La Revue de Téhéran | Iran



  • Le sofreh des prières du roi des fées

    Mireille Ferreira N° 14, janvier 2007

    Chaque année, au cours du mois de Rajab du calendrier lunaire arabe - le mois où tous les vœux se réalisent - les femmes originaires de la ville de Shushtar dans le Khuzestan, région située à la frontière de l’Irak sur le golfe Persique, se réunissent pour un rituel bien particulier. Il s’agit du Sofreh namâz-e shâh-e parioun, littéralement : Nappe de la prière du roi des fées, curieux mélange de religion chiite et de superstitions empruntant aux traditions du zoroastrisme et de son ancêtre le mithraïsme. (...)



  • Bam
    Une ville pittoresque située en plein désert

    Behnaz Khâdjavi N° 14, janvier 2007

    Arg-é Bam est le nom persan de la citadelle de la cité historique de Bam, qui fut l’un des plus beaux exemples d’édifice urbain de l’Iran préislamique, à l’instar de Persépolis. Vieille de près de deux mille ans, la forteresse de Bam constituait un riche témoignage de la vie des iraniens sous différentes époques de l’histoire, chacune de ses briques en reflétant les divers événements. En décembre 2003, un tremblement de terre ravagea cette merveille historique, détruisant ce vaste champ de rêves et de gloires (...)



  • Le parc national de Kavir

    Mortéza Johari N° 14, janvier 2007

    Apeine à 50 kilomètres au Sud-Est de Téhéran et loin des clameurs de la capitale, le parc national de Kavir s’étend sur des dizaines de kilomètres. Ce parc abrite notamment des espèces animales et végétales rares, et la pureté de son ciel à la nuit tombée en fait un lieu prisé par tous ceux qui aiment contempler la pureté d’un ciel étoilé.
    Ce parc s’étend sur près de 44 000 hectares, du lac de Sel au désert central. Outre les espèces animales protégées et les végétaux qu’il abrite, le parc national de Kavir (...)



  • L’oncle “H.”

    Azadeh Babaï-Fard
    Traduit par

    Maaike Bleeker, Shâhin Ashkân N° 14, janvier 2007

    La maison de grand-père est aussi grande que mystérieuse. Elle est séparée en deux parties ; l’une publique, l’autre privée. La chambre de l’oncle H., le cadet de la famille, se situe à l’extrémité de la section privée. Pour atteindre sa chambre, il faut traverser de longs et sombres corridors qui la séparent des chambres uniformes des autres membres de la famille. On a l’impression d’entrer dans un autre monde ; la grande bibliothèque en bois qui déborde de livres volumineux et anciens ressemble plutôt à (...)



  • Le Char

    Hossein Mortezaïan
    Traduit par

    Arefeh Hedjazi N° 14, janvier 2007

    C’est vrai ce qu’on dit ? Tu as vraiment avalé un char ? “lui demandai-je.”
    Il dit d’abord :
    “Hein ?”
    Puis il ajouta :
    “Oui, c’est vrai.
    Un vrai char ?!
    Oui.”
    Il ouvrait très grand la bouche quand il parlait.
    “Mais comment ?
    J’étais en train de crier… Tout d’un coup, j’ai vu qu’il était dans ma bouche.”
    Il plissa son visage.
    “C’était amer ! Ça avait un goût de brûlé.
    Mais comment peut-on avaler un char ?”
    Il rit.
    “Mais moi, je mange tout.
    Tout ?
    Ben oui. Ahmad me donnait toujours la (...)



  • Omrân Salâhi
    Un gars de Javâdieh

    Rouhollah Hosseini N° 14, janvier 2007

    Je ne crie guère
    Je m’approche
    Et tu m’entendras !
    a poésie, en quête d’essentiel, rend le monde obscur, comme disait Mallarmé. Elle se nourrit à ce titre d’impressions et de sentiments ambigus ; de l’étrangeté du monde que le poète cherche à saisir à chaque " coup de vers ", pour déboucher au final sur un univers encore plus complexe ; plus pesant. A cette pesanteur vient parfois répondre la légèreté de l’humour. Celui-ci, tout comme la poésie, est une fenêtre ouverte sur l’existence, dont il nous révèle (...)


  • Au Journal de Téhéran
    Rôle et importance des mathématiques dans la vie sociale

    N° 14, janvier 2007

    Textes de la conférence faite dernièrement au Dar ol-fonoun par M. le Docteur E. Kogbetllantz, professeur d’Analyse à la Faculté des Sciences de l’Université de Téhéran.
    2 Février 1937
    13 Bahman 1315
    Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers élèves.
    Actuellement, nous assistons à une transformation radicale et complète de notre vie produite par le développement extrêmement rapide de l’industrie et de la technique en général.
    Pour ne donner qu’un exemple, souvenons-nous qu’il y a à peine cent ans, les (...)



  • Les villages flottants

    Selda Ghannâdân N° 14, janvier 2007

    La quotidienneté, telle une toile d’araignée, était tissée de tous de côtés par les sécrétions involontaires et douloureuses, un dur exil, la condamnation à une absurdité au fure et à mesure dévoilée. En se débattant dans l’espoir de conquérir une petite fente de délivrance dans ce labyrinthe obscur, on se trouve devant un dilemme : se suicider, ou espérer un paradis perdu peuplé de ses propres créatures (Dieu, l’Amour), dans lequel s’estompent les petites choses vaines qui sont devenues des évidences de la (...)



  • La perle des églises orientales

    Amir Sedâghat N° 14, janvier 2007

    Située sur la rive sud de Za’yande Rude à Ispahan, l’église de Vank arbore son dôme pointu au firmament depuis près de trois siècles. Elle témoigne également de l’esprit accueillant et cosmopolite iranien durant l’ère ottomane. Bâtie sous les ordres de Shâh Sultan Hossein Safavide vers les années 1740, Vank se targue d’être l’une des plus grandes et des plus belles églises de cette région du monde. L’histoire
    Chassés par l’armée ottomane qui avait longtemps persécuté les sujets chrétiens de l’empire, les (...)


  • Faune et flore iraniennes
    La piéride du chou & l’androsème

    Mortéza Johari N° 14, janvier 2007

    La Piéride du Chou
    Ce petit papillon blanc de la famille des Pieridae mesure de 28 à 33 mm et se trouve majoritairement en Afrique du Nord, dans certaines régions d’Europe, et en Iran. Ses antennes sont terminées en " massue " et il possède une trompe qui, au repos, est enroulée en spirale. Elle se déroule dans la corolle des fleurs pour en aspirer le nectar. Ses quatre ailes sont membraneuses et couvertes de fines écailles colorées qui restent incrustées dans la peau lorsque l’on saisit l’insecte. (...)


0 | ... | 2450 | 2460 | 2470 | 2480 | 2490 | 2500 | 2510 | 2520 | 2530 | ... | 2740


Retour haut de page Mensuel culturel iranien en langue française | mail@teheran.ir | ISSN 2008-1944 | Mentions légales| Webmestre@teheran.ir | Plan du site