La Revue de Téhéran | Iran



  • Mohammad Heydari-Malâyeri ; héritier des astronomes persans

    Entretien réalisé par

    Mireille Ferreira N° 45, août 2009

    Mohammad Heydari-Malâyeri, né à Malâyer dans les montagnes du Zagros en 1947, est astronome à l’Observatoire de Paris depuis 1980. C’est le spécialiste mondial de certaines « nébulosités bizarres », les étoiles massives, de jeunes mastodontes vieux de seulement quelques millions d’années, gros de 20 à 100 masses solaires. Son terrain de jeu favori est les galaxies les plus proches de la nôtre, les Nuages de Magellan, qu’il observe depuis des années du bout de ses télescopes géants. Cette éminente (...)



  • La situation actuelle de l’astronomie en Iran

    Sharâgim Amini*
    Traduit par

    Samira Fakhâriyân N° 45, août 2009

    Lorsque Nassireddin Tusi construisit l’observatoire de Marâgheh, le plus grand observatoire de la région dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, il pensait, avec raison, que l’astronomie iranienne deviendrait alors le leader mondial de cette science. Après la construction de cet observatoire, terminé après deux décennies d’efforts incessants, d’autres observatoires furent bâtis sur son modèle, notamment ceux de l’Inde et d’Istanbul. Pendant longtemps, l’observatoire de Marâgheh fut l’un des plus (...)



  • Entretien avec le Professeur Yousef Sobouti

    Entretien réalisé par

    Khadidjeh Nâderi Beni, Mahnâz Rezaï N° 45, août 2009

    Nous vivons sur la Terre, petite planète du grand système solaire, lequel fait partie de l’ensemble beaucoup plus vaste qu’est une galaxie, la Voie Lactée. Ceci alors qu’il existe des millions de galaxies dont certaines sont remarquablement plus vastes que la Voie Lactée. Cet entretien avec le professeur Sobouti pourrait nous révéler certains aspects de ce monde.
    Yousef Sobouti est né en 1932 à Zandjân. Il a étudié la physique, d’abord à l’Université de Téhéran, puis au Canada, où il a obtenu une (...)



  • L’observatoire national d’Iran*

    Samira Fakhâriyân N° 45, août 2009

    Il y a sept cents ans, un grand observatoire était construit à Marâgheh ; un observatoire sans pareil à cette époque, avec des astronomes tels que Nassireddin Tûsi, l’un des pionniers de l’astronomie de son époque. Dans cet article, nous aborderons l’astronomie en Iran après l’invention du télescope. Les Iraniens connurent le télescope pour la première fois à l’époque safavide, quand des missionnaires religieux italiens apportèrent quelques télescopes à la cour de Shâh Abbâss pour que le roi observe le ciel, (...)



  • Ramba Zamba,...rien que de l’amour…

    Texte et photos :

    Hassan Tâheri N° 45, août 2009

    Pour décrire toute la bonté que j’ai vue ici, l’unique expression qui me vient à l’esprit est « rien que de l’amour ». J’ai vu des hommes bons qui tentent avec tendresse d’écarter le voile de la solitude, de la souffrance, du sentiment de différence et du chagrin de ces innocents dont nous nous éloignons souvent avec indifférence.
    Klaus Erforth est un réalisateur. Avec une équipe d’artistes aussi motivés que lui, il a fondé une troupe théâtrale essentiellement formée de jeunes handicapés. Il tente de faire (...)



  • La princesse Narkès et l’Imam Hassan al-’Askari*

    Les Noces Mystiques de Constantinople :
    Réflexion sur la notion de mawaddah dans le Coran et la rencontre des traditions chrétienne et shî’ite

    Francisco José Luis N° 45, août 2009

    L’hagiographie du XIIème Imam est riche d’épisodes et de traditions qui recèlent en eux des trésors insoupçonnés de profondeurs gnostiques multiples. Nous allons pour cet article nous concentrer sur l’épisode que nous pouvons qualifier de prologue de la vie de l’Imam Mohammad al-Mahdi, celui du mariage de ses parents, le XIème Imam, Hassan al-’Askari et la princesse byzantine Narkès (Narcisse). La traduction complète en français du récit qu’en fait Shaykh Sadough se trouve dans le quatrième volume d’En (...)



  • Rouzbeh Zarrinkoub,lauréat du prix Sa’y-e Mashkour

    Djamileh Zia N° 45, août 2009

    Le prix Sa’y-e Mashkour [1] a été décerné pour la première fois cette année en hommage à Monsieur Mohammad-Djavâd Mashkour, spécialiste de l’Histoire et de la civilisation de l’Iran. La famille de M. Mashkour a offert sa bibliothèque au Centre de la Grande Encyclopédie Islamique, et a chargé ce centre d’organiser le prix Sa’y-e Mashkour tous les deux ou trois ans en choisissant le lauréat parmi les doctorants dont le sujet de thèse porte sur les recherches sur la culture ou l’Histoire de l’Iran. Monsieur (...)



  • Refus de la modernité dans l’univers romanesque de
    Mondo et Le Petit Prince

    Dr. Mehdi Heydari
    Zahrâ Bornâ’i Zenouzi
    Université Azâd Islamique de Téhéran

    N° 45, août 2009

    "L’Homme moderne est l’esclave de la modernité :
    il n’est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus
    complète servitude."
    Paul Valéry, Regards sur le monde actuel
    L’Homme d’aujourd’hui se trouve de plus en plus esclave des progrès techniques et scientifiques, d’où son angoisse habituelle face à la vie moderne qui constitue l’une des préoccupations de nombreux écrivains, notamment d’Antoine de Saint-Exupéry et de Jean-Marie Gustave Le Clézio, deux écrivains remarquables du XXe siècle. Ces écrivains (...)



  • Picasso et les maîtres

    Paris, galeries nationales du Grand Palais,du 8 octobre 2008 au 2 février 2009

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 45, août 2009

    Il s’agissait d’une très vaste et importante exposition, essentiellement de peinture où les œuvres de Picasso ont été exposées aux côtés de celles de grands maîtres du passé, ou plutôt, faut-il dire, où les œuvres se sont confrontées les unes aux autres. L’ambition de l’exposition fut de montrer comment Picasso a pris en charge ces maîtres dans son œuvre picturale, comment il s’en est saisi, les a interprétés, transmutés et restitués en des œuvres personnelles et singulières.
    Du point de vue du dialogue entre (...)



  • Giorgio de Chirico (1888-1978) : la fabrique des rêves

    Musée d’art moderne de la ville de Paris. 13 février - 24 mars 2009

    Jean-Pierre Brigaudiot N° 45, août 2009

    L’exposition est immense sans être exhaustive ; il s’agit d’une orientation muséale consistant à montrer un maximum d’œuvres, quitte à lasser le visiteur, ceci au détriment du rôle pédagogique incombant au musée. Trop montrer n’est pas nécessairement bien montrer ni bien instruire le public sur ce qu’il faut vraiment voir et connaître de l’œuvre. Ici, certains tableaux sont d’un faible intérêt alors que Giorgio de Chirico est un artiste incontournable de l’histoire de la peinture de la première moitié du (...)


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