Nikou Ghâssemi

4 articles

  • Le Choix

    Simine Dâneshvar*
    Traduit par

    Ebrahim Salimikouchi, Nikou Ghâssemi N° 133, décembre 2016

    Nous nous rendions aux funérailles du grand Khân, fondateur de notre lycée. Il avait lui-même acheté les pupitres, les bancs et les tableaux noirs et les avait dédiés à l’administration de l’instruction et de l’éducation. Il rémunérait aussi les enseignants, le surveillant et le directeur du lycée en leur donnant des étrennes. Depuis que le grand Khân s’était installé dans le jardin des figues, la vieillesse lui donnait le loisir de s’occuper des problèmes de la tribu et même des gens de la ville. Il avait (...)


  • Le printemps*

    Houshang Morâdi Kermâni
    Traduction :

    Ebrahim Salimikouchi, Nikou Ghâssemi 85.N° 85, décembre 2012

    Chaque jour, en rentrant de l’école, elle s’asseyait sur une grande pierre, jouait avec la bandoulière de son sac et attendait. L’attente pour le passage d’un train ; pour qu’elle puisse voir les voyageurs et les saluer d’un geste de la main.
    Ceux-ci restaient debout derrière la fenêtre du train et saluaient la fillette. Le train frémissait et passait.
    Les visages et les mains qui étaient visibles derrière les fenêtres disparaissaient rapidement. Elle les apercevait seulement un moment et puis plus (...)


  • La girafe blanche

    Marjân Riâhi
    Traduit par :

    Ebrahim Salimikouchi, Nikou Ghâssemi N° 80, juillet 2012

    Juste au milieu de l’Afrique, là où les girafes avaient déjà mangé les feuilles de tous les grands arbres, il y avait une girafe dont la peau était toute blanche. Elle avait été blanche dès sa naissance et avait grandi comme ça.
    Ni ses parents, ni le moineau qui s’asseyait sur son oreille, ni le ver qui la voyait comme une montagne mobile, ni les rhinocéros qui dispersaient les mouches, ni le crocodile qui aimait vraiment la chasser au moment où elle buvait de l’eau, personne ne s’était jamais étonné (...)


  • La Forêt, une nouvelle de Houshang Morâdî Kermânî

    Houshang Morâdî Kermânî
    traduit par

    Ebrahim Salimikouchi, Nikou Ghâssemi N° 71, octobre 2011

    Houshang Morâdi Kermâni est l’un des auteurs des contes pour enfant les plus connus d’Iran. Il est né le 7 septembre 1944 à Sirtch, village situé à proximité de Kermân, dans un milieu pauvre et défavorisé. Il débuta ses études primaires dans son village natal et les continua à Kermân, puis à Téhéran où il obtint une licence en langue et littérature anglaises. Il commença sa carrière d’écrivain en 1960 à Kermân en coopérant avec la radio locale de cette ville. Il publia sa première nouvelle en 1968. Intitulée « (...)