran attendent dans un état d’esprit proche de l’hystérie le passage au vert qui leur permettra de déverser une nouvelle fois, après quelques secondes -très très longues il est vrai - le flot interminable des voitures sur les larges chaussées de cette ville dont les embouteillages monstrueux sont aussi bien connus que mal vécus par les habitants. (...)
Introduction
L’histoire des caravansérails - grandes auberges routières - remonte à des époques très lointaines : les historiens grecs citent les caravansérails de l’époque des Achéménides construits sur les routes principales de l’Empire, à intervalles plus ou moins réguliers par rapport à la distance parcourue chaque jour par une caravane de voyageurs ou de marchands.
Le climat rude et l’aridité d’une grande partie du plateau iranien où les précipitations sont relativement faibles, impliquaient comme (...)
Mohammad-Karim Mottaghi
Traduit par
Mohammad Karim MOTTAGHI
A l’époque des Safavides, Jolfâ était une cité rattachée à Ispahan ; de nos jours, elle est un quartier de la ville, perdant progressivement son identité d’antan et ses précieuses particularités architecturales. Le quartier est surtout menacé de destruction par la mauvaise gestion urbaine, l’offre démesurée de permis de construire et l’absence de programmes appropriés pour protéger ou restaurer les monuments historiques. Jolfâ compte aujourd’hui quinze églises, une trentaine de (...)
"Dans le monde entier, il n’y a que quatre lieux vraiment privilégiés qui sont Rey, Damas, Raqqa et Samarkand",
Hâroun al-Rashîd, ancien calife de Bagdad.
Les duplex demeurent aujourd’hui particulièrement prisés ; les escaliers joignant les deux étages à l’intérieur donnant à l’intérieur un style particulier tout en contribuant au confort des habitants. Pourtant, on n’a guère imaginé d’où pourrait émerger l’idée d’une telle architecture originale, ni qui pourrait en être l’inventeur. Guère besoin d’aller (...)
Au cours des dernières décennies, les catastrophes écologiques dues à l’accroissement sans précédent du volume des rejets atmosphériques de l’ensemble des pays du globe se sont comptées par dizaines. Les medias évoquent également de plus en plus souvent des questions liées à l’environnement, la pollution et l’écologie, dans le but de sensibiliser le public et par conséquent inciter les dirigeants à prendre de nouvelles initiatives. Si la conscience que l’on a de ces périls semble avoir progressé, beaucoup (...)
"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux" Alfred de Musset
Le train part
Tu pars avec
Tout l’arrêt part avec
Comme je suis naïf
De t’attendre encore
Depuis des années
Debout
A côté de ce train parti
De m’appuyer encore
Aux grilles de cet arrêt parti !
Comme de coutume, toi, tu pars, et moi, je reste, comme de coutume, les yeux fixés sur un chemin, qui, je le sais, ne verra plus ton retour. Je reste seul avec la pluie, le vent et des nuits qui s’allongent entre deux éternités ; (...)
Née à Chiraz en 1921 d’un père médecin et d’une mère peintre, Simine Dâneshvar a passé une enfance gaie et heureuse, glanant ses lectures dans la riche bibliothèque de son père ou au travers des récits et des chansons folkloriques de sa grand-mère.
Son apprentissage précoce de la langue anglaise, des études primaires et secondaires dans les écoles des missionnaires anglais ainsi que ses nombreuses lectures personnelles lui permirent d’acquérir une connaissance approfondie de la littérature anglo-saxonne. (...)
Le 24 novembre 1927, dans un coin de terre obscur qui allait bientôt faire don d’un trésor éclatant, s’ouvraient les yeux vigilants d’un enfant, Ahmadou Kourouma, l’un des plus importants auteurs - sinon le plus important- du continent noir, né à Togobala ou Boundiali en Côte d’Ivoire et d’origine malinké, une ethnie d’Afrique de l’ouest. Elevé par son oncle, il fit ses études primaires et secondaires à Bamako au Mali, pendant la colonisation de 1950-1954, pour ensuite partir en France où il étudia les (...)
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