Art brut et la création hors normes des malades mentaux
11 mars 2021, 06:56, par deroure
Jacques Lacan disait à ses analysés que les fous , les hors normes étaient parfois plus libres que les citoyens normaux. C’est de cette accession à leur liberté qu’il s’agit avec l’art brut d’en dire qu’ils en payent aussi les conséquences. L’engagement physique avec la matière, peinte ou sculptée se réalise comme un déploiement de forces libidinales sur un long terme parfois funambulesque. Leur périlleux voyage de sédentarité hypnotique avec leur vision du monde aux lieux ou les oeuvres se font déréalise le sentiment d’observation de la réalité ordinaire qui perturbe parfois le désagrément de la maladie mentale pour la disloquer de ses impasses. Il s’agit là pour eux de réaliser un anti délire soit l’activation d’un temps de travail qui équivaut à une libération des pensées obsédantes. L’oeuvre d’art devenant alors un fragment parfois narcissique dont les patients se détachent.
Jacques Lacan disait à ses analysés que les fous , les hors normes étaient parfois plus libres que les citoyens normaux. C’est de cette accession à leur liberté qu’il s’agit avec l’art brut d’en dire qu’ils en payent aussi les conséquences. L’engagement physique avec la matière, peinte ou sculptée se réalise comme un déploiement de forces libidinales sur un long terme parfois funambulesque. Leur périlleux voyage de sédentarité hypnotique avec leur vision du monde aux lieux ou les oeuvres se font déréalise le sentiment d’observation de la réalité ordinaire qui perturbe parfois le désagrément de la maladie mentale pour la disloquer de ses impasses. Il s’agit là pour eux de réaliser un anti délire soit l’activation d’un temps de travail qui équivaut à une libération des pensées obsédantes. L’oeuvre d’art devenant alors un fragment parfois narcissique dont les patients se détachent.