La Revue de Téhéran | Iran


  • Journal de Téhéran
    Notre globe ralentit

    Pierre Rousseau N° 22, septembre 2007

    10 Shahrivar 13151 Septembre 1937
    Dans une étude publiée par l’Agence littérale Internationale et que nous reproduisons ci-après le grand savant de l’observatoire de Paris, M. Pierre Rousseau, met en relief cette question.
    ON CONNAIT L’HISTOIRE de ces naufragés qui, ayant établi leurs pénates provisoires sur un îlot s’aperçoivent soudain avec terreur que ce qu’ils prenaient pour le plus stable, le mieux assis des rochers n’est, en réalité, que le corps essentiellement mobile d’une baleine ou de tout (...)


  • Faune et flore iraniennes
    La vesce dure & le porc-épic indien

    Mortéza Johari N° 22, septembre 2007

    Vesce dure
    Nom scientifique : Vicia monantha
    Plante annuelle et vivace, glabre, ascendante et étalée, elle est relativement lâche et fragile. Sa tige mince et peu rameuse contient des rameaux herbacés, minces, rampants ou grimpants et feuillés. Sa feuille sans glabre comporte parfois des poils blancs. Sa fleur est de couleur rose violacé ou bleuâtre, et mesure de 12 à 15 mm de large. Cette plante est hermaphrodite et la pollinisation s’effectue par des insectes. Son fruit de couleur brun jaunâtre (...)



  • La musique de l’Iran préislamique

    Azar Bâbâsafari N° 21, août 2007

    La musique puise ses racines dans les pensées les plus profondes de l’homme et nous révèle ses états d’âme. Le calife abbasside Mansour s’intéressait passionnément aux œuvres grecques et ce fut durant le règne d’Haroun, cinquième calife abbaside, que cet intérêt atteignit son point culminant. Ce fut donc à cette époque que le mot arabe "ghina" (chant) fut remplacé par un mot d’origine grecque : musique. Ce terme revient souvent dans un livre de Khârezmi intitulé Meftah-ol-oloum ainsi que dans d’autres (...)



  • La musique iranienne de l’époque islamique

    Samira Fakhâriyân N° 21, août 2007

    La chute de la dynastie sassanide, l’établissement du califat islamique et les conséquences de ces changements éloignèrent, du moins pendant un certain temps, l’attention habituellement portée à la musique, cependant l’antécédent technique de cet art et sa place dans l’Iran préislamique l’empêchèrent de disparaître tout à fait.
    D’ailleurs, les conditions sociales et politiques de l’époque exercèrent une influence considérable sur les artistes et les mélodies tristes remplacèrent la musique gaie de l’époque (...)



  • La musique persane : l’expression de la continuité

    Arefeh Hedjazi N° 21, août 2007

    Aujourd’hui, après un siècle d’évolution rapide, la musique persane n’est plus à se forger une nouvelle identité après des siècles de stagnation. Avec les récents développements qu’elle a connu suite à la Révolution islamique, la valorisation des arts traditionnels et l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes et de musiciens qui, gratifiant le présent et le futur, a su pourtant préserver la sonorité paradisiaque d’une musique dont les origines remontent à l’Antiquité, elle se voit confrontée à de nouveaux (...)



  • Le Sétâr

    Hoda Sadjâdi N° 21, août 2007

    Le Sétâr (Sitâr) est de la famille du tambour préislamique.
    La caisse de résonnance du sétar est faite de bois de mûrier. Il pèse vingt-cinq ou vingt-six gammes. L’étymologie du mot sétar en persan nous apprend qu’il a trois cordes :
    Sé - TÂR = trois - cordes.
    Mais on y a ajouté une quatrième corde ultérieurement.
    Cette modification dans la structure du sétâr a été faite par Moshtâgh Ali Shâh, célèbre joueur de cet instrument au XVIIIème siècle. Cette corde qui s’appelle " pré-joué " est accordée par rapport (...)



  • L’oratorio spirituel ou le samâ’ : une Une liturgie du souvenir entre ciel et terre

    Amélie Neuve-Eglise N° 21, août 2007

    Le samâ’ fait référence à une pratique spirituelle consistant à chanter et à danser pour exprimer certains états intérieurs particuliers et rendre louange à Dieu. Le mot samâ’ (سماع) vient du verbe arabe sami’a (سمع) signifiant "écouter". Cette pratique est donc avant tout une écoute, qui a cependant une particularité : elle se réalise avec l’oreille du cœur et décèle dans certaines musiques ou sons particuliers un appel à la connaissance de soi et au retour en un lieu situé au-delà de nos frontières géographiques. (...)



  • Un nouveau territoire pour voir

    Hélia Dârâbi N° 21, août 2007

    En avril dernier, l’artiste français Bernard Moninot exposa la dernière série de son œuvre intitulée "La mémoire du vent dans les jardins de Fîn" dans la galerie d’Exposition de Téhéran : une magnifique réalisation de douze plans de lumière, dessinés en réalité par le vent.
    Bernard Moninot est né en 1949. Son père sculpteur et sa mère peintre enseignaient à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Paris. Bernard passa son enfance dans le milieu turbulent et agité des deux artistes, et de son propre aveu, cette (...)



  • Une idée en l’air

    Bernard Moninot N° 21, août 2007

    Je vais essayer de vous faire part de mon expérience personnelle de dessinateur. Cette présentation sera accompagnée d’une sélection d’images de travaux mais aussi de documents vous montrant comment j’ai été amené sur une période de plus de 30 ans, à faire évoluer cette pratique du dessin.
    J’ai abandonné au début des années 80 les moyens et les supports traditionnels pour m’approcher maintenant d’une nouvelle définition, le dessin hors papier, qui peut effectivement caractériser mes recherches actuelles. (...)



  • La ville de Rey, ancêtre de la Perse

    La muraille de Rey, Tcheshmeh ’Alî, la forteresse Rashkân, et les trésors antiques de Rey

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 21, août 2007

    L’histoire n’est pas une succession de phrases compilées dans une collection livresque. Sa demeure n’est pas dans le calme des bibliothèques. L’histoire, elle, est étrangère au silence…
    L’histoire tumultueuse de l’Iran ne fait pas exception. De grandes dynasties s’y établirent et accédèrent au pouvoir, chacune choisissant une partie de cette terre, la Perse, comme capitale et demeure principale. Pour immortaliser la splendeur de leur royaume, elles y bâtirent des palais, des forteresses, des citadelles (...)


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