Bonjour,
le paragraphe sur Ar-Rāzī me semble caricaturer la position de Fakhr ad-Dîn. Son admiration pour le cheikh al-raïs et sa propre liberté d’esprit ne l’empêchent pas de critiquer Avicenne sur certains points. Mais il me semble qu’il est profondément influencé par Ibn Sina.
Présenter Ar-Razi comme hostile aux philosophes me semble également un peu simplifier les choses : dans quelle mesure lui-même n’est-il pas philosophe ? C’est le titre du livre d’Arnaldez : « Fakhr al-Din Al-Razi, commentateur du Coran et philosophe ». L’un n’empêche pas forcément l’autre.
En outre, le buste représente-t-il le bon al-Razi ? Ne serait-ce pas plutôt celui qu’on appelle Razès, le médecin, encore un Perse célèbre, mais qui vécut bien avant son homonyme ?
Bonjour,
le paragraphe sur Ar-Rāzī me semble caricaturer la position de Fakhr ad-Dîn. Son admiration pour le cheikh al-raïs et sa propre liberté d’esprit ne l’empêchent pas de critiquer Avicenne sur certains points. Mais il me semble qu’il est profondément influencé par Ibn Sina.
Présenter Ar-Razi comme hostile aux philosophes me semble également un peu simplifier les choses : dans quelle mesure lui-même n’est-il pas philosophe ? C’est le titre du livre d’Arnaldez : « Fakhr al-Din Al-Razi, commentateur du Coran et philosophe ». L’un n’empêche pas forcément l’autre.
En outre, le buste représente-t-il le bon al-Razi ? Ne serait-ce pas plutôt celui qu’on appelle Razès, le médecin, encore un Perse célèbre, mais qui vécut bien avant son homonyme ?