Shahram Amirpoursarcheshmeh

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  • Une lettre de Rodez

    Shahram Amirpoursarcheshmeh N° 155, octobre 2018

    À Yousra
    Quand je l’ai regardée, elle était en train de me sourire : grands yeux noirs au regard doux et tendre. Elle portait des habits d’hiver, un peu courts pour elle, laissant apparaître ses jolies mains mais frêles, et un collant qui découvrait ses belles jambes. Ses cheveux noirs et ondulés étaient partagés en deux par une raie, dont quelques mèches en désordre s’étaient placées, joliment sur ses sourcils. Elle me souriait de tout son joli être. « Tout commence par un sourire. », m’avait dit un jour (...)