La Revue de Téhéran | Iran



  • Entretien avec Anthony Smith

    Mortéza Johari
    Traduit par

    Maryam Devolder N° 19, juin 2007

    Anthony Smith est un zoologiste, explorateur et écrivain anglais. Né en 1926, il étudia la zoologie à Oxford tout en travaillant en tant que correspondant scientifique pour le Daily Telegraph. Il travailla également pour la télévision et la radio anglaises, en animant notamment l’émission Tomorrow’s world. Son ouvrage le plus connu reste The Human Body, mais il est également l’auteur de nombreux autres ouvrages tels que The Lost Lady of the Amazon : The Story of Isabela Godin and Her Epic Journey. Il (...)



  • A l’occasion de la mise en place d’un accord d’échange universitaire entre l’Institut d’Études Politiques de Lyon et l’Université de Téhéran

    Propos recueillis par

    Amélie Neuve-Eglise, Arefeh Hedjazi N° 19, juin 2007

    Entretien avec
    M. Christian Velud, professeur d’histoire et directeur des relations internationales à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon, Mme Karine Bennafla, maître de conférences en géographie, et M. Jean-Louis Marie, professeur de sciences politiques
    Quels sont le contenu et la raison de la mise en place d’un accord d’échange universitaire entre l’IEP de Lyon et l’Université de Téhéran ?
    Christian Velud : Depuis une vingtaine d’années, l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon a développé une (...)



  • Zahir Faryâbi

    Monireh Borhani
    Traduit par

    Helena Anguizi N° 19, juin 2007

    Né très probablement pendant la première moitié du VIème siècle, Zahiroddin Abolfazl Tâher ben Mohammad Faryâbi, grand maître de la poésie et grand orateur de la fin de ce siècle, est surtout reconnu pour son talent incontestable en matière de ghassideh et de ghazal.
    Il passa la majeure partie de sa jeunesse à Faryâb pour ensuite s’établir à Neyshâbour, où il composa l’essentiel de sa poésie pour le roi Azzedoddin Toghânshâh ben Moayed. Il quitta cette ville en l’an 582, année du décès du monarque.
    "Six (...)



  • Les caravansérails

    Mortéza Johari
    Traduit par

    Maryam Devolder N° 19, juin 2007

    Ces relais créés pour répondre aux besoins des voyageurs et des caravaniers datent de l’époque des Achéménides. Hérodote parle d’une voie entre Suse et Sared qui comptait, sur une distance de 2500 km, 115 bâtiments qui ressemblaient à des caravansérails ou à des relais pour le changement de monture des courriers.
    A l’époque des Arsacides (en persan : Ashkâniân), les caravansérails prirent une importance considérable et furent construits sur presque toutes les voies de communication, particulièrement sur la (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 2)
    Lalla Gaïa à Qom (1)

    Vincent Bensaali N° 19, juin 2007

    Une des premières choses que Lalla Gaïa a constaté en arrivant à Qom, fut que cette ville ne constituait pas le meilleur endroit pour dénicher un instrument de musique ! Un musicien qommî est un musicien pauvre… Et un instrument de musique y est plutôt un objet de réprobation, une source de honte… Cependant, le rigorisme n’est pas seul présent dans cette cité du savoir et les cœurs attendris par l’amour divin, ici comme ailleurs, savent reconnaître dans la musique une expression de cet amour qui les (...)



  • Zandjân ; Province des artisans

    Mahnâz Rezaï N° 19, juin 2007

    La province de Zandjân se situe au Nord-Ouest de l’Iran, entre l’Est de l’Azerbaïdjan et Qazvin, et s’étend sur une superficie de 22 164 km carrés. La langue du peuple de cette région est le turc azeri. Ses villes principales sont Abhâr, Khodâbandeh, Khorramdâreh, Soltâniyeh, Târom et Mâhnéshân.
    L’ancienneté de la ville de Zandjân remonte au IIème siècle avant J.-C. Elle aurait été érigée sous le règne d’Ardéshir Bâbakân, fondateur de la dynastie sassanide. Cette ville s’appelait alors "Shâhin", c’est-à-dire ce (...)



  • Houshang Ebtehâj

    De la douleur et de l’amour

    Rouhollah Hosseini N° 19, juin 2007

    Tu écoutes le récit de mon cœur ce soir
    Tu oublieras demain et moi et mon histoire…
    Cœurs brisés, gonflés de chants de larmes, de solitudes et de passions amoureuses, nous prenons le large dans l’espoir d’atteindre la côte pacifique : nous rompons des lances contre le vent, contre la tempête, nous avançons et avançons fredonnant nos chants à l’unisson ; avec les oiseaux de mer, nous nous envolons ; au soleil, sous la pluie et au clair de lune. Dans le royaume de l’amour nous sommes, au pays du "ghazal". (...)



  • Behrangi

    l’écrivain et le combattant dont "le chef d’œuvre est sa vie"

    Samira Fakhâriyân N° 19, juin 2007

    Samad Behrangi naquit à Gherendab, l’une des provinces de Tabriz (Azerbaïdjan), en 1939. En 1957, après avoir fini l’école normale, il fut instituteur dans différents villages d’Azerbaïdjan durant onze ans.
    La plupart de ses œuvres appartiennent au domaine de la littérature rustique et folklorique. Dans toutes ses histoires et ses articles, il s’adresse au peuple, aux gens ordinaires et aux enfants en ayant recours au langage familier des gens de rue et de village. Il exerça une influence considérable (...)


  • Au Journal de Téhéran
    Ce que je dois aux maîtres de l’Iran (II)

    Henry de Montherlant N° 19, juin 2007

    23 Avril 1937 3 Ordibehecht 1316
    De même que pour Hâfez qui nous a si délicieusement raconté les amours du jardinier et de la rose, pour Montherlant aussi l’amour des êtres se confond avec celui de la nature, "la possession sexuelle n’étant qu’un essai de la possession totale".
    "Maintes fois, j’éprouve le besoin violent de baiser une fleur, du sable, de l’eau et j’ai posé, perdu mon visage contre le froid des statues de marbre, comme enfoui dans la rose la plus profonde".
    Pour lui, comme pour les (...)



  • Je vais éteindre les lumières

    Shâhin Ashkân N° 19, juin 2007

    Zoya Pirzad, 2001, 293 pages.
    Je vais éteindre les lumières" est le titre du premier roman de Zoya Pirzâd, écrit après une série de nouvelles qu’elle a publié dans les années 90.
    Le roman décrit le quotidien de Clarisse, une arménienne installée avec sa famille dans le quartier résidentiel réservé aux cadres du complexe pétrolier d’Abâdân (Golfe Persique) au milieu des années 70, avant la Révolution islamique.
    Le lecteur est invité à pénétrer dans l’univers de cette femme qui se consacre essentiellement aux (...)


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