Aliashraf Darvishiân

1 article

  • Le Signe*

    Traduit par :
    Nikou Ghâssemi
    Ebrahim Salimi Kouchi

    Aliashraf Darvishiân N° 141, août 2017

    C’était le mercredi de la fin du mois d’Abân. Un mercredi jaune avec des taches rouges et orange. La pluie de la nuit dernière avait cessé, mais les feuilles des arbres tombaient encore sur les deux côtés de la route. La route non asphaltée, pleine d’aspérités, était entièrement recouverte par les feuilles et la boue rouge. Le vent faisait trembler l’eau des flaques et morcelait l’image du ciel et des nuages.
    Le minibus tombait constamment dans les ornières, et les deux côtés de la route étaient rouges de (...)