N° 74, janvier 2012

Les temps forts de l’histoire de la province de Yazd


Afsaneh Pourmazaheri


Mont Ernân - Photo : Mehrdâd Bathâee

Yazd est l’une des plus anciennes provinces de l’Iran. Son âge supposé a donc tout naturellement éveillé de nombreuses hypothèses quant à ses origines mythiques. D’après l’UNESCO, il s’agirait de l’une des plus vieilles provinces, après Ur (dans l’actuelle Irak) datant du IIIème millénaire av. J.-C. A en croire les textes historiques et religieux, la fondation de la ville de Meybod (dans l’est de la province) remonterait au prophète Salomon, fils de David, au premier millénaire av. J.-C. (selon la chronologie biblique usuelle). La construction de la ville de Yazd, quant à elle, est attribuée à tort (et à travers) tantôt à Zahâk (Bivar-Asp en langue pahlavi, signifiant celui qui possède dix mille chevaux) personnage mythique de la Perse antique, tantôt à Alexandre le Macédonien, conquérant d’une partie de l’Asie au IVe siècle av. J.-C. Il est dit que celui-ci y construisit une prison et y enferma les insurgés de Rey qui s’étaient révoltés contre lui. Abarkouh, ville historique surtout connue pour son vieux cyprès âgé de 4500 ans, tiendrait de son côté ses origines du prophète Ibrahim (Abraham), et sa date de fondation remonterait au XIXe siècle av. J.-C. D’autres sources rapportent que Yazdgerd 1er, roi sassanide, ordonna la construction de cette ville à son nom et l’appela « Yazdgerdân » vers le IVe siècle.

Les racines de vieux cyprès d’Abarkouh, âgé de 4500 ans

Ces options généalogiques historiques et religieuses ont également conduit à attribuer divers noms à la ville même de Yazd, et dont les premiers ont été retrouvés dans les ouvrages religieux, notamment dans l’Avesta. « Yashn », « Yazt » ou « Yast » sont des appellations attestées depuis les vingt-et-un Yashts d’Avestâ, signifiant « la vénération pour Dieu ». En effet, c’est la racine du mot, plus précisément, « Yâzesh » qui comprend le sens d’adoration (en moyen perse). De la même façon, le mot Yazdân ou Yaztân signifie la pureté qui sous-tend le caractère fondamental de Dieu dans la Perse antique. Cette appellation était surtout en usage à l’époque sassanide.

Les diverses appellations attribuées à cette ville tout au long de l’histoire, dans les récits de voyages ainsi que dans les textes préislamiques sont les suivantes : Atashkadeh Yazdân, Yz, Yzatikheh, Yzadis, Ysâtis, Ystkhâï, Katrova, Kateh, Kath, Katheh, Kah, Kahtheh, Gath, Gabast, Dârol-Sayâdeh, Dârol-shïeh, Dâr-ol-Ebâdeh, Dâr-ol-Mo’menin, Yazji, Yazd, Yazdân Shahr, Yazdân Gard, Yast, Yasdi, Yasn,Yakn, etc.

Il est nécessaire de préciser que selon Ptolémée, éminent savant grec du Ier siècle, la ville de Ysâtis ou « Farâfarâ », appelée à l’époque « Ystikhâï » était proche de la ville de Kermân et distante de six lieues de son emplacement actuel. Parallèlement, il existait à cette époque une autre ville « Katheh » (petite ville) qui se trouvait au centre de la province actuelle de Yazd et qui, conformément à la description du géographe médiéval persan Estakhri, est aujourd’hui devenue la capitale de la province de Yazd. Une autre explication donnée plus tard à l’époque islamique, plus précisément sous les Seldjoukides, est que l’on nomma cette ville « Dâr-ol-Ebâdeh » (signifiant "lieu d’adoration" en arabe) puisqu’elle fut considérée comme lieu de retraite et de prière par ’Alâ-od-Dowleh, l’un des gouverneurs de Malek Shâh seldjoukide.

En réalité, l’histoire complexe de cette ville rend impossible la découverte de la provenance exacte de ce mot. La seule chose que peut nous confirmer Hassan Pirniâ, historien de renom et spécialiste de l’Iran antique, est que le nom Ysâtis provient d’une source religieuse relative à la prière, et que ce n’est qu’à l’époque sassanide que son nom adopta sa forme actuelle.

Forteresse de Nârin à Meybod

Si l’on s’en rapporte aux vestiges déterrés dans les vallées de Shirkouh ou aux bas-reliefs du mont Ernân, ainsi qu’aux poteries retrouvées dans la forteresse de Nârin à Meybod, on se rend aisément compte de l’ancienneté des traces de civilisation retrouvées dans la province, qui sont estimées à douze mille ans. A l’époque mède, elle fut une citadelle lointaine placée sur la voie d’accès d’une route principale qui s’étendait de Rey au Khorâssân. Elle jouissait d’une grande importance commerciale. Sous les Achéménides, elle se distinguait de la majorité des villes par la qualité de son réseau routier, sa voirie urbaine, son système postal et ses estafettes. A l’époque sassanide, sous le règne de Ghobâd, Anoushiravân et Yazdgerd III, elle prit de l’importance notamment grâce à son système de monnayage sophistiqué et renommé. Des monnaies retrouvées à Meybod furent forgées durant le règne de Pourdandokht (631-632) sassanide et nous révèlent la qualité technique de leur pratique dans ce domaine.

Bas-reliefs du mont Ernân - Photo : Mehrdâd Bathâee

Avant l’avènement de la religion zoroastrienne, première croyance monothéiste en Perse, les habitants de la région adoraient les déesses de l’antiquité telles que Mitrâ et Anâhitâ. Le zoroastrisme vit le jour au VIIème siècle av. J.-C. et se développa progressivement en Perse avant d’être adopté par les rois sassanides, au IIIème siècle, en qualité de religion officielle du pays. La Perse est ainsi restée longtemps zoroastrienne. Cependant, une nouvelle religion s’est imposée avec l’arrivée des Arabes en territoire perse. Malgré de vastes mouvements de conversions, certains zoroastriens conservèrent leur religion. Yazd, du fait de sa place, devint un des centres du zoroastrisme iranien après la venue de l’islam.

Quant à l’organisation urbaine de la province, elle était surtout centrée autour des villes comme Mehriz, Fahraj, Yazd, Meybod, Rastâgh et Ardakân, là où la condition météorologique était plus propice, de manière générale, à l’agriculture. A l’époque sassanide, comme on vient de le signaler, Yazd était la région la plus vaste de la contrée d’Estakhr et englobait à son tour les autres petites villes dont Katheh (ville de Yazd), Nâ’in, Meybod et Fahraj.

La grande mosquée de Fahraj, village situé à 30 km de Yazd

Parallèlement à la conquête arabe de la Perse à compter du VIIème siècle, des tribus arabes, notamment celles des Bani Tamim et Bani Amer s’introduisirent en Perse et s’installèrent entre autre dans la région, reconnue désormais comme « quartier des Arabes ». Au Xème et XIème siècles, les Bouyides et les Alavides se réunirent majoritairement dans cette province. Avec l’arrivée au pouvoir des Kâkouyides, ils entreprirent un grand nombre de travaux de construction et de réparation, et fondèrent ainsi des mosquées, des écoles, des citernes souterraines et de grandes glacières. L’un des personnages historiques bénévole qui dédia une bonne somme à la rénovation urbaine de la province fut Amir-’Ali Kâlidjâr. On construisit, selon ses instructions, une école sur laquelle on emboita un dôme destiné à y recevoir sa dépouille après sa mort (aujourd’hui, l’Ecole aux deux tours). Il fit également bâtir une Grande Mosquée et y ajouta un minaret, conformément au souhait de son épouse (il faut noter que ce fut le premier minaret construit à Yazd et que jusqu’alors les mosquées de la province ne possédaient pas de minaret). Après le règne de Amir-’Ali, son frère ’Alâ-od-Dowleh, fut nommé par Malek Shâh le Seldjoukide à la tête de la province. Ce dernier ordonna la construction d’une énorme tranchée tout autour de la région, des tours de fortification et quatre grands portails de fer sur lesquels on grava le nom de ses quatre grands Emirs. Il faut d’ailleurs ajouter que ce fut ’Alâ-od-Dowleh, comme nous l’avons évoqué plus haut, qui surnomma la ville « Dâr-ol-’Ebâd » (lieu de prière) puisque Yazd représentait pour lui un lieu de recueillement et de spiritualité.

Avec la prise du pouvoir par les Saffârides, Yazd et le Sistân tombèrent aux mains de Yaghoub Leith Saffâride. Plus tard, entre 1141 et 1319, ce furent des familles d’Atâbegs qui se chargèrent de régir la région. Ces derniers furent à l’origine des gouverneurs du Deylam, autrement dit les descendants de Vardân Zournâm, lui-même ayant appartenu à la famille des Kâkouyides. Ainsi, après leur arrivée au pouvoir, ils prirent en main la ville de Yazd, d’Abar-Kouh et des alentours pendant des siècles. Ils entreprirent également de grands travaux urbains, notamment la construction d’une grande place dans la partie centrale de Yazd et l’agrandissement de la province à partir des frontières définies par les Kâkouyides. Ce fut à l’époque des Atâbegs, plus précisément en 1272, que Marco Polo, marchand vénitien, visita Yazd. Il fut impressionné par l’industrie du tissage de la soie à Yazd, surtout par un type de soie yazdi connu à l’époque pour sa finesse et sa belle qualité. Dans ses écrits, celui-ci évoqua ainsi la ville de Yazd : « Yazd est une bonne et noble ville. On y effectue un grand nombre de commerces. On y tisse une certaine soie appelée yazdi que l’on exporte et vend aux quatre coins du monde. » [1]

Aux Atâbegs succédèrent au XIVe siècle les Muzzafarides, descendants de Sharaf-od-Din Mozaffar, dont le fils Mohammad, gouverneur de Yazd, fut le premier du règne. Ainsi, après la période de chaos qui suivit la mort du roi Atâbeg, il profita de l’occasion pour conquérir la Perse méridionale. Néanmoins, leur règne ne se prolongea pas au-delà de trois générations, s’achevant par la conquête de Tamerlan en 1383. On se souvient de cette période comme d’une époque de prospérité pour Yazd, une période de grand élan urbain dont des exemples de réalisations architecturales, notamment des mosquées et des écoles, nous sont parvenus.

Après la mort d’Abou Saïd, maître de la dynastie ilkhanide, l’Iran ne fut plus contrôlé par aucun pouvoir, ce qui prépara le terrain à la conquête de Tamerlan. Les parties centrale et occidentale de l’Asie, y compris l’Iran, tombèrent sous son joug, notamment les régions méridionales du pays. Tout au long du XIVe siècle, comme on vient de l’évoquer, Yazd vécut une part des beaux jours de son histoire. La province se développa au niveau urbain, social et économique. On construisit de nombreux caravansérails, observatoires et bazars, rares dans les autres provinces. Cependant l’agriculture se retrouvait face à un problème de taille : la sécheresse. Ce fut seulement en creusant des canaux souterrains (qanâts) et en emmagasinant de l’eau dans des citernes et des puits que l’on parvint à surmonter ce problème. Compte tenu des conditions climatiques, on cultiva des produits plus résistants à la chaleur comme l’orge, le millet, la figue, le raisin, la grenade et la garance. La ville se développa à tel point que même les grands voyageurs de l’histoire à l’exemple de Hamdollâh Mostowfi (1281-1349) et Rashid al-Din (1247-1318) firent l’apologie de ce savoir-faire agricole.

Caravansérail de Zein-od Din, époque safavide

Vers la fin du XIVe siècle et tout au long du XVe siècle, l’Iran ainsi que l’est de l’Anatolie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan iranien furent gouvernés par deux fédérations tribales d’origine turcomane, les Qara Qoyunlu et les Aq Qoyunlu (signifiant littéralement "moutons noirs" et "moutons blancs" en turcoman). Durant cette période, la situation de la région se détériora, à cause, une fois de plus, des mauvaises conditions climatiques, de la sècheresse, des fréquentes famines et des inondations dévastatrices du sud de l’Iran, notamment dans la province de Yazd.

A partir du XVIe siècle, l’histoire de l’Iran subit de grands bouleversements. Après mille ans de dépendance, l’Iran devint finalement autonome et parvint à s’affranchir du pouvoir étranger avec l’avènement d’une dynastie forte, militante et chiite d’origine soufie, les Safavides. Fondée par Shâh Esmâ’il Ier, la dynastie safavide convertit l’ensemble de l’Iran au chiisme duodécimain pour contrer les Ottomans sunnites. L’apogée du règne safavide fut atteinte sous Shâh ’Abbâs le Grand qui consolida la position du pays et réinvestit les territoires précédemment occupés par les adversaires. Cette période est marquée par l’épanouissement culturel, commercial et politique du pays. De ce fait, Yazd, grande productrice de soieries et d’étoffes précieuses, retrouva de nouveau une position prépondérante dans l’économie de l’Iran. A Yazd, compte tenu de l’émergence industrielle de la ville, les Safavides s’attelèrent à la construction de monuments religieux tels que la Mosquée de Shâh Tahmâsb (1514-1576) et celle de Shâh Vali.

Le XVIIIe siècle correspond en Iran au règne des Zand entre 1750 et 1794. Le fondateur de la dynastie, Karim Khân Zand fut, selon les dires, un homme juste et équitable. Il adopta le nom de Vakil-ol-Roâyâ (représentant du peuple) et entreprit d’améliorer la situation économique du pays en adoptant une politique plus ouverte vis-à-vis de l’étranger. Passionné d’art, il développa les écoles artistiques, notamment de peinture. C’est la raison pour laquelle, en dépit sa courte période de règne, l’art zand devint un courant artistique à part entière. Ce fut à cette époque que les Anglais commencèrent à s’installer en Iran, notamment avec la fondation de la Compagnie anglaise des Indes Orientales à Boushehr. John Perry, commerçant de renom et membre de la Compagnie écrit ainsi, à propos de Karim Khân : « Karim Khân était un homme populaire, égalitariste et en avance sur son temps, qui engagea l’Iran sur la voie du commerce international, et redonna la paix aux Iraniens. » [2]

Ecole Ziyâ’ieh (la prison d’Eskandar) fondée par Sharaf-od-Din ’Ali Razi au XIIIe siècle, ville de Yazd

Karim Khân accordait une importance particulière à Yazd, à tel point qu’il consentit à y séjourner provisoirement, dans le jardin de Dowlat-Abâd appartenant à Mohammad Taghi Khân Yazdi. Au moment de l’invasion afghane, les habitants de Yazd (Yazdis) combattirent avec bravoure les forces de Mahmoud l’Afghan. Celui-ci, désespéré, abandonna Yazd et se dirigea vers Ispahan avec ses troupes. Ensuite, Ashraf l’Afghan lutta contre les Yazdis pendant quatre ans et cette fois, il triompha avec ruse, après quoi il ordonna de massacrer un grand nombre d’habitants de la région.

Jardin de Dowlat-Abâd appartenant à Mohammad Taghi Khân Yazdi

Après la mort de Mohammad Karim Khân Zand, Aghâ Mohammad Khân, eunuque châtré par celui-ci, se révolta contre le pouvoir zand et élimina ses adversaires, notamment Lotf ’Ali Khân Zand, le dernier des rois Zand, et prit en main le pouvoir dans le pays en 1786. Ainsi, il fonda la dynastie qâdjâre qui perdura jusqu’en 1925. Cette période coïncida avec la modernisation du pays, les réformes fiscales et commerciales effectuées notamment par Nâsseredin Shâh. Les changements fondamentaux de l’Iran aboutirent finalement en 1906 à la Révolution Constitutionnelle pendant laquelle la population de Yazd joua un grand rôle au sein des groupes nationaux-religieux. Parmi ces Yazdis, on peut citer les noms de Mollâ ’Abdolkarim Hâ’eri (premier représentant des habitants de Yazd à l’assemblée nationale) et Seyyed Abolghâssem Fâzeli qui purent se distinguer. Après cet évènement majeur, Yazd tomba sous l’emprise de gouverneurs despotes comme Mo’azam-o- Saltaneh Kâshâni et Za’im-ol Dowleh, et fut par conséquent réduit à payer de lourdes taxes, ce qui entraîna de fortes contestations de la part des gens. Les insurrections continuèrent en parallèle à Téhéran, et ne diminuèrent qu’au moment où l’Etat central décida de plier devant leurs demandes.

Durant la première Guerre Mondiale, les démocrates de Yazd accueillirent des Allemands. Cela ne plut pas aux Anglais qui s’y étaient installés depuis le XVIIIe siècle. La situation s’aggrava quand le peuple, dirigé par les démocrates, pilla la Banque Impériale de Yazd. La mauvaise situation politique perdura au détriment des Qâdjârs, jusqu’à leur retraite au profit du chef de la dernière dynastie iranienne Rezâ Khân Sardâr Sepâh, fondateur, avec l’aide des Anglais, de la dynastie Pahlavi. Dès son arrivée au pouvoir, celui-ci entreprit de grands travaux d’infrastructure, et aussi des réformes d’ordre politique, social et éducatif. Parmi ces grandes réformes, certaines suscitèrent le mécontentement général, notamment la loi de l’interdiction du port du voile en 1935. Les habitants de Yazd furent parmi les plus ardents à défendre le port du voile et manifestèrent à plusieurs reprises pour révoquer cette loi. Les mêmes émeutes continuèrent sous Mohammad Rezâ Shâh, mais cette fois-ci avec d’autres revendications qui aboutirent à la Révolution islamique de 1979. Durant cette période, Yazd fit partie des villes les plus actives. Après la Révolution, Yazd a continué à défendre les valeurs républicaines et de nombreux personnages politiques majeurs de ces trente dernières années sont originaires de cette province.

Yakhtchâl de Barzan, Abarkouh

Aujourd’hui, la ville est considérée comme un lieu potentiellement touristique, avec une richesse historique et artistique extraordinaire mais relativement pauvre en touristes. Pourtant, son artisanat est toujours reconnu pour ses textiles, principalement des tapis, et sa cuisine pour plusieurs délicieuses pâtisseries et autres douceurs. La belle architecture en argile adaptée à son milieu extrême, les maisons traditionnelles en pisé, les hautes tours du silence, les célèbres bâdguirs (tours du vent) en briques, les canaux souterrains ou qanâts creusés et entretenus par l’homme pendant des siècles, de grandes glacières (yakhtchâl) en pisé de plus de 30 mètres de haut et d’autres particularités uniques de cette belle région désertique méritent d’être connus à travers le monde, visités et surtout (faut-il le rappeler ?) bien entretenus par les responsables.

Bibliographie :
- Ja’fari, Ja’far ibn-e Mohammad, trad. Arshâr, Iradj, Târikh-e Yazd (L’histoire de Yazd), éd. Elmi va Farhangi, Téhéran, 2011 (4ème éd.).
- Mahdavi, Asghar ; Arshâr, Iradj, Yazd dar asnâd Amin o-Zarb (Yazd dans les documents d’Amin o-Zarb), éd. Iran Zamin, Téhéran, 2001.
- Ringgenberg, Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rozaneh, Téhéran, 2005.

Notes

[1Marco Polo, trad. de Marsden revue, The Travels of Marco Polo the venetian, éd. London George Bell & Sons.

[2Perry, John, Makers of the Muslim World Series -Karim Khan Zand, éd. Oneworld, octobre 2006.


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