La Revue de Téhéran | Iran



  • Musée du patrimoine rural du Guilân

    N° 7, juin 2006

    Un musée du patrimoine rural de la région du Gilân est actuellement en cours de réalisation. Unique en son genre au Moyen-Orient, ce musée est situé dans le parc forestier de Sarâvân (sur la route Rasht-Téhéran) et couvre une superficie de près de 200 hectares. Ce projet a été établi grâce à la collaboration de la Direction du patrimoine et de l’architecture du Ministère Français de la Culture et de la Communication, l’Université d’Aix en Provence, l’Ecomusée d’Alsace, et sous le patronage de l’UNESCO. Les (...)



  • Le dôme de Soltânieh
    Le plus grand dôme en brique du monde

    Monireh Sadat Borhani N° 7, juin 2006

    Le dôme de Soltânieh, par sa majesté, constitue l’un des joyaux architecturaux de l’Iran. Selon les épigraphes disponibles datant de la période assyrienne, au VIIIème siècle avant J. C., la terre de Soltânieh a longtemps abrité la tribu des Sakarats. Les Mèdes lui donnèrent le nom d’ " Aribad" et les Parthes, le nom de leur roi, " Orsâse". C’est dire à quel point le territoire de Soltânieh est susceptible de renfermer de précieuses données historiques ; Avant même l’arrivée des tribus mongoles, cette région (...)



  • Fereydoun Moshiri, l’odeur de la pluie

    Rouhollah Hosseini N° 7, juin 2006

    Viens avec moi pleurer sur l’homme d’aujourd’hui
    Le pauvre, il a perdu le sens de l’amour
    " De la musique avant toute chose " disait alors Verlaine ; aujourd’hui, c’est encore le degré de musicalité qui fait en grande partie la force du poème. La musique est le moule qui confère sa forme à la parole, qui démultiplie le verbe, qui l’habille de ses belles notes, qui à voix haute, séduit l’oreille, et l’esprit à voix basse. Telle est la poésie mochirienne. On l’écoute, on l’entend, on la fredonne à l’infini. (...)



  • Un grand ami de l’Iran

    Saïd Naficy

    N° 7, juin 2006

    Journal de Téhéran
    Mardi 23 Juin 1936,
    2 Tir 1315
    Monsieur Saïd Naficy, ancien collaborateur du Journal de Téhéran a bien voulu nous expédier en texte français la traduction d’un article se rapportant au grand orientaliste et diplomate allemand Friedrich Rosen.
    Nous reproduisons intégralement et textuellement cet article ainsi que son introduction, tels que rédigés et envoyés par l’auteur lui-même en laissant à nos lecteurs le soin de relever toute la finesse de conception et de style qui nous font (...)



  • Un nouveau regard sur Délchodégân : une mélodie dont la descente est l’apogée

    Mahsa Abhari N° 7, juin 2006

    Les œuvres de Ali Hâtami sont toujours tentantes à voir. Pour notre génération dont l’enfance et l’adolescence ont été imprégnées des films tels que " Hézâr Dastân " (le rossignol), "Kamâl-ol-molk" et "Délchodégân " (les épris), cette tentation est beaucoup plus forte, et ne se limite pas seulement à voir le film. L’image qui existe dans notre mémoire des époques Pahlavi et Qadjar est celle que Hâtami nous a laissée, on compare même les photos de l’ancien Téhéran avec le Téhéran de Hâtami, ce qui arrive rarement (...)



  • Croyez au printemps ...

    Fereydoun Mochiri
    Traduit par

    Naïmeh Pourahmadi N° 7, juin 2006

    Croyez au printemps,
    ouvrez les fenêtres,pour que le zéphyr fête
    le jour de naîssance des acacias ;
    et le printemps
    a allumé la bougie, sur toutes les branches et
    à côté de toutes les feuilles
    Toutes les hirondelles sont rentrées
    et elles ont crié la fraîcheur.
    la rue est remplie de chansons,
    et le cerisier a fleuri, comme cadeau,
    pour les acacias.
    Ouvrez les fenêtres, mon ami
    vous souvenez-vous
    que la terre est brulée d’ une soif sauvage ?
    que les feuilles se sont flétries ?
    que faire de (...)



  • L’aventure du cinéma iranien depuis la Révolution jusqu’à nos jours

    Massoud Ghârdâshpour N° 6, mai 2006

    Avec la Révolution islamique d’Iran en 1979, le cinéma de l’époque monarchique s’est effondré en même temps que l’ensemble des structures politiques qui soutenaient le régime des Pahlavis. Connu sous le nom de cinéma " farsi " par les critiques, il se définissait comme cinéma de divertissement et profitait des formules et des codes utilisés dans les films indiens et égyptiens, avec pour unique objectif d’attirer un nombre croissant de spectateurs et de capitaux. Ce cinéma recourait à ce titre, à toute la (...)



  • L’art du khatamkâri

    Helena Anguizi N° 6, mai 2006

    Le Khatamkari, cet art d’ornement de la surface des objets par l’incrustation de minuscules morceaux de bois triangulaires qui viennent se poser côte à côte, remonte à si loin, qu’il serait difficile de lui trouver une origine. Un art dont le commencement remonte, comme beaucoup d’autres métiers d’art, aux plus anciennes légendes, de sorte que dans certains récits, on relate que le vénéré Ibrahim pratiquait lui aussi cet art. Quoi qu’il en soit, les plus anciens Khatamkaris, ont été découverts lors de (...)



  • L’art iranien est descendu sur la place publique

    Alice Bombardier, Massoud Ghârdâshpour N° 6, mai 2006

    oilà une dizaine d’années que les activités culturelles et artistiques prennent de plus en plus d’ampleur au sein de la République Islamique d’Iran. La réouverture des galeries d’exposition au début des années 1990, l’organisation de Biennales de la peinture et de la sculpture autour de 1995, l’attrait croissant des filières artistiques dans les universités, etc… sont des exemples parmi bien d’autres des dynamiques impressionnantes, toujours plus marquées, que connaît la scène artistique iranienne. Dans un (...)



  • Saadi de Shirâz

    Abolfazl Djafarnejâd N° 6, mai 2006

    Le Cheikh Moslehedine Abdallah Saadi Chirazi, poète, écrivain et éminent penseur (604 ou 606 -691 ou 695 de l’Hégire) est l’une des rares personnalités littéraires de l’Iran qui jouit non seulement d’une immense réputation dans les pays de langue persane, où il est connu de tous, mais aussi au delà des frontières iraniennes, dans le vaste monde des lettres.
    Saadi est né à Chiraz au cours de la première décennie du 7ème siècle de l’Hégire au sein d’une famille composée pour la plupart, comme lui-même le (...)


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