Naïmeh Pourahmadi

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  • Bien que chez moi ne soit pas la demeure d’une telle fleur

    Naïmeh Pourahmadi N° 19, juin 2007

    Bien que chez moi ne soit pas la demeure d’une telle fleur
    Viens chez moi, ce soir, aussi doucement que son odeur
    Toi, astre flamboyant, tu ne connais
    Ni mes gémissements nocturnes ni mes pleurs matinaux
    L’ardeur du chant de la flûte est à la faveur d’un souffle ardent
    Mais l’ardeur de mes chansons n’est que celle de mes pleurs déchirants
    On nous a oublié d’une telle façon
    Que le torrent même ne vient plus s’écouler auprès de notre maison
    Râhi, ne te laisse pas submerger par l’ennemi triomphant (...)


  • Croyez au printemps ...

    Fereydoun Mochiri
    Traduit par

    Naïmeh Pourahmadi N° 7, juin 2006

    Croyez au printemps,
    ouvrez les fenêtres,pour que le zéphyr fête
    le jour de naîssance des acacias ;
    et le printemps
    a allumé la bougie, sur toutes les branches et
    à côté de toutes les feuilles
    Toutes les hirondelles sont rentrées
    et elles ont crié la fraîcheur.
    la rue est remplie de chansons,
    et le cerisier a fleuri, comme cadeau,
    pour les acacias.
    Ouvrez les fenêtres, mon ami
    vous souvenez-vous
    que la terre est brulée d’ une soif sauvage ?
    que les feuilles se sont flétries ?
    que faire de (...)