La Revue de Téhéran | Iran



  • Mouvement ouvrier et syndicalisme à la française : de l’espoir du " grand soir " aux idéaux altermondialistes

    Amélie Neuve-Eglise N° 18, mai 2007

    De la Commune de Paris aux rassemblements altermondialistes de Porto Alegre ou de Caracas, le mouvement ouvrier français a subi d’importantes transformations durant le XXe siècle, au gré des affrontements internes et externes prônant tantôt une remise en cause radicale du système, tantôt un réformisme impliquant une intégration plus ou moins forte aux institutions politiques nationales et locales. Son émergence est étroitement liée aux transformations économiques, sociales et politiques subies par la (...)


  • A l’occasion de la journée mondiale du travail
    Entretien avec Ezzatollah Arâghi

    Professeur de droit du travail à l’université de Téhéran

    Arefeh Hedjazi N° 18, mai 2007

    Arefeh Hedjazi : A l’occasion de la journée mondiale du travail, pourriez-vous nous retracer l’historique de ce mouvement ?
    Ezzatollah Arâghi : Vous savez que le 1er mai a été choisi comme journée mondiale des travailleurs et du travail. A l’origine, cette journée a été établie pour commémorer les ouvriers morts au cours d’une manifestation aux Etats-Unis. Dans cette manifestation, qui a eu lieu à la fin du XIXème siècle, les ouvriers revendiquaient la journée de huit heures et la semaine de quarante-huit (...)



  • Lettre au mineur

    Esfandiar Esfandi N° 18, mai 2007

    "A vous les improductifs, qui faites si mal semblant de peiner…je dis :
    Au charbon, au charbon, au charbon…"
    Anonyme
    Oui Monsieur Aymard. Je réponds oui à votre question. Cette lettre vous concerne, malgré le nom curieux de son destinataire, malgré sa provenance que vous devinez lointaine. Je suis un inconnu, pour ce qui vous concerne. En revanche, j’ai le plaisir, moi, de vous connaître ! Je viens tout juste de m’entretenir au téléphone avec votre fils Mathieu, qui vient tout juste d’éclairer ma… (...)



  • Métaphysique du théâtre (I)*

    Maziyâr Mohaymen N° 18, mai 2007

    La plupart des historiens du théâtre s’accorde à faire du rite l’origine de l’art dramatique [1]. Certains penseurs, tel Artaud, trouvent dans le rite le point vers lequel devrait se diriger le théâtre pour se rapprocher de lui-même : le rite constituerait alors une certaine finalité du théâtre [2]. Que l’origine et la finalité soient censées se rejoindre ; qu’elles puissent se croiser dans un espace quelconque ; qu’il puisse y avoir entre elles une rencontre sur tel ou tel segment d’une ligne d’horizon - (...)


  • "Nous sommes ce que nous sommes"
    Le Musée National d’Iran

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 18, mai 2007

    Qui sommes-nous dans le labyrinthe de l’Histoire ? Les générations futures se souviendront-elles de nous ? Les événements historiques nous révéleraient-ils des je-ne-sais-quoi à venir ?... Assez de questions. Regardons en arrière, vers le passé. Toujours dans ce même labyrinthe, suivons les pas des rois sur les pavés conduisant aux grands palais. Les hauts piliers de marbre et de bois…Quelle architecture ! Un peu plus loin, observons donc ces chars abandonnés et ces sabres calmes dans leurs fourreaux. (...)



  • Les Élamites

    Mortéza Johari
    Traduit par

    Maryam Devolder N° 18, mai 2007

    Dans l’Antiquité, l’Élam comprenait les régions du Khuzestân, du Lorestân, de Pushtekuh et des montagnes de Bakhtiâri. Le pays était bordé aux frontières par le Tigre à l’Ouest, une partie de la Perse à l’Est, la voie qui menait de Babylone à Hamadan au Nord et au Sud, par le golfe Persique jusqu’à Boushehr.
    Suse était une ville importante, l’une des plus vieilles et des plus actives villes d’Élam, avec Madakturi sur les bords du Tigre et Khalidlou qui semble être la ville actuelle de Khorramabâd.
    Les (...)



  • La musique militaire en Iran

    Helena Anguizi N° 18, mai 2007

    En 1913, à la demande de Gholâmrezâ Minbachiân, dit Sâlâr Moazzez, et avec l’approbation du Ministère de la Culture, la musique militaire vint s’ajouter à la liste des matières enseignées à Dar-ol-fonoun.
    La durée d’étude était de quatre ans dans cette Ecole et l’on y apprenait la musique militaire ainsi que la musique classique occidentale. En 1960, un dénommé Nassrollâh Khân Minbachiân, le fils aîné de Moazzez, qui avait étudié la musique classique au conservatoire de Petrograd, se chargea de l’enseignement (...)



  • L’importance des échanges culturels et artistiques entre l’Iran et la France

    Alice Bombardier N° 18, mai 2007

    Les premiers contacts entre l’Iran et la France remontent à plusieurs siècles. Le Père Raphaël du Mans a, bien avant les Lettres Persanes (1721) de Montesquieu, écrit un livre sur L’Etat de la Perse en 1660.
    Au travers des époques, des échanges diplomatiques suivis ont eu lieu entre la France et la Perse. Napoléon Ier a reçu à son quartier général de Finckenstein, en Prusse Orientale, une délégation persane, événement dont les répercussions furent notoires. L’alliance conclue à ce moment-là est à (...)



  • La mosquée et l’architecture

    Maryam Devolder N° 18, mai 2007

    La mosquée est un espace public qui fait partie de l’architecture urbaine. Dans les pays musulmans, elle est à la ville ce que l’être humain est à la société. C’est également le cas d’autres édifices urbains mais la mosquée, bien que noyée dans la ville, a plusieurs particularités qui la distinguent des autres édifices, et dont la principale est l’utilisation qui est faite de cet espace. La mosquée est avant tout un lieu public, construit de façon à ne pas gêner les gens qui s’y rassemblent, par exemple le (...)



  • L’image de la Perse dans les Lettres persanes de Montesquieu

    Behzâd Hâshemi N° 18, mai 2007

    L’édition originale des Lettres persanes parut de manière anonyme durant les premiers mois de 1721 en deux volumes in-12. Au cours de la même année paraissaient d’autres volumes qui comprenaient un texte identique et portaient sur la page de garde le nom de l’éditeur Brunel, à Amsterdam. Le succès de l’ouvrage provoqua un grand nombre de contrefaçons ; Jean Dufour en a ainsi dénombré seize parues sous le millésime 1721 et portant toutes de faux noms.
    Toujours en 1721 parut une "seconde édition revue, (...)


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