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CAHIER DU MOIS |
L’arc du stuc en Iran à travers les siècles
Un survol de l’art du stuc en Iran préislamique
L’art du stuc dans l’architecture irano-islamique
Le mihrab d’Ouldjaïtou Un chef-d’œuvre de l’art du stuc ilkhanide
Le logo de l’Université de Téhéran inspiré de l’art du stuc sassanide
CULTURE
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Repères
La pérennité des interrogations morales
La philosophie de l’Arbaïn :
la visite pieuse à l’Imâm Hussein au quarantième jour après son martyre
Qui est Fatima al-Zahra ?
Arts
Le Trésor de l’Oxus : Une collection de chefs-d’œuvre de l’art achéménide
Littérature
Étude comparative de la pensée symbolique chez Charles Baudelaire et Mohammad-Reza Chafiï-Kadkani
Au-delà de ce point nul ne sait le secret* « Les papillons » dans le Cantique des oiseaux de ‘Attâr
FENÊTRES
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Boîte à textes
Albert Lamorisse, le Français qui a survolé l’Iran avec Le Vent des amoureux
Poète mystique des XIIe et XIII siècles, Farid od-Din ‘Attâr est l’auteur d’une œuvre tournée, dans son intégralité, vers la quête spirituelle. Auteur prolixe dont le dessein n’est autre que de parvenir au divin et d’atteindre Sa satisfaction, ‘Attâr n’aura de cesse, au fil des vers, de témoigner de la douleur et des souffrances que sa quête d’Amour exige. Aussi conclut-il l’un de ses ghazals par une adresse sans équivoque à la dard1 ‘attârienne : Il n’y a pas de remède à la maladie de ‘Attâr / Je ne sais pas (...)
Pour les peuples nomades, nous le savons bien, le cheval est un être indispensable, un compagnon inséparable. Bien plus qu’un simple moyen de transport servant à l’homme en temps de paix aussi bien qu’en temps de guerre, il incarne souvent, chez ces populations animistes pour la plupart, un esprit de la nature, un fétiche par excellence cristallisant la nature et ses puissances, sorte de dieu omniprésent pour ces panthéistes sans le nommer. Les habitudes animistes, les humains modernes (religieux (...)
Grâce aux pratiques et au savoir-faire dans le domaine de l’élevage de chevaux depuis des siècles, la lignée de presque tous les chevaux modernes, que ce soient des chevaux de course ou des chevaux de labour ordinaires, remonte aux mêmes ancêtres masculins. Des recherches scientifiques prouvent aujourd’hui que les chevaux modernes de différentes races descendent de quelques étalons « orientaux ». En Europe, par exemple, ces étalons furent amenés il y a environ 700 ans. La dernière recherche dans ce (...)
L’homme aryen était monté sur son cheval lorsqu’il entra dans le plateau iranien, il y a plus de 5000 ans. Et depuis ce temps-là, il n’est jamais descendu de sa monture légendaire, ni dans sa vie réelle, ni dans son parcours spirituel. L’histoire de cette relation matérielle et immatérielle entre l’Aryen et son cheval est narrée d’abord par l’Avesta, le livre sacré des Zoroastriens, qui utilise le terme aspa (« la bonne créature ») pour parler du cheval. C’est ce terme avestique qui donne le mot asb (« (...)
Traduit par
N° 171, février 2020Ces dernières années, de nombreuses études et recherches ont été consacrées à l’œuvre d’Abdol-Samad Shirâzi, l’un des fondateurs de l’école de peinture indo-iranienne (moghole). Les travaux de chercheurs comme Stuart Cary Welch et Milo Cleveland Beach proposent de nouveaux éléments pour reconnaître les œuvres de ce peintre. Pourtant, certains aspects de ses travaux demeurent ambigus et méconnus. Le grand nombre de ses tableaux d’enluminure pose également la question des sens cachés éventuels de ses œuvres et (...)
Zinat Saleh Poor
Traduit par :
Dérivé de « as », le mot asb (« cheval » en persan) signifie « coureur agile et rapide ». Le cheval, qui est aussi un symbole de beauté et de noblesse, est considéré comme l’un des animaux les plus marquants et importants dans le monde des mythes de l’ancienne Perse. L’Avesta considère le cheval comme un animal élu et prodigue des conseils pour bien l’entretenir. Cette importance se retrouve dans la mythologie persane, tandis que la présence du cheval dans la plupart des épigraphes et des ardoises en or ou (...)
Au-delà du seul visible
Le Jeu de Paume n’est pas un musée, il ne collectionne ni ne restaure des œuvres. C’est un lieu parisien situé aux Tuileries (les jardins et parcs du Louvre) dédié à des formes d’art contemporain qui comportent avant tout la photo, le cinéma, la vidéo, le multimédia et le net art. Cela n’empêche pas la peinture, l’installation ou d’autres modes d’expression d’y trouver leur place, selon les thèmes des expositions. Depuis un certain nombre d’années, il se présente comme à la fois un (...)
Résumé :
Le binôme droite-gauche est un couple tirant son origine d’une dualité qui s’illustre dans un premier temps dans l’espace de la vie de l’homme de par son expérience corporelle. Cette dualité trouve des évocations dans différents domaines dont les textes sacrés. Elle explique l’opposition Bien-Mal en attribuant le côté droit aux bienfaisants et le côté gauche aux malfaiteurs qui auront comme demeure éternelle respectivement le paradis et l’enfer, selon les enseignements religieux. Dans la (...)
Les études épistémologiques qui ont abordé la grammaire antique dans sa globalité sont d’une rareté remarquable, peut-être du fait du manque de documents et de données suffisantes pour le faire. L’histoire de la linguistique remonte à l’antiquité gréco-latine où la grammaire faisait partie de la philosophie, néanmoins, la pensée linguistique était secondaire et discontinue :
« L’histoire de la pensée linguistique est faite non d’une accumulation longitudinale de savoirs exploités en continuité, mais d’une (...)
n 1927, Kamâl-ol-Molk se retire de la gestion de son école Madreseh-ye sanâye’-e mostazrafeh contre sa volonté et un an plus tard, en 1928, il quitte Téhéran. Mais son école reste ouverte pendant un certain temps, dirigée par certains de ses élèves.
Quand Kamâl-ol-Molk quitte cette école, Ashtîânî est choisi comme président. Ses responsabilités à l’école de Kamâl-ol-Molk ne durent que jusqu’en 1930, date à laquelle il voyage en Europe.
Durant ses années à la tête de cette institution, il y ajoute de nouvelles (...)