La dimension initiatique des Grands Chemins de Jean Giono
16 février 2010, 14:52, par Bardamu
Cette oeuvre des Grands Cheminsrévèle le génie de Giono et le place parmi les plus grans romanciers français du XXème siècle. Dans cette oeuvre trop méconnue il atteint probablement le sommet de son art.
L’article ici est très juste et a le mérite de prendre position sur la fin de l’oeuvre. Peut-être pourrait-on discuter cette idée de générosité pure du Narrateur. Ce roman traite aussi de l’égoïsme. Toute générosité n’est-elle pas un égoïsme. En outre le Narrateur n’est pas Amédée d’Un de Baumugnes. Giono, 20 ans après a évolué et ses conceptions de l’amitié influencées par Machiavel qu’il lit au moment où il écrit les Grands Chemins aussi. Sa vision se fait plus sombre.
Cette fin n’est pas que transposition du meurtre fait par l’auteur sur ses personnages. Il y a une réélle ambiguïté du Narrateur très troublante qui invite à nuancer cette idée de pure générosité. Ce meurtre est peut-être une victoire sur l’artiste, sorte de double noir de lui-même.
Cette oeuvre des Grands Cheminsrévèle le génie de Giono et le place parmi les plus grans romanciers français du XXème siècle. Dans cette oeuvre trop méconnue il atteint probablement le sommet de son art.
L’article ici est très juste et a le mérite de prendre position sur la fin de l’oeuvre. Peut-être pourrait-on discuter cette idée de générosité pure du Narrateur. Ce roman traite aussi de l’égoïsme. Toute générosité n’est-elle pas un égoïsme. En outre le Narrateur n’est pas Amédée d’Un de Baumugnes. Giono, 20 ans après a évolué et ses conceptions de l’amitié influencées par Machiavel qu’il lit au moment où il écrit les Grands Chemins aussi. Sa vision se fait plus sombre.
Cette fin n’est pas que transposition du meurtre fait par l’auteur sur ses personnages. Il y a une réélle ambiguïté du Narrateur très troublante qui invite à nuancer cette idée de pure générosité. Ce meurtre est peut-être une victoire sur l’artiste, sorte de double noir de lui-même.