La Revue de Téhéran | Iran



  • Le juchoir d’Alamout

    Elodie Bernard N° 10, septembre 2006

    Haut lieu de la pensée ismaélienne, la forteresse d’Alamut a fait trembler plus d’un dirigeant politique entre le XIème et le XIVème siècles. La légende d’Alamut débute exactement en 1090 lorsque la citadelle fut capturée par le grand chef des Ismaéliens d’obédience ismaélite, Hassan Ibn Sabah. En effet, le " Vieux Sage de la Montagne ", comme l’avaient surnommé les Croisés, en fit un véritable camp retranché où discipline du corps et rigueur d’esprit étaient mis en exergue. Servant de base arrière à la (...)



  • In the rain *

    Rouhollah Hosseini N° 10, septembre 2006

    * A Léonard Cohen
    Je désirais te voir. Te voir. Tu me manquais beaucoup. L’envie me démangeait de te voir partout, mais je ne te trouvais nulle part : ni dans la rue, ni dans les vitrines, ni derrière les rideaux, ni derrière les murs, ni dans le parc, ni même sous la pluie ; nulle part dans la ville. Tu avais envahi le pays de mon cœur ; tu étais introuvable dans le pays de mon corps. Que pouvais-je faire donc, dis-moi ?
    " Vous venez patiner avec moi ? " me dit-elle. Elle arrive ; elle me (...)



  • Ahmad Shâmlou
    Au passage du vent

    Rouhollah Hosseini N° 10, septembre 2006

    Le mont naît des premières pierres
    Et l’homme des premières douleurs
    Il y avait en moi un prisonnier rebelle
    Qui ne pouvait s’accommoder de ses chaînes
    Je suis né de ton premier regard.
    L’homme dont la jeune pousse des mains évoquait l’amour de Dieu. L’homme dont la hauteur de révolte éclipsait celle de l’Enfer. L’homme qui mourait d’un seul "oui", non de la plaie de cent poignards, et dont la mort donnait naissance aux milles princes : une grande citadelle dont la clé était le simple mot amour. (...)



  • La conférence du Très Révérend Père Messina
    sur les bases de la grandeur de l’ancien Iran (I)

    N° 10, septembre 2006

    15 Mehr 1315,
    7 Octobre 1936
    Je voudrais, dans une vue d’ensemble, vous rappeler quelques épisodes caractéristiques de votre histoire pour en dégager ensuite les éléments les plus importants de votre tradition, ces éléments qui ont été la base de votre influence et de votre grandeur au cours des siècles.
    Si je me permets de vous parler, pour la première fois dans ma vie, en iranien, c’est pour aller tout droit à votre intelligence et à votre cœur ; et si vous entendez un accent étranger, vous (...)



  • Le soleil noir loin d’une chambre de verre

    Fatemeh Hassanzâdeh, Selda Ghannâdân N° 10, septembre 2006

    "Plutôt que de chercher le sens du désespoir (il est évident ou métaphysique), avouons qu’il n’y a de sens que désespoir"
    Julia Kristeva
    Un nom, un adjectif ou un mélange des deux, apparaissent aux yeux du magicien comme des matières médiocres, incarnation du moment magique de l’affleurement de la pierre philosophale, épiphénomène de centaines de pages. Il en va ainsi de la naissance des titres qui portent toute la pesanteur de l’œuvre comme un enfant chargé d’un prénom auquel sa mère pensait depuis (...)



  • L’oiseau n’était qu’un oiseau

    Forough Farokhzad
    Traduit par

    Amir Borjkhânzâdeh N° 10, septembre 2006

    L’oiseau s’exclama : Quels parfums ! Quel soleil !
    Le printemps est arrivé
    Et moi, j’irai chercher mon compagnon
    L’oiseau s’élança du bord du balcon
    Il s’élança et pris son envol tel un message.
    Petit oiseau
    L’oiseau ne pensait pas
    L’oiseau ne lisait pas le journal
    L’oiseau ne devait rien à personne
    L’oiseau ne connaissait pas les hommes.
    L’oiseau planait dans le ciel
    Au-dessus des feux de position
    Il volait dans une altitude imprévisible
    Et il éprouvait les moments bleus
    Avec une passion (...)



  • L’art qâdjâr à l’honneur à la galerie Saba

    Amélie Neuve-Eglise N° 9, août 2006

    Du 19 juin au 2 août, le centre culturel et artistique Saba se propose de nous faire redécouvrir une période de l’histoire iranienne au travers des multiples arts et styles iconographiques qui se sont développés de la dynastie Afsharie à la dynastie qâdjâre, à partir de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXe. Près de 150 tableaux (peintures à l’huile et aquarelles), 56 peintures sur verre, 60 photos d’époque, et 26 reproductions de sceaux ont été patiemment choisis et réunis durant plus d’un an, et (...)



  • Introduction à la peinture des Qâdjârs

    Aïdin Aghdashlou
    Traduit par

    Helena Anguizi N° 9, août 2006

    Les peintures qâdjâres, vieillent de cent cinquante ans, datent du règne de la dynastie du même nom qui régna durant de longues années sur le territoire iranien. Cependant, contrairement à une idée reçue, la floraison de cette forme d’expression artistique a eu lieu bien avant l’arrivée au pouvoir du Roi Mohammad Khân Qâdjâr. C’est en effet à partir de la seconde moitié du XIIème siècle de l’hégire lunaire que les artistes ont pris goût à ce style de peinture, donc le succès diminua environ quarante ans avant (...)



  • Histoire du purgatoire de la peinture iranienne

    Yaghoub Ajand
    Traduit par

    Homa Farivar N° 9, août 2006

    Nous ne disposons que de très peu d’écrits et de sources concernant l’art qâdjâr par rapport aux périodes précédentes et la majorité des études à ce sujet - et d’une manière générale sur l’art iranien - a été effectuée par des étrangers. Notre histoire de l’art a été écrite par des spécialistes occidentaux. Elle comprend la totalité de l’art de la région et de son peuple allant des différentes périodes jusqu’à la période safavide. Sur la période qâdjâre et celle du siècle dernier, nous n’avons que très peu de (...)



  • Sani-ol-Molk, le portraitiste

    Samila Amir Ebrahimi
    Traduit par

    Babak Ershadi N° 9, août 2006

    Mirzâ Abol Hassan Khân Ghafâri-Kâshâni (1229-1283 de l’Hégire) fut l’une des figures de proue de la peinture iranienne à l’époque de la dynastie des Qâdjârs. Tout comme son frère Abou Torâb et son neveu Mohammad Ghafâri ( Kamâl al-Molk), il fut l’un des membres le plus célèbre de la famille d’artistes des Ghafari.
    Abol Hassan Khân Ghafâri est mort assez jeune à l’âge de 53 ans. Son portrait quadragénaire, dessiné par son fils Yahyâ Ghafâri, est sans doute la copie d’une photo de l’artiste. Dans ce portrait, Mirzâ (...)


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