merci chers amis pour vos lectures et vos soucis de l’expression pure et achevée. je tiens à signaler que j’ai bien pensé à la tournure évoquée par notre ami Giulio mais le vide syntaxique au cœur de l’expression
"ne fait succomber ", le manque de pesanteur poétique provoqué par l’emploi anaphorique de "que" m’ont poussé à la tournure poétique grevée de la présence dysphorique de "les"... cet emploi s’ouvre au-delà de la grammaire sur la rhétorique du pléonasme. ici le pléonasme fait partie intégrante de la langue qui ne se limite pas à la structure pure de la grammaire mais contrevient avec joie à son fixisme. je pense que l’emploi pléonastique de "les" dans ce poème répond en écho analogiquement au pléonasme de "en" cité par Grevisse. en ce qui concerne le verbe "pâturer", ce verbe existe bel et bien, il est recensé par le Dictionnaire de l’Académie Française et par tous les grands dictionnaires de cette langue... mes lectrices et mes lecteurs savent très bien que mes verbes sont plus nombreux que mes substantifs, ce qui veut que si "pâturer" n’avait pas existé, je l’aurais inventé et employé pour ne pas utiliser "paître" qui lui aussi existe mais pas avec la même tension assonantique vive propre à l’infini...
merci chers amis pour vos lectures et vos soucis de l’expression pure et achevée. je tiens à signaler que j’ai bien pensé à la tournure évoquée par notre ami Giulio mais le vide syntaxique au cœur de l’expression
"ne fait succomber ", le manque de pesanteur poétique provoqué par l’emploi anaphorique de "que" m’ont poussé à la tournure poétique grevée de la présence dysphorique de "les"... cet emploi s’ouvre au-delà de la grammaire sur la rhétorique du pléonasme. ici le pléonasme fait partie intégrante de la langue qui ne se limite pas à la structure pure de la grammaire mais contrevient avec joie à son fixisme. je pense que l’emploi pléonastique de "les" dans ce poème répond en écho analogiquement au pléonasme de "en" cité par Grevisse. en ce qui concerne le verbe "pâturer", ce verbe existe bel et bien, il est recensé par le Dictionnaire de l’Académie Française et par tous les grands dictionnaires de cette langue... mes lectrices et mes lecteurs savent très bien que mes verbes sont plus nombreux que mes substantifs, ce qui veut que si "pâturer" n’avait pas existé, je l’aurais inventé et employé pour ne pas utiliser "paître" qui lui aussi existe mais pas avec la même tension assonantique vive propre à l’infini...
cordialement
ton ami Monsif Ouadai Saleh