La Revue de Téhéran | Iran



  • Virginia Woolf

    A la recherche du bonheur

    Shekufeh Owlia N° 21, août 2007

    Adeline Virginia Stephen naquit à Londres le 25 janvier 1882 d’une mère de bonne famille, Julia Princep Duckworth et d’un père lettré, Sir Leslie Stephen. Ecrivain, philosophe et biographe réputé de l’époque victorienne, ce dernier édita le Dictionary of National Biography (le dictionnaire de biographie nationale). Cet homme érudit d’humeur acariâtre était si autoritaire que Virginia écrira dans son journal intime à l’âge adulte : "Si mon père était resté en vie, je n’aurais jamais écrit autant de romans (...)


  • L’Iranologie, miroir de l’Histoire de la Perse
    "La voix du passé s’entend derrière les ruines"

    Entretien avec le Dr. Parviz Radjabi, grand iranologue, islamologue et historien iranien

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 21, août 2007

    Mon passé est l’Histoire
    Ma photo peut aussi
    Etre la corne cassée d’un bouc ancien
    Sur une poterie en mille morceaux.
    Seulement une trace de moi,
    Et le reste avec la postérité
    Parviz Radjabi
    Parviz Radjabi est sans aucun doute l’un des plus grands iranologues et historiens persans. Son amour pour la patrie, son souci pour l’identité de son peuple et ses efforts inlassables pour faire revivre les trésors nationaux de son pays sont constamment présents dans ses écrits constitués d’une (...)



  • Entretien avec Ahmed Djebbar

    Amélie Neuve-Eglise, Kamran Gharagozli N° 21, août 2007

    Professeur en histoire des mathématiques à l’Université de Lille, Ahmed Djebbar a publié et a participé à la rédaction de nombreux ouvrages, dont Les instruments de l’astronomie ancienne : De l’Antiquité à la Renaissance (2006), Pour l’histoire des sciences et des techniques (2006), L’algèbre arabe : Genèse d’un art (2005), L’âge d’or des sciences arabes (2005) ou encore Une histoire de la science arabe (2001). Avec Roshdi Rashed, il compte parmi les grands spécialistes de l’histoire des sciences dites (...)



  • Ghâneï

    قانعی طوسی

    Arefeh Hedjazi N° 21, août 2007

    Le Roi des poètes Amir Bahâ’eddin Ahmad ebn Mahmoud Ghâneï Toussi (احمد بن محمود قانعی طوسی) est l’un des grands poètes persans de l’Asie Mineure et l’un des premiers poètes persanophones de cette région. Il naquit vers la fin du VIème siècle à Tous et vécut dans cette ville jusqu’au début de l’invasion moghole, se perfectionnant de plus en plus dans la maîtrise de l’art poétique. Ce poète est l’un des rares artistes de cette époque à avoir survécu à la férocité et à la virulence des massacres qui ont accompagné l’invasion (...)



  • Les "maisons de force" (zourkhâneh) : une conception héroïque

    Behzâd Hâshemi N° 21, août 2007

    Institution typiquement iranienne, les zourkhâneh ou " maisons de force ", sont un lieu où se perpétue l’une des traditions sportives et culturelles les plus particulières de la Perse. Construits principalement dans les quartiers populaires, les zourkhâneh accueillent des spectacles d’athlètes très codifiés et réservés aux hommes, et où se mêlent influences préislamiques et chiites. A l’époque des Achéménides, sous le règne de Darius, on encourageait les jeunes à pratiquer les arts de la guerre, coutume qui (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 4)
    Lalla Gaïa à Qom (3)

    Vincent Bensaali N° 21, août 2007

    Lalla Gaïa se trouve maintenant au pied de la montagne de Khezr. Le soleil en est à réduire son ardeur. Elle commence à gravir le chemin qui déroule ses boucles sur le versant nord-est. Il est vrai que toutes les ascensions impliquent une sorte de suspens, d’excitation. On attend de déboucher à l’endroit où le paysage va s’ouvrir à trois cent soixante degrés, ce qui provoque immanquablement une sorte d’ivresse, comme si l’on était soudain envahi par un flot d’énergie remontant le corps, des pieds à la (...)



  • La ville ancienne de Bishâpour

    Marzieh Mehrâbi N° 21, août 2007

    La ville ancienne de "Bichâpour" est située au sud de la rivière "Châpour", à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Kâzeroun, sa contemporaine en âge, toutes deux très vieilles puisqu’elles portent des marques d’occupation élamite et parthe. Etendue sur une plaine enclavée de montagnes, elle se termine aux confins d’un désert régional traversé par la rivière Châpour qui se jette dans le Golfe Persique.
    Autrefois, cette ville antique était reliée d’une part aux villes de Firouzâbâd et d’Estakhr, (...)



  • Siâvosh Kasrâï, le grand berger de l’espérance

    Rouhollah Hosseini N° 21, août 2007

    Oui, oui, la vie est belle
    La vie est telle
    Un ancien et consistant temple du feu
    Si vous l’allumez
    La danse de son éclat
    Se verra de tous les horizons
    Sinon il restera éteint
    Ce de quoi nous serons coupables.
    Fidèle élève de Nimâ, et fervent connaisseur de littérature classique persane, Siâvosh Kasrâyï (1926-1995) s’inspire de l’épopée pour distiller des poèmes d’espérance. Le souffle épique de sa création manifeste le goût de la liberté et de la révolte. Il figure à ce titre parmi les auteurs (...)



  • La pluie

    Akbar Râdi
    Traduit par

    Tahmineh Sheybani N° 21, août 2007

    Akbar Râdi a écrit "La Pluie" en 1338 (1960) à l’âge de vingt ans. Cette nouvelle fut publiée dans le magazine Etelaat Javanan en 1960 et reçut le premier prix d’une compétition.
    Golâghâ réduit la lumière de la lanterne et la posa en haut de l’escalier, détournant désespérément le regard du ciel. Koutchak khânom avait étendu la natte ronde et s’était assise à côté de lui, la main sous le menton. En voyant Golâghâ, elle s’exclama :
    Tu es venu ?
    Golâghâ voulut répondre, mais aucune parole ne sortit de sa bouche. (...)


  • Au Journal de Téhéran
    Quelle langue parlons-nous ?

    Ghaffâr Djalâl

    N° 21, août 2007

    29 Juillet 1937
    7 Mordâd 1316
    Monsieur Ghaffâr Djalâl, diplomate de carrière, ancien ministre de l’Iran à Stockholm, Londres, Rome, au Caire et Washington, grand érudit spécialisé dans les questions historiques et archéologiques, ayant terminé ses hautes études à l’Etranger, nous donne une très intéressante étude d’une grande portée ethnique et historique et sur laquelle nous attirons particulièrement l’attention de nos lecteurs.
    C’est avec le plus vif intérêt que j’ai lu dans le "Journal de Téhéran" du 23 (...)


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