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À Carole Alby pour les souvenirs inoubliables
Introduction
La poésie lyrique de Saadi, ce que l’on appelle habituellement le « ghazal », fait résonner en nous les notes d’une belle symphonie et offre à nos yeux charmés le spectacle d’une œuvre picturale. Musicalité, valeur littéraire, simplicité, précision, suppression de nombreux synonymes et épuration par élimination de termes métaphoriques et allégoriques inutiles, tels sont quelques-unes des caractéristiques de la poésie lyrique de Saadi. Beaucoup de (...)
Introduction
L’écrivain, critique et enseignant Mortezâ Barzegar est né en 1981 à Kâshân. Sa carrière littéraire a commencé quand il était très jeune, mais il n’a fait publier son premier livre qu’en 2017. Il s’agit d’un recueil de nouvelles intitulé Le cœur orange d’un ange (Qalb-e nâranji-e fereshteh), qui a été suivi par son deuxième livre Confession horrible d’une tortue morte (E’terâfât-e holnâk-e yek lâkposht-e mordeh). Il a remporté plusieurs prix littéraires dont ceux de Jalâl Âl-e-Ahmad, Sâdegh Hedâyat (...)
À la mémoire de mes parents : Hossein et Asefeh qui ont vécu pieusement.
Introduction
eut-on affirmer avec certitude que Saadi est le plus grand poète persan ? Les critiques nous objecteront que Ferdowsi, Hâfez et peut-être Mowlavi le sont aussi. Si les critères en poésie manquent bien sûr d’objectivité et de rationalité pour définir ce qu’est le génie, on peut néanmoins affirmer que Saadi occupe une place spécifique dans le cœur et l’esprit de bon nombre d’Iraniens. D’autres auteurs, comme Manouchehri, (...)
À mon cher fils Mehdi, le génie de l’informatique
Introduction
Quand on regarde le ciel par une nuit claire, on aperçoit une myriade d’étoiles briller. Mais pourquoi les étoiles sont-elles visibles la nuit et invisibles le jour ? Depuis l’Antiquité, savants et astronomes se sont penchés sur cette question et ont émis des hypothèses.
Avicenne, dans son K.al-Shifâ’ (De anima III, 5) a abordé l’étude de ce phénomène. Il a également écrit un court traité intitulé « De la raison pour laquelle les étoiles (...)
Cet article est la troisième et dernière partie de la critique de l’article intitulé « Un regard sur deux hérétiques : Abul’Alâ al-Ma’âri et Khayyâm » coécrit par Fardin Shirvâni et Hassan Shâyegân et publié dans le numéro 74-75 de Roudaki, revue consacrée à l’art et la littérature publiée en langue persane à Téhéran.
Les poèmes de Khayyâm :
Dans cet article, ces vers en arabe sont attribués à Khayyâm :
أمنت تصاريف الحوادث كلها فكن يا زماني موعدي أو مؤاعدي
La traduction suivante en est donnée : « Je suis à l’abri (...)
Cet article est la seconde partie d’une étude critique d’un article intitulé ‘‘Un regard sur deux hérétiques : Abul’Alâ al-Ma’âri et Khayyâm ‘‘ coécrit par Fardin Shirvâni et Hassan Shâyegân et publié dans le numéro 74-75 de Roudaki (revue consacrée à l’art et la littérature publiée en langue persane à Téhéran).
Dans le présent article, nous allons reprendre notre critique de l’article intitulé ‘‘Un regard sur deux hérétiques : Abul’Alâ al-Ma’âri et Khayyâm ‘‘ coécrit par Fardin Shirvâni et Hassan Shâyegân et publié (...)
Introduction
La connaissance des œuvres et de l’état d’esprit des poètes et penseurs des temps passés et l’étude de leurs évolutions spirituelles n’est pas une tâche aisée, et le chercheur se doit d’étudier avec attention les situations sociales, politiques et économiques de leur époque et passer en revue avec un esprit critique les textes anciens et modernes les concernant, et alors seulement il pourra analyser les œuvres de ces poètes et penseurs qui seront parvenues jusqu’à nous.
Ce travail en devient (...)
En tant que scientifique, j’avais souvent rêvé de pouvoir mener mes recherches dans un environnement qui soit empreint de poésie et de beauté. Ce rêve se concrétisa durant la brève période que je passai à l’été 2014 à la Cité Internationale Universitaire de Paris ; je m’installai alors à la Fondation Hellénique, dans le but d’y poursuivre mes recherches.
Cette Fondation, au-delà de la beauté qui la caractérisait, se prêtait merveilleusement à la réflexion et à la contemplation. En ses murs, je me sentais (...)