La Revue de Téhéran | Iran



  • Khosrow et Shirin

    Maryam Devolder N° 17, avril 2007

    Cette histoire est celle d’un roi Sassanide, Khosrow II, appelé aussi Khosrow Parwis, et d’une princesse chrétienne prénommée Shirin. Cette histoire, à laquelle il est fait allusion dans une partie du Shâhnâmeh, fut reprise par Nezâmi, au XIIe siècle, dans le cadre d’une épopée tragique. Ce dernier, qui écrivit ses poèmes romantiques cent ans après le Shâhnâmeh, reprend souvent Ferdowsi même s’il dénonce chez l’auteur du Shâhnâmeh une certaine sécheresse, notamment dans le récit des deux amoureux dont il (...)


  • Entretien avec
    Kâzem Motamed Nejâd
    le père des sciences de la communication en Iran

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 17, avril 2007

    Monsieur le docteur Kâzem Motamed Nejâd est sans aucun doute l’un des précurseurs des sciences de la communication en Iran. Grâce à lui et à ses efforts inlassables nous avons pu, durant des années, jouir des dernières avancées dans le domaine des sciences et des techniques de la communication élaborées hors de l’Iran. Il est actuellement le président de l’Association Iranienne pour les Études sur la Société de l’Information et professeur des Sciences de la Communication à l’Université d’Allâmeh Tabâtabâi.



  • Sheikh Mahmoud Shabestari

    Monireh Borhani
    Traduit par

    Helena Anguizi N° 17, avril 2007

    Né en 687 de l’hégire à Shabastar près de Tabriz, Sheikh Saad od-din Mahmoud ben Amin od-din Abdolkarim ben Yahya Shabastari fait partie des grands mystiques du VIIIème siècle (XIVe siècle de l’ère chrétienne) et est considéré comme un important poète persanophone de l’époque.
    Ses premiers pas dans le mysticisme furent guidés par Bahâoddin Yaghoub de Tabriz, auprès de qui il acquit de vastes connaissances en la matière qu’il échangea plus tard avec les grands mystiques de cette époque. Il choisit de (...)



  • Le nouvel an iranien

    Zahrâ Boveyri
    Traduit par

    Maryam Devolder N° 17, avril 2007

    La tradition de la nappe aux sept sin
    A l’occasion du nouvel an iranien ou Norouz, dans toutes les villes et dans tous les villages, les Iraniens installent une nappe où sont placés différents objets. C’est autour de cette nappe ornée d’objets d’utilité courante que sont accueillis les nombreux visiteurs reçus lors de la nouvelle année. A l’époque des Sassanides, on y disposait du pain et sept sortes de féculents et haricots, symboles de la nourriture et de la vie. La coutume du Haft sin (sept " sin ") (...)



  • Natanz, les jardins oubliés

    Jacqueline Mirsâdeghi N° 17, avril 2007

    La route de Qom et Kâshan m’est devenue très familière. Passé Kâshân, nous nous retrouvons seuls sur la route, car la grande majorité des camions, bus et voitures, prend la nouvelle route en direction d’Ardestân, de Naïn, de Yazd ou de Kermân pour descendre vers le Golfe persique, à Bandar Abbâs. La chaleur du désert se fait sentir, même en avril. Passé la bifurcation vers Abyâneh, la route se met à onduler pour s’enfoncer dans les montagnes en bordure du grand désert. Nous prenons de l’altitude et passé un (...)


  • Histoir de l’Iran
    La période proto-élamite

    Mortéza Johari N° 17, avril 2007

    Le pays, connu sous le nom de l’Iran, qui commença à se développer six siècles avant J.C., constituait une civilisation sur laquelle nous n’avons que très peu de renseignements. Cependant, les quelques documents qui nous sont parvenus ont permis aux chercheurs de se faire une idée sur certaines caractéristiques distinguant ce peuple de ceux établis dans la région du Tigre et de l’Euphrate.
    Ainsi, les peuples des plateaux du Sud-Ouest, les "Khozi", différaient des Aryens de la région montagneuse de (...)



  • Yazd, la nature apprivoisée

    Marie-Christine Huguenin N° 17, avril 2007

    Petit matin frileux de février. Voici presque une heure que notre avion nous transporte au sud-ouest du désert de Lût. Notre imagination, encore engourdie par un lever très matinal, vagabonde au gré des plis du désert iranien peut-être à la recherche d’un Petit Prince ou d’un Renard. Tout à coup, notre regard est attiré par d’énigmatiques lignes pointillées parcourant le sable et la pierre. Les commentaires vont bon train.
    Signes religieux de quelque civilisation disparue ?... trop ésotérique !
    Pas de (...)



  • Seyyed Ali Sâlehi

    La poésie en toutes circonstances

    Rouhollah Hosseini N° 17, avril 2007

    Ils ont raison

    Je n’ai pas été bon

    Il y a longtemps

    Au soir d’une journée loin du chagrin du Dey

    Une colombe malhabile

    Devinant l’éternuement du ciel

    Chercha refuge sur la terrasse de notre maison

    La fenêtre était close

    Je n’étais pas chez moi

    Et toute la nuit

    Il avait plu. ; L’avenir est à la poésie de parole", estime Seyyed Ali Sâlehi, digne représentant du mouvement poétique du même nom apparu vers la fin des années quatre-vingt. Officiellement fondé en 1988 avec la publication du recueil (...)


  • Au Journal de Téhéran
    L’humanité subit-elle l’influence des taches solaires ? (II)

    Ervand Kogbetliantz N° 17, avril 2007

    5 Mars 1937
    14 Esfand 1315
    Un autre exemple, non moins frappant, est fourni par les observations des épidémies de choléra et de peste qui correspondent aux périodes d’une activité hypernormale des vibrions de choléra et des microbes de la peste. Voici quelques données : les historiens iraniens ont noté une formidable explosion de choléra partout en Asie en 1364-1372. A cette époque, il n’y avait pas de télescopes, mais les taches solaires étaient si énormes qu’elles ont pu être observées à l’œil nu en (...)



  • La Commedia dell’arte

    Zahra Ebrâhimzâdeh N° 17, avril 2007

    Le terme italien "commedia dell’arte" est connu en France sous le nom de la comédie italienne ou bien la comédie de masques. L’ " arte " fait allusion à la fois à un savoir-faire, à une technique et au professionnalisme des comédiens.
    Cette comédie est née à Padoue, en Italie, en 1545. Dès lors, les comédiens amateurs décidèrent de travailler professionnellement afin de devenir des comédiens "dell’arte". Chaque troupe de théâtre rassemblait de 9 à 20 personnes. Les lieux de représentation n’étaient pas (...)


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