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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
8 Farvardin 1318
29 Mai 1939
Ghiyâssed-dine Abol Fath Omar Ibn Ebrahim Khayyâm naquit en 1040 à Nichabour dans le Khorassan. Il fut grand mathématicien ; sa science astronomique lui valut une renommée et une situation officielle que ses vers ne laissent guère soupçonner. Bien qu’il soit devenu célèbre uniquement par les quelques petits quatrains qu’il nous a laissés, nous devons donc commencer par étudier ce côté peu connu de son esprit.
Il alla à l’école comme les enfants de son âge, termina ses (...)
M. Vakiliân a pris la succession des travaux de Seyyed Abolqâssem Enjavi Shirâzi sur la culture populaire et nous transmet ici sa passion de collecteur d’histoires.
Savez-vous ce qu’est un zarbolmasal ? Cela veut dire « proverbe ».
Par exemple, voici un proverbe qui existe en Iran : âstin-e now bokhor polo (littéralement : « manches neuves, mangez du riz »).
Chaque proverbe a une histoire. L’histoire de ce proverbe concerne Bohloul, à l’époque de Hâroun al-Rashid. Un jour, Bohloul va à une réunion. (...)
Ulrich Marzolph
Traduit de l’anglais* par
Ulrich Marzolph, étudiant le persan à Mashhad en 1977-78, a quitté l’Iran avant la Révolution. Déterminé à poursuivre ses études sur l’Iran, il a entrepris en Allemagne un doctorat sur le folklore narratif iranien en s’appuyant sur la totalité des sources connues, y compris les sources non publiées. Ulrich Marzolph a alors pris contact avec Laurence Paul Elwell-Sutton, collecteur des récits de Mashdi Galin Khânom, et l’a rencontré à Edinburg. Celui-ci lui a légué, peu avant sa mort, toutes ses notes et (...)
Fazlollâh Sobhi Mohtadi a raconté pendant une vingtaine d’années, de 1940 à 1960, une histoire à la Radio d’Iran chaque vendredi après-midi. Son émission était très écoutée. Sobhi sut utiliser à bon escient la popularité de son émission pour rassembler et compiler les histoires populaires iraniennes, qu’il publia entre 1944 et 1953.
Le conteur d’histoires à la Radio d’Iran
Le mercredi 4 Ordibehesht 1319 (24 avril 1940), à 18 heures, la Radio d’Iran commença à diffuser ses programmes. Deux jours plus tard, (...)
Pegah Khadish
Traduit par
Dans la structure des œuvres narratives, notamment dans les contes et les fables de la littérature orale, les personnages comptent parmi les éléments fondamentaux du récit. C’est grâce à la présence des personnages que prennent forme les événements et les situations. Les fonctions que remplissent les différents personnages d’un récit sont les moteurs des événements narratifs. Dans sa Morphologie des contes de fées, le célèbre formaliste russe, Vladimir Propp (1928-1970) fonde son système d’analyse des (...)
Les contes ont toujours servi à endormir les enfants mais ce n’était pas leur unique fonction. Les histoires peuvent également servir à travestir la réalité, à rendre possible l’impossible. Elles permettent de s’évader de la vie réelle, en donnant accès aux dieux et aux créatures surnaturelles telles que les fées et les monstres. Les contes ont aussi une importante dimension pédagogique.
En tant que mémoire culturelle d’un peuple, les contes folkloriques constituent une source très riche pour les (...)
Hâshem Salimi
Traduit par
Les berceuses sont les mélodies de l’inconscience endormie des mères à travers le monde et dans toutes les cultures. Ces chansons folkloriques reflètent les croyances, les aspirations et le mode de vie de chaque époque. D’un point de vue sociologique, les berceuses peuvent également être considérées comme le cri étouffé des femmes opprimées par les injustices et les inégalités sociales qui marquent fortement les communautés fondées sur la structure patriarcale de la cellule familiale.
Dans ce contexte (...)
Mohammad Jafari Qanavati
Traduit par
‘Salim le bijoutier’ est une histoire traditionnelle iranienne, qui était encore très populaire il y a peu. L’existence de nombreux manuscrits et lithographies de cette histoire confirment son importance. On retrouve plusieurs versions de cette histoire dans une vaste région géographique allant du Hérat en Afghanistan jusqu’au Khouzestan iranien, ce qui est une autre preuve de sa popularité auprès des persanophones. Son attrait a été tel qu’elle a même été traduite en arabe et en turc au cours des (...)
Mehrân Afshâri
Traduit par
Mowlânâ Djalâl al-Din Roumi (1207-1273) composa son Masnavi pour enseigner les principes de la sagesse à ses disciples et adeptes dont la plupart était issue des couches inférieures de la société. C’est la raison qui explique en grande partie l’usage très fréquent, dans cet ouvrage, des allusions et des allégories provenant de la culture populaire, accessibles et compréhensibles par le plus grand nombre. Nous pouvons donc trouver, dans cet ouvrage, l’empreinte des croyances et us et coutumes, ainsi que (...)
Les bras étendus comme si elle s’apprêtait à tirer une flèche, à frapper un ennemi de son sabre en se protégeant d’un bouclier ou à lever ses bras en exultant de bonheur, cette calligraphie anthropomorphe est constituée de trois lettres de l’alphabet arabe, ’ayn, sîn et mîm. Ces trois lettres ont été l’objet d’importantes réflexions dans le shî’isme. Le ’ayn représente ’Ali ; le sîn Salmân et le mîm Mohammad. Ces derniers sont les manifestations des trois niveaux de la religion et de la spiritualité shî’ite. (...)
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