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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Ce n’était plus possible
La plume n’exprimait plus mon cœur
Il faut déposer les plumes, me dit-il
Dorénavant
L’arme blanche de la parole est impuissante
Il me faut chanter pour la guerre
Par le canon du fusil
Avec la cartouche en guise de mot
La cinquantaine passée, Aminpour ne cherche plus à bâtir son œuvre avec des cartouches. Il est bien loin de l’époque de « l’alerte rouge » ; l’époque où « la poupée en sang de l’enfant qui courait décapitée » pesait dans sa besace de poète. Pourtant le souvenir (...)
1 Mordad 1315,
23 Juillet 1936
Discours de Monsieur Saïd Naficy
Membre de l’Académie iranienne
Aujourd’hui juste un mois s’est écoulé depuis la mort d’un des plus grands écrivains de cette époque, Maxime Gorki, survenue à Moscou. Ne croyez pas que la Société des Hommes de Lettres étant une réunion des écrivains iraniens c’est par esprit de solidarité que je prononce quelques paroles devant vous, Mesdames et Messieurs ; afin de lui décerner une couronne, tout en nous en décernant une, comme nous disons en (...)
Poète contemporain estimé, Rahi Moayeri nous a légué un ensemble raffiné d’odes et de sonnets, regroupé dans le recueil intitulé L’ombre de la vie. Musicien habile et talentueux, il a également composé des paroles de chansons, mémorables, qui comptent parmi les trésors de la musique nationale iranienne. Biographie
Né en 1909 à Téhéran, de parents nobles (des Moayer ol Mamalek, fameuse lignée de l’époque Qadjar) Muhammad Hassan Moayeri, qui plus tard adopta le pseudonyme de Rahi, commença à composer des (...)
Peut-être qu’un jour personne ne cueillera les fleurs
Et chacun oubliera les malheurs
Peut-être qu’un jour la tendresse prendra la main de la beauté
Et chaque enfant aura une poupée
Peut-être qu’un jour naîtra encore l’amour
Et les oiseaux chanteront pour toujours
Peut-être qu’un jour chacun retrouvera son étoile
Et la dessinera sur la toile
Peut-être qu’un jour tout le monde aimera les corbeaux
Et chacun sera heureux
Peut-être qu’un jour personne ne fermera son seuil
Et personne n’aura peur du (...)
Rouhollah Hosseini : vous êtes, monsieur, à Téhéran depuis quelques jours. Puis-je vous demander, pour commencer votre impression sur le pays ?
Stéphane Heuet : Ce sera plutôt mon impression sur Téhéran, car je ne reste pas assez longtemps pour pouvoir m’éloigner de votre capitale. Je suis émerveillé par les gens. Franchement, de la ville, je n’ai pu voir que quelques avenues, bâtiments et musées, et la Maison des artistes que je trouve remarquable ; très bien bâtie, et munie d’équipements techniques (...)
A l’occasion de la foire internationale du livre
N° 7, juin 2006Quelle est, me suis-je demandé un jour béatement, tandis que je feuilletais un sublime volume broché dont le cuir évoquait la juvénile carapace d’un bébé rhinocéros, quelle est, disais-je, l’ultime finalité du livre ? Peut-être d’aller grossir les rayons de nos bibliothèques, qui jour après jour, à mesure que les volumes viennent à s’accumuler, ressemble de plus en plus à la carapace adulte d’un unicorne octogénaire désabusé et bougon à l’intérieur duquel on ne cesse de flâner, tout à la recherche d’une (...)
Manoutchehr Hamzelou
traduit du persan par
La ciselure ("qalamzani" en persan) consiste à graver des ornements et des motifs décoratifs sur métaux, surtout le cuivre, l’argent et le laiton. Pour son travail, le ciseleur est équipé de différents outils : burins, marteaux, pinces, une cisaille pour couper le métal, etc.
Le cuivre est un métal rouge, très malléable et ductile, largement utilisé par les ciseleurs qui le préfèrent souvent aux autres métaux. En effet, à en croire les archéologues et les historiens de l’art, le cuivre fut le premier (...)
Le 26 avril 2006, l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) a organisé une conférence-débat à la Maison des Artistes de l’Iran, à l’occasion de la parution d’une nouvelle version de l’Atlas d’Iran.
La manifestation a été ouverte par le professeur Christian Bromberger, le nouveau directeur de l’IFRI, qui a présenté les conférenciers. A sa suite, Mme le docteur Dominique Carnoy-Torabi a pour sa part présenté en ces termes le service des publications de l’IFRI dont elle est la responsable : "L’IFRI est (...)
Printemps, le 23 avril. Cinémathèque du musée d’art contemporain, Téhéran.
En entrant dans le musée, rien ne frappe sinon l’absolu calme du lieu. Quelques personnes éparses admirent attentivement des toiles colorées. Cependant, plus nous avançons dans le large couloir en colimaçon du musée, plus la foule s’accroît. Quelques uns feuillettent avec curiosité des livrets bleu marine ; d’autres se dirigent vers le buffet pour goûter aux gâteaux et se rafraîchir ; d’autres encore sont réunis en petits groupes et (...)
Shams Langaroudi
Traduit du persan par
La poésie persane classique, consacrée aux thèmes de l’ordre général et de l’ordre moral, s’inscrivait dans un cadre rhétorique préconçu et strictement codifié. Non datée, elle était indubitablement intemporelle, adaptable à tous les temps.
Elle ne relatait pas la véritable vie mais la présentait métamorphosée sous l’effet de l’esprit.
Il y a près d’un siècle, suite au mouvement de modernisation en Iran, les relations commerciales et culturelles avec les pays de l’Ouest se développèrent et la société iranienne (...)
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