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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Monireh Borhâni
Traduit par
Alirezâ Yazdâni est né en 1962 à Téhéran. Il est diplômé en design et impression sur textile et a un master de recherche artistique de la faculté d’art et d’architecture de l’Université Azâd. Il enseigne actuellement la sérigraphie et s’est spécialisé dans la confection d’œuvres artistiques en verre. Il a participé à de nombreuses expositions collectives dont la biennale des sculpteurs iraniens contemporains du Musée des Arts Contemporains de Téhéran, et organise tous les ans une exposition à la galerie (...)
La 55e édition des rencontres islamo-chrétiennes présidée par Mgr Claude Rault, évêque du diocèse de Laghouat-Ghardaia en Algérie, s’est déroulée les 25 et 26 juillet 2009 à Vieux-Marché dans les Côtes d’Armor. Ces rencontres furent cette année consacrées au thème suivant : "Pour une paix sereine entre les deux rives de la Méditerranée : quelles conditions politiques, quels moyens culturels ?" Cet événement unique a pour origine une histoire commune aux traditions chrétiennes et musulmanes, l’histoire des Sept (...)
Il est difficile aujourd’hui de s’intéresser à l’orientalisme sans rencontrer la célèbre analyse critique qu’en a faite le professeur Edward W. Said. Dans L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, paru en 1979, il soutient que l’orientalisme occidental a développé un cadre normatif et culturel dans lequel l’Orient a été enfermé. L’Orient a existé, dans la pensée occidentale, tel que les Occidentaux eux-mêmes l’ont vu et interprété. En réalité, il analyse principalement les traditions orientalistes française, (...)
A l’occasion de la journée mondiale des musées et la semaine de l’héritage culturel, le Musée National d’Iran a organisé du 18 au 24 mai 2009 une exposition intitulée les symboles de notre pays. Plus de 400 objets, découverts lors de fouilles archéologiques entreprises dans toutes les provinces d’Iran au cours de ces quatre dernières années étaient exposés. Les objets datant du 2e et du 3e millénaire av. J.-C. étaient très nombreux, si bien que ceux datant de moins de 3000 ans paraissaient presque récents (...)
En 2002 l’ancien Musée national d’art moderne implanté dans une aile du Palais de Tokyo, bâti initialement à l’occasion de l’exposition universelle de 1937, se voyait affecté à un nouvel usage, celui d’un lieu expérimental consacré à l’art contemporain. Les vastes espaces étaient réaménagés par des architectes qui lui donnèrent l’aspect d’une friche industrielle ou d’un squat, ce qui marquait une singulière différence avec le Musée d’art moderne de la ville de Paris, voisin très convenable d’aspect et au public (...)
Le mariage est toujours source de difficultés dans le Shâhnâmeh de Ferdowsi. Bien qu’étant au départ des événements heureux, ces mariages, à l’exception de quelques-uns, ont une fin tragique et sont cause de guerres, de mort, de haine et de trahison. Le mariage des héros ou des rois iraniens avec des jeunes filles non iraniennes, les mariages amoureux, le mariage avec les femmes artistes ou guerrières [1] ouvrent toujours sur de nouvelles aventures. C’est avant tout le mariage avec les non-iraniennes (...)
Les connaissances les plus anciennes sur l’astronomie mathématique de l’empire perse se sont développées en Mésopotamie. Sous les Achéménides les théories planétaires, lunaires et solaires babyloniennes furent étudiées et peu à peu assimilées par les Perses. Ainsi, durant la période achéménide, outre l’astronomie, les Perses adoptèrent simultanément la littérature babylonienne des augures astraux et transmirent l’ensemble de leurs découvertes à l’Inde vers la fin du Ve siècle ou au début du IVe siècle avant Jésus-Christ. (...)
Les comètes, les astres, les planètes, le soleil, l’univers, le mouvement de la terre, le jour et la nuit, le changement des saisons... sont autant de notions aujourd’hui familières à l’homme du XXIe siècle. Pourtant, ces concepts furent soit totalement ignorés, soit perçus fantastiques ou mystérieux par les Anciens. Pour faire la lumière sur cet univers infini, des instruments de mesure et d’observation astronomiques, des hypothèses, des formules mathématiques, des théorèmes complexes et toujours plus (...)
Parmi les collines proches des ruines de l’antique cité d’Afrâsiab, se dressent les vestiges d’un étonnant observatoire astronomique du XVe siècle. Œuvre du roi-astronome de génie, Ulûgh Beg (1394-1449), petit-fils de Timour Lang (Tamerlan), son emplacement fut découvert en 1908 par l’archéologue russe Vladimir Viatkine.
Ce que l’on peut encore en voir aujourd’hui est la partie souterraine d’un quadrant fixe géant, le plus grand quadrant de 90° jamais vu - son rayon était à l’origine de 40 mètres - mais (...)
Elhâm Badi
Traduit par
Mohammad Ibn Hassan Djahroudi Tûsi, surnommé Khâdjeh Nassireddin Tûsi, naquit en l’an 1200 à Tûs. Il se passionnait pour les sciences, et devint très jeune le plus grand mathématicien, astronome et philosophe de son temps. Il a ainsi été l’une des plus influentes personnalités du monde musulman. Il apprit les sciences théologiques auprès de son père, et la logique et la philosophie auprès de son oncle, Bâbâ Afzal Ayoubi Kâchâni. A la fin de ses études à Neychâbour, il était déjà considéré comme un grand (...)
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