Sara Saïdi Boroudjeni

4 articles

  • Gâvkhouni (Le Marais), Roman de Ja’far Modarres Sâdeghi,

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 20, juillet 2007

    Vingt-trois ans après sa première parution en 1983, Gâvkhouni reste encore aujourd’hui l’œuvre la plus populaire de Ja’far Modarres Sâdeghi, écrivain contemporain iranien. La particularité de ce roman d’une centaine de pages réside non seulement dans sa forme mais aussi dans son écriture savamment peaufinée. Considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature de fiction, ce roman de Sâdeghi a été traduit en anglais par Dick Davis, poète, écrivain et professeur de littérature persane à Ohio State University. Il a (...)


  • La poésie persane avant et après la Révolution islamique (II)

    Shams Langaroudi
    Traduit du persan par

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 8, juillet 2006

    Une fois la révolution de 1357 aboutie, les traditionalistes s’escrimèrent à mettre la poésie classique au service de la révolution. Mais les particularités de la poésie classique faisaient obstacle à l’accomplissement de cet effort. Très vite, ils comprirent la difficulté d’exprimer des vérités palpables au travers de symboles stéréotypés, à l’intérieur d’un cadre lexical limité ; chose que Nima avait au début du siècle expérimentée pour en arriver à une théorie : avec minutie, il fit de la poésie le miroir (...)


  • La poésie persane avant et après la Révolution islamique(I)

    Shams Langaroudi
    Traduit du persan par

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 7, juin 2006

    La poésie persane classique, consacrée aux thèmes de l’ordre général et de l’ordre moral, s’inscrivait dans un cadre rhétorique préconçu et strictement codifié. Non datée, elle était indubitablement intemporelle, adaptable à tous les temps.
    Elle ne relatait pas la véritable vie mais la présentait métamorphosée sous l’effet de l’esprit.
    Il y a près d’un siècle, suite au mouvement de modernisation en Iran, les relations commerciales et culturelles avec les pays de l’Ouest se développèrent et la société iranienne (...)


  • La terre dans les quatrains d’Omar Khayyâm

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 4, mars 2006

    Né vers 1050-1123 après J.C. à Nichabour, Omar Khayyam appartient à la lignée des grands savants de son temps qui firent de l’Orient musulman la terre de prédilection des sciences de la pensée. Il jouit d’une grande renommée de mathématicien, d’astronome et de philosophe. Mais ses “robaïs” ou ses quatrains, qui font aujourd’hui sa gloire, furent totalement ignorés de son vivant. Le premier recueil de quatrains attribués à Khayyam a été composé à Shiraz et date de 865 de l’Hégire (1460 après J.-C.), près de (...)