N° 64, mars 2011

L’Iran à l’affiche
Le graphisme contemporain dans l’espace public en Iran


Alice Bombardier, Mireille Ferreira, Nioushâ Izadi


position d’affiches contemporaines
Institut des Cultures d’Islam
19 - 23 rue Léon, Paris
Du 3 au 21 mars 2011

Remerciements à Ali Mafâkheri, Shamsi Tehrâni, Amélie Neuve-Eglise, Amin Moghadam, Assal Bâgheri, Marianne Dupin et Mohammad Ali Shafâhi.

Depuis 2004, à l’occasion d’un séjour de quatre ans à Téhéran puis d’autres visites, Mireille Ferreira, correspondante en France de La Revue de Téhéran, a été séduite par la dynamique artistique qui l’environnait, imprégnant même le quotidien, par le biais du graphisme d’un prospectus publicitaire, d’un calicot, d’un sac… C’est ainsi qu’elle a rassemblé ces affiches, autant de « coups de cœur », qui lui ont été données par les établissements iraniens visités.

Cette exposition rassemble un échantillon de ces affiches, sélectionnées en fonction de l’intérêt stylistique et sociologique qu’elles présentaient. Elle questionne la liberté du graphisme iranien contemporain dans le contexte de création parfois contraignant qu’est l’espace public en Iran. A travers les événements culturels auxquels ces affiches ont servi de vitrine, il s’agit d’aider à la compréhension de ces productions graphiques. Le graphiste ne se réduit pas à un technicien répondant à la demande d’un commanditaire. Aménageant les codes imposés ou réinvestissant les héritages de son patrimoine culturel, il participe aussi à la production de l’identité visuelle d’une société.

L’approche stylistique adoptée permet une meilleure lecture des motifs utilisés par certains graphistes d’Iran, dont les recherches, contrairement à l’idée répandue en Europe, ne se limitent pas au jeu calligraphique. Leur langage est présenté dans sa diversité à une époque charnière, où la jeune génération, familière des avancées numériques, révolutionne les codes.

Ces affiches, commandées par des institutions publiques à des graphistes réputés ou anonymes, à l’occasion d’une exposition, d’un festival, d’un événement scientifique ou d’une célébration religieuse, donnent également un aperçu de la vie culturelle iranienne qui a animé la sphère officielle ces dernières années.

Le graphisme en Iran : aperçu historique

Le graphisme en Iran a fait ses premiers pas à la fin du XIXème siècle, dans des journaux illustrés, où scènes religieuses et florilèges de penseurs étaient représentés dans un style décoratif. Le graphisme publicitaire, s’inspirant du style occidental, naît à Téhéran vers 1910. La progression la plus marquée que connaît le graphisme iranien a lieu lors de la Seconde Guerre mondiale puis lors du mouvement de nationalisation du pétrole en 1951. A cette époque, le développement de la presse fait considérablement évoluer le design des journaux.

Bien avant que le graphisme et ses techniques ne soient enseignés à la Faculté des Beaux-arts de l’Université de Téhéran, ce mode d’expression artistique émerge et se diffuse grâce à l’action et l’œuvre de Mortezâ Momayez (1935-2006). Peintre, celui-ci poursuit sa formation à l’ةcole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, avant de retourner en Iran pour développer ses talents d’illustrateur et de graphiste. En 1975, il devient le premier membre iranien de l’Alliance Graphique Internationale. Il encourage le développement de Biennales du Graphisme dans son pays : la première a lieu en 1988. Enfin, il fonde, en 1994, la Société du Graphisme et du Design Iranien (IGDS).

Aujourd’hui, malgré certaines limitations, le graphisme est développé en Iran aussi bien dans l’édition, la publicité, le cinéma que la télévision. Il s’inscrit dans le vaste mouvement de construction d’une modernité artistique qui anime l’Iran tout au long du XXème siècle.

I. Vie nationale, religieuse ou ethnologique

Ces affiches mobilisent des motifs fondamentaux de l’idéologie officielle nationale-religieuse, de mise en Iran depuis la Révolution de 1979. Trois cyprès, au graphisme proche de celui de la miniature persane, sont érigés en drapeau, aux couleurs de l’Iran, pour commémorer une victoire militaire. Le paon aux plumes déployées fait, par sa forme, allusion à un objet rituel (étendard en métal), porté lors des processions religieuses d’Ashura, en l’honneur de l’Imam Hossein. La vie quotidienne est également représentée par ce festival de la soupe organisé à Ardebil, dans le Nord-Ouest de l’Iran.

I.1 Exposition de posters et de photos en commémoration du 3 Khordâd, journée nationale de la résistance, du sacrifice et de la victoire (reconquête de la ville de Khorramshahr 24 mai 1982 – Guerre Iran/Irak)

Lieu : Musée des arts religieux Imam Ali à Téhéran

Dates : 24 mai – 14 juin 2008

Organisée par : Musée des arts religieux Imam Ali - Municipalité de Téhéran – Fondation des martyrs.

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2. Exposition et ateliers « Trésors oubliés de l’art iranien »

Arts traditionnels régionaux et artisanat

Lieu : Centre culturel et Institut artistique Sabâ – Téhéran

Dates : 17 décembre 2007-6 janvier 2008

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat des différentes régions d’Iran, avec la participation des grands musées d’Iran, centres culturels et collectionneurs privés

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3. 3e festival de la soupe

Lieu : Ardebil (région d’Azerbaïdjan) Département de Nir – Aire de loisirs de Bolaghlar

Date : 15 aout 2008

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat d’Ardebil

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II. Héritage calligraphique

Le recours à la typographie comme gisement esthétique, caractérise aujourd’hui le travail des graphistes iraniens, en particulier sur la scène internationale. Le riche héritage de la calligraphie persane leur inspire des atmosphères nouvelles au regard de la typographie occidentale. La lettre devient, à travers leur travail, image ou élément de la composition. Certains graphistes n’hésitent pas à re-dessiner et à moderniser les polices classiques de l’alphabet persan, tiré de l’alphabet arabe. Le style calligraphique le plus couramment utilisé en Iran est le nasta’ligh. En 1999, Hamid Ajami a également inventé le style mo’allâ, répandu dans les œuvres graphiques ou publicités ayant un contenu religieux (affiche 8).

II.4 Les lois citoyennes

Section : compétition des films de 110 secondes

2e festival du film de la police

Lieu : Téhéran

Dates : 8-11 janvier 2007

Organisé par : Les forces militaires de la République islamique d’Iran ; la radio-Télévision nationale ; l’Institut Naji Honar

Graphiste : A. Kiâei

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5. « La troisième ligne »

Calligraphies indéchiffrables de Mohsen Daei Nabi

Lieu : Musée Palestine d’art contemporain

Dates : 21 janvier-6 février 2008

Organisée par : Musée Palestine d’art contemporain, Institut culturel et artistique Sabâ et Académie des Arts.

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6. Exercices d’écriture en blanc

Exposition de calligraphie de Azhar Shorakâ

Lieux : Institut culturel et artistique Sabâ ; Musée Palestine d’art contemporain

Dates : 2-16 mars 2008

Organisé par : Académie des Arts ; Institut culturel et artistique Sabâ ; Musée Palestine d’art contemporain

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7. Peintres du rêve : Rétrospective des chefs-d’œuvre de la peinture de cafés et de la peinture sur verre

Lieu : Musée d’art contemporain de Téhéran

Date : 14 mars-5 mai 2010

Organisée par : Musée d’art contemporain de Téhéran, Bureau des arts plastiques,

Institut de développement des arts plastiques.

Graphiste : Farzâd Adibi

Farzâd Adibi (1967)

Enseignant à la Faculté des Beaux-Arts

de l’Université de Téhéran et de l’Université Sureh de Téhéran. Membre de l’IGDS (Iranian Graphic Designers Society).

Graphiste des publications de Hamshahri et Ahang-e Digar. Commissaire d’exposition.

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8. Moussavi Khomeyni Rouhollah

Calligraphie : Condoléances à l’occasion de la 19e commémoration de la mort du fondateur de la grande Révolution islamique, l’Imam Khomeiny.

La calligraphie reprend le même motif répété et qui forme la mosquée : c’est le nom complet de l’Imam Khomeiny en arabe (Rouhollah Al-Khomeyni Al-Moussavi). L’inscription commence (de droite à gauche) par « Al-Khomeiny » puis en dessous « Al-Moussavi » (son deuxième nom de famille, qui fait référence au fait qu’il est descendant du Prophète) puis son prénom vient se greffer à droite : « Rouhollah » (qui veut dire « esprit de Dieu »). Le même motif est répété sur toute l’affiche avec des tailles différentes et parfois à l’envers (comme c’est le cas au milieu pour la coupole de la mosquée).

Organisé par : Organisation de la Sécurité sociale

Graphisme : Ahang-e Atieh

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9. 10e biennale internationale de l’affiche, Téhéran, 2009

Lieu : Musée d’art contemporain de Téhéran

Dates : 19 octobre-11 novembre 2009

Organisé par : Musée d’art contemporain de Téhéran – Centre d’art visuel – Institut pour la promotion de l’art visuel

Graphisme : Ghobâd Shivâ

Ghobâd Shivâ (1941)

Diplômé en 1967 de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran, il continue ses études à l’Université Pratt à New York. Il a été directeur artistique des éditions Soroush et a fondé l’institut privé Shivâ. Il a longtemps enseigné le graphisme à l’Université de Téhéran. Ses œuvres ont été présentées au Centre Pompidou à Paris en 1980 et au Musée des affiches aux Pays-Bas en 2005. Il est récompensé à la biennale de Brno (République Tchèque) en 1980. Ghobâd Shivâ est le deuxième graphiste iranien (après Mortezâ Momayez) à être devenu membre de l’I.G.A. (International Graphics Associate).

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10. Miniatures et enluminures

(Titre de l’exposition en persan : miniatur, tazhib, gol o morgh)

Lieu : Centre culturel et artistique de Niâvarân

Dates : 20 juillet-1er août 2007

Organisée par : Fondation de la création artistique de Niâvarân

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11. « Les rites du miroir »

Le titre de l’exposition en persan « âyin-e âyeneh » fait l’objet d’un jeu de mot par la répétition de deux homonymes en persan.

Commentaire : Prix mondial des religions monothéistes

Lieu : Musée des Arts religieux Imam Ali

Dates : 24 décembre 2006-17 janvier 2007

Organisée par : Musée des Arts religieux Imam Ali ; Municipalité de Téhéran

Graphiste : Haghighi

Ebrâhim Haghighi (1949)

Enseignant à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran, de l’Université Farabi et de l’Université Azad.

Membre de l’IGDS (Iranian Graphic Designers Society). Réalisateur. Illustrateur de livres pour enfants.

Récompensé en 1991 au Festival du poster filmographique de Chaumont (France).

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III. Les trésors de l’Iran préislamique

Les bas-reliefs de Persépolis ou les découvertes archéologiques sont des marqueurs identitaires forts. Exposer par exemple les bronzes du Lorestan n’est pas anodin. Ces statuettes mortuaires sont les fruits d’une très ancienne civilisation (cassite), apparue 2000 ans avant l’ère chrétienne et disparue à l’aube de la période achéménide. La province du Lorestan est devenue, depuis lors, dans l’esprit des Iraniens, le berceau de la civilisation iranienne. L’exposition du Cylindre de Cyrus, détenu par le British Museum et prêté à l’Iran de juillet 2010 à janvier 2011, a représenté un enjeu diplomatique et constitue l’événement culturel de l’année 2010 à Téhéran. Le roi de Perse Cyrus II, après sa conquête de Babylone en 539 av. JC, y proclame que les exilés étaient libres de revenir à Babylone et d’y adorer les divinités de leur choix.

III.12 « Les musées, agents du développement et du progrès social »

Journée nationale des Musées et semaine de l’héritage culturel

Date : 18 Mai 2008

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat ; Club de l’automobile et du tourisme de la République islamique d’Iran

Graphiste : Heydar Rezâï

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13. Iran - Bronzes du Lorestan des 8e et 7e siècles avant J.C.

Lieu : Province du Lorestan

Editée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat de la province du Lorestan

Photographe : A. Matein

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14. Exposition du Cylindre de Cyrus -

Dates : septembre 2010 - janvier 2011

Lieu : Musée archéologique de Téhéran

Organisée par : Musée national d’Iran et British Museum

Design : M. Andrias

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IV. Images sacrées

Le parti-pris réaliste de ces affiches empruntant des motifs religieux (Coran, mosquée, pèlerinage) illustre le défi que constitue, pour un artiste iranien, la représentation du sacré dans l’espace public.

IV.15 13e exposition internationale du Coran

Lieu : Salle d’exposition de la mosquée Mosallâ à Téhéran

Dates : 10 octobre -3 novembre 2005

Organisée par : Ministère de la culture et de l’orientation islamique

Graphiste : Atelier Graphique Lâleh

Calligraphe : Yâghout Mosta’sami (XIIIe siècle)

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16. « Le pèlerinage en images »

Exposition de photographies

Lieu : Musée Palestine d’art contemporain

Dates : 11-26 décembre 2007

Organisée par : Institut culturel et artistique Sabâ, Musée Palestine d’art contemporain et Académie des arts

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17. Pour la semaine de l’Héritage culturel et la journée mondiale des musées

Photographie de la mosquée de l’Imam à Ispahan

Calligraphie : L’héritage culturel n’appartient pas au passé, il est destiné à un avenir radieux

Dates : avril-mai 2007

Organisé par : Organisation de l’héritage culturel du tourisme et de l’artisanat d’Ispahan

Photographe : Gholâm-Hossein Arab

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V. Les représentations humaines

Les représentations réalistes d’êtres humains sont rares. Du fait des normes religieuses, figurer l’homme dans la sphère publique se fait généralement de manière indirecte : ici par des silhouettes miniatures de policiers en mouvement ou par la fixité de musiciens et d’un enfant photographiés selon un angle de vue placé, à l’image de Dieu, en hauteur.

V.33 2e festival du film de la police

Lieu : Téhéran

Dates : 8-11 janvier 2007

Organisé par : Les forces militaires de la république islamique d’Iran ; la Radiotélévision nationale ; l’Institut Nâji Honar

Graphiste : A. Kiâei

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34. Coutumes et cérémonies festives (nationales et religieuses)

4e Concours national de la photographie

Lieu : Musée municipal de la photographie - Téhéran

Dates : 22 mai-10 juin 2007

Organisée par : Musée municipal de la photographie et Département culturel de la municipalité de Téhéran

Graphiste et photographe : Mehdi Vosoughniâ – Mehdi Ghanavâti

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VI. A l’ombre de la miniature persane

Le graphisme en Iran multiplie les allusions à la miniature persane, prestigieuse, dont la représentation grand format, hors de l’abri des manuscrits, est typique de l’ère contemporaine. Les liens entre graphisme et peinture sont très forts en Iran. En effet, les premiers graphistes du pays avaient reçu une formation de peintre.

VI.18 Chefs-d’œuvre de la peinture persane

Introduction aux miniatures des périodes timouride et safavide (XVe - XVIe et XVIIe siècles)

Lieu : Musée d’art contemporain de Téhéran

Date : Printemps 2005

Organisée par : Musée d’art contemporain de Téhéran, Musée du Palais Golestân, Musée Rezâ Abbâsi, Musée national d’Iran, Musée des Arts décoratifs d’Ispahan, Bibliothèque de l’Ecole Supérieure Shahid Motahari.

Graphistes : Mortezâ Momayez, Noushin Nâzemân

Illustrations reprises du « Boustân » de Saadi (2e moitié du XVe siècle)

Calligraphe : Mohammad Ehsâ’i

Mortezâ Momayez (1935-2005)

Diplômé de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran en 1964 et de l’Ecole des Arts Décos de Paris en 1968.

Considéré comme le père du graphisme en Iran. Egalement peintre et illustrateur réputé.

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19. Semaine de la recherche « Héritages et perspectives »

Lieu : Centre de recherche des monuments et du tissu urbain de Téhéran

Date : janvier 2007

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel du tourisme et de l’artisanat

Graphiste : Monâ Rahimzâdeh

Monâ Rahimzâdeh (1981)

Titulaire d’une licence à l’Université Azâd, elle fait partie de la jeune génération des graphistes iraniens. Elle réalise régulièrement des affiches pour les expositions de l’Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat.

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20. Second prix international des religions monothéistes

Concours international de l’illustration

Lieu : Musée des Arts religieux Imam Ali de Téhéran

Dates : 24 décembre 2007-22 janvier 2008

Organisé par : Musée d’art religieux Imam Ali ; département culturel de la mairie de Téhéran

Illustrateur : Aydin Aghdâshlou

Aydin Aghdâshlou (1940)

Peintre, historien de l’art et graphiste reconnu.

Auteur d’une dizaine de livres, il est également expert en vestiges archéologiques pré-islamiques. Ses peintures les plus célèbres s’inspirent de la miniature.

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VII. Ornementation

Répandue en Iran, la reprise des techniques d’ornementation des manuscrits est intéressante à maints égards. Elle révèle la valeur particulièrement « décorative » que garde le graphisme dans le pays. Elle est aussi une manière d’ancrer une pratique nouvelle dans la tradition, maintenant le fil d’une continuité et bénéficiant d’un surcroît de résonance artistique. Traduction moderne d’un art traditionnel, là est bien l’originalité du graphisme iranien, qui adopte les principes contemporains, tout en conservant les codes de sa culture.

21. « Promesse à la lumière »

2e exposition du Coran - Photographie, arts graphiques, peinture

Lieu : Musée des Arts religieux Imam Ali de Téhéran

Date : 4 février 2008

Organisée par : Groupe télévisuel Coran ; Musée d’art contemporain de Téhéran ; Organisation nationale étudiante des activités coraniques ; Organisation des publicités islamiques ; bureau des Arts plastiques ; Institut de développement des Arts plastiques.

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22. Exposition et ateliers « Trésors oubliés de l’art iranien »

Arts traditionnels régionaux et artisanat

Lieu : Centre culturel et Institut artistique Sabâ – Téhéran

Dates : 17 décembre 2007-6 janvier 2008

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat des différentes régions d’Iran, avec la participation des grands musées d’Iran, centres culturels et collectionneurs privés

Graphiste : M. Mohammadi

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23. 2e festival national des fleurs de camomille

Lieu : Fandoqlou Promenade Namin à Ardebil (province d’Azerbaïdjan)

Date : 13 juin 2008

Organisée par : Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat de la région d’Ardebil – Département de Namin

Graphiste : New atelier

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VIII. Rétrospectives

Les rétrospectives d’artistes célèbres ont entraîné l’impression d’affiches représentant l’une de leurs œuvres-phares. La redécouverte de la peinture des dynasties Zand (XVIIIème siècle) et Qâdjâr (XIX et XXème siècle), la première Biennale de l’Imprimerie, ont également bénéficié d’affiches sur mesure. Le développement actuel du graphisme en Iran est partie prenante d’un élan artistique animant tous les domaines du champ artistique et concernant tous les niveaux de la société.

24. Exposition des peintres d’avant-garde du Kurdistan

Lieu : Institut culturel et artistique Sabâ à Téhéran

Dates : 19 juin-1er aout 2006

Organisée par : Bureau culturel et de l’orientation islamique de la région du Kurdistan ; Association des arts visuels de la région du Kurdistan ; Région du Kurdistan ; Institut culturel et artistique Sabâ et Académie des arts.

Graphiste : Mehdi Mahdiân

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25& 25 bis « Exposition recherche : nouveau regard sur les arts picturaux des XVIIe et XVIIIe siècles

(Périodes des dynasties afshare, zand et qâdjâre)

Lieu : Institut culturel et artistique Sabâ à Téhéran

Dates : 19 juin-1er aout 2006

Organisée par : Académie des arts, Musée d’art contemporain de Téhéran ; Université de Beheshti ; Institution culturelle et artistique de Râhnamâ ; Fondation Mostazafân, Organisation de l’héritage culturel, du tourisme et de l’artisanat ; Comité national des musées d’Iran ; Musée de Géorgie ; collectionneurs privés.

Graphiste : Ghobâd Shivâ

Ghobâd Shivâ (1941)

Diplômé en 1967 de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran, il continue ses études à l’Université Pratt à New York. Il a été directeur artistique des éditions Soroush et a fondé l’institut privé Shivâ. Il a longtemps enseigné le graphisme à l’Université de Téhéran. Ses œuvres ont été présentées au Centre Pompidou à Paris en 1980 et au Musée des affiches aux Pays-Bas en 2005. Il est récompensé à la biennale de Brno (République Tchèque) en 1980. Ghobâd Shivâ est le deuxième graphiste iranien (après Mortezâ Momayez) à être devenu membre de l’I.G.A. (International Graphics Associate).

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26. Première biennale d’imprimerie d’art

Lieu : Musée d’art contemporain de Téhéran

Date : 20 février 2007

Organisée par : Musée d’art contemporain de Téhéran

Graphiste : Haghighi

Ebrâhim Haghighi (1949)

Enseignant à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran, de l’Université Fârâbi et de l’Université Azâd.

Membre de l’IGDS (Iranian Graphic Designers Society). Réalisateur. Illustrateur de livres pour enfants.

Récompensé en 1991 au Festival du poster filmographique de Chaumont (France)

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IX. Festival Fadjr

Le Festival Fadjr (« Aurore »), qui se tient annuellement au mois de bahman/février en commémoration de la Révolution islamique, est la plus grande manifestation culturelle organisée aujourd’hui en Iran, principalement à Téhéran. Depuis 1983, ce festival international récompense le cinéma, le théâtre et la musique. En 2009, un festival Fadjr des Arts Visuels a également été créé, incluant l’art de la caricature.

Ces affiches ont été commandées par différentes sections artistiques du festival, entre 2007 et 2010. Oiseaux et ailes sont des symboles spirituels évoquant l’âme, l’esprit, l’aspiration divine et qui renvoient également aujourd’hui au martyre. Ils apparaissent ici sous des formes de plus en plus stylisées. Le V de la victoire, ainsi que la couronne tombée à terre, font allusion au renversement du Shah en 1979. Les betteraves, cuites en brochette et vendues par des marchands ambulants, représentent un mets traditionnel prisé en Iran.

28. 23e festival international Fadjr de musique

« Année de l’alliance nationale et islamique »

Lieux : salles de concerts à Téhéran

Dates : 21-29 décembre 2007

Organisé par : Bureau de la musique du Ministère de la culture et de l’orientation islamique ; Institut de développement des arts contemporains

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29. 1e festival international Fadjr des Arts visuels - Caricatures

Lieux : Musée d’art contemporain de Téhéran – Centre culturel Niâvarân – Complexe culturel Azâdi – Maison des artistes d’Iran.

Dates : 31 janvier - 2 mars 2009

Organisé par : Centre des arts visuels du ministère de la culture et de la guidance islamique

Graphiste : Mehdi Fadavi

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30. 2e festival international Fadjr des Arts visuels – Caricatures

Lieu : Centre culturel Niâvarân

Dates : 1er février – 3 mars 2010

Organisé par : Ministère de la culture et de la guidance islamique

Graphiste : Mohammad-Reza Doust Mohammadi

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31. 2e festival international Fadjr des Arts visuels – Sculptures

Lieu : Institut culturel et artistique Sabâ

Dates : 1er février – 3 mars 2010

Organisé par : Ministère de la culture et de la guidance islamique

Graphiste : Mohammad-Reza Doust Mohammadi

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32. 2e festival international Fadjr des Arts visuels - Peintures

Lieu : Institut culturel et artistique Sabâ

Dates : 1er février – 3 mars 2010

Organisé par : Ministère de la culture et de la guidance islamique

Graphiste : Ali Reza Dehghân

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