Seyyed Behdâd Ostowân

4 articles

  • La question du roman dans
    Jacques le fataliste de Diderot

    Seyyed Behdâd Ostowân N° 162, mai 2019

    Jacques le fataliste et son maître de Denis Diderot est écrit de 1765 à 1784 et paraît en intégralité en 1796 à Paris, à une époque où le roman était un genre en quête de légitimation et de définition, avant de devenir le genre dominant au XIXe siècle. Un grand nombre d’écrivains de l’époque, de l’Espagne à la Grande-Bretagne et de l’Allemagne à la France, ont réfléchi sur ce que le roman est ou doit être. Le roman se trouvait face au dilemme de continuer ou de refuser l’ordre esthétique traditionnel (notamment la (...)


  • Le carnaval avant le renouvellement dans la civilisation persane

    Seyyed Behdâd Ostowân N° 156, novembre 2018

    Introduction
    L’imaginaire collectif, dans diverses cultures, considère la fête du nouvel an comme le moment d’un renouvellement. Le commencement de l’année ou le début du calendrier persan coïncide avec le commencement du printemps ou le temps qui marque le renouveau de la nature. Cette fête suit la fête du feu avec une différence de quelques jours. L’association qui existe entre ces deux fêtes évoque une pensée mythique également répandue dans d’autres civilisations.
    L’étude de Bakhtine sur la culture (...)


  • Un regard sur l’Historikerstreit ou la querelle des historiens allemands sur le nazisme

    Seyyed Behdâd Ostowân N° 97, décembre 2013

    Deux groupes d’historiens allemands ont lancé une querelle historiciste durant les années 80 (1986-1989). La querelle a commencé avec la publication d’un article intitulé « Le passé qui ne veut pas passer » par l’historien Ernst Nolte. Dans cet article, Nolte présente une nouvelle théorie selon laquelle le génocide nazi serait une réaction aux crimes de guerre des bolcheviks assistés par les Juifs. Cette thèse, nommée « thèse fonctionnaliste », est partagée par d’autres historiens tels que Hildebrand, (...)


  • Le monde imaginaire de Marguerite Duras

    Seyyed Behdâd Ostowân N° 53, avril 2010

    Les œuvres de Duras sont pleines de signes visuels. L’ensemble de son œuvre comporte une richesse d’images ; images plutôt symboliques comme celles de la mer ou même images maternelles. Car elle parle du monde imaginaire dans son œuvre. Ses ouvrages, malgré leurs apparences autobiographiques, sont un mélange de souvenirs et de fictions. Un barrage contre le Pacifique et L’Amant sont deux ouvrages autobiographiques, mais le personnage de son frère dans Un barrage contre le Pacifique est différent de celui du frère aîné dans L’Amant.