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Charles Dickens : le plus grand créateur de personnages de l’histoire de la littérature anglaise
Ecrivain illustre de l’époque victorienne, Charles John Huffam Dickens naquit à Landport [1] en Angleterre le 7 février 1812, d’un père employé dans l’administration de l’Amirauté qui était souvent criblé de dettes et d’une mère à la santé fragile. Dévoré par le besoin de satisfaire sa soif de connaissance, il commença par lire les romans picaresques de Tobias Smollett et de Henry Fielding et ce dès son plus jeune âge. Il était doté d’une grande mémoire visuelle qui enregistrait tous les détails ; il se souvenait donc parfaitement bien des événements et des gens qu’il fréquentait, ce qui constitua pour lui un véritable atout et l’aida considérablement à rendre les intrigues de ses romans des plus vraisemblables.
Il eut une enfance heureuse jusqu’en 1824 où sa vie prit, bien vite, une tournure bien différente : son père fut emprisonné pour dettes à la prison de Marshalsea et le talentueux Charles fut contraint de travailler dix heures par jour dans une usine de cirage où il ne gagnait que six schillings par semaine afin de venir en aide à sa famille démunie.
Si les paroles de Dickens nous touchent au cœur et nous bouleversent aussi profondément, c’est qu’il puise son inspiration dans ses expériences personnelles.
C’est ce qui le poussa sans doute, une fois adulte, à prôner la justice, la liberté et l’égalité devenant ainsi peu à peu la voix de tout un peuple. L’inégalité des classes sociales, l’exploitation des enfants, la dénonciation des injustices sociales, la violation des droits de l’homme par un capitalisme exploiteur constituent les thèmes récurrents de ses œuvres.
A la sortie de la fabrique, Charles fréquenta une école publique pendant trois ans, sans pour autant oublier le difficile souvenir de ces jours de travail pénible qui le hanta jusqu’à la fin de sa vie. Les dures conditions sous lesquelles la classe ouvrière se voyait obligée de travailler au nom de l’industrialisation, devinrent le thème central de ses futurs écrits. Il fut employé peu après dans un cabinet d’avocats pour ensuite travailler comme sténographe à la Chambre des Communes, où il se fit remarquer pour son intelligence et son sens de l’humour fort développé.
A l’âge de dix-huit ans, il tomba follement amoureux d’une certaine Maria Beadnell, mais comme les parents de cette dernière ne souhaitaient pas que le jeune nouvelliste fréquente leur fille, ils l’envoyèrent poursuivre ses études en France.
Dès 1834, ce dernier fit son entrée dans le monde de la presse, travaillant comme chroniqueur pour le Morning Chronicle. Dès lors, il partagea son temps entre le journalisme et l’écriture d’esquisses de roman. Le fruit de l’étroite collaboration entre Dickens et divers quotidiens donna naissance à une collection d’ébauches intitulée Sketches by Boz [2] Illustrative of Everyday Life and Everyday People (Esquisse par Boz) qui connut un succès presque immédiat. Ces récits satiriques se centrant sur la vie urbaine de Londres, apparurent sous forme de feuilletons.
Son premier roman intitulé The Posthumous Papers of the Pickwick Club (Les papiers posthumes du Pickwick Club) fut publié l’année d’après à la demande d’un éditeur qui lui offrit un contrat pour la rédaction d’un roman satirique. Samuel Pickwick, le naïf protagoniste mégalomane, entreprend un long voyage avec ses amis du Club Pickwick au cours duquel mille et une aventures comiques ont lieu : il se trompe de chambre d’hôtel, lutte pour monter à cheval et s’amuse à patiner sur la glace. Cet ouvrage connut un succès sans pareil ; les anglais nommèrent d’ailleurs pas la suite leurs animaux domestiques Pickwick, Tracy, Augustus et Nathalien, d’après les personnages de ce roman. Il était même possible à l’époque de se procurer des chapeaux, des manteaux et des cigares à la Pickwick. Le nom Pickwick désigne même une maladie en médecine : le syndrome de Pickwick, aussi nommé “Garyte”, tire son nom en effet d’un aspect de l’un des personnages de ce livre fabuleux nommé “Fat Joe”. Ce domestique obèse atteint d’une somnolence incontrôlable est en mesure de s’endormir à tout moment et dans toutes circonstances.
En 1836, Dickens épousa Catherine Thompson Hogarth, fille aînée de l’éditeur du Evening Chronicle, après quoi ils s’installèrent à Bloomsbury et eurent dix enfants au cours de vingt années de vie commune.
Quelques années plus tard, Dickens entra au magazine Bentley’s Miscellany où il occupa le poste d’éditeur. Après la publication d’ Oliver Twist dans les pages de cette revue à vocation littéraire, le succès ne le quitta plus. Nicholas Nickleby (La vie et les aventures de Nicolas Nickleby) fut publié en 1839 suivi de The Old Curiosity Shop (Le magasin d’antiquités) qui furent, tous deux, très bien reçus par le public.
En 1842, Dickens voyagea vers le Nouveau Monde, mais fut déçu de voir que les Etats-Unis étaient la terre promise de l’esclavagisme. Plusieurs épisodes de son prochain roman Martin Chuzzlewit furent justement consacrés au voyage du personnage principal en Amérique.
A l’âge de trente ans, cet homme cultivé s’était déjà solidement établi en tant qu’auteur prolifique, mais il continua néanmoins dans les années qui suivirent à écrire fiévreusement une quantité considérable d’œuvres d’une importance capitale : Dombey and Son (Dombey et fils) (1848) ; David Copperfield (1849-50) ; Hard Times (Les temps difficiles) (1854) ; Little Dorrit (La petite Dorrit) (1857), A Tale of two Cities (Histoire de deux villes) (1859) et Great Expectations (Les grandes espérances) (1861).
Mais il fallut attendre 1845 pour qu’il crée sa propre troupe de théâtre dont il était lui-même le directeur et qui eut même l’honneur de jouer devant la reine Victoria quelques années après sa fondation. Dickens tomba amoureux d’une jeune actrice de sa compagnie théâtrale nommée Ellen Ternan, rencontre qui l’aurait éventuellement conduit à se séparer de sa femme en 1858.
A partir de 1853, il entama des lectures publiques de ses romans pour son cercle de lecteurs fidèles. Suite au grand succès de cette initiative en Angleterre, il se rendit de nouveau aux Etats-Unis en 1868 pour donner d’autres conférences centrées sur ses œuvres.
Au retour d’un voyage en France le 9 Juin 1865, Dickens sortit indemne d’un accident ferroviaire qui eut lieu à Staplehurst ; incident qui le marqua à jamais. C’est à partir de cette expérience sinistre qu’il commença à écrire une histoire de fantômes intitulée The Signal-Man dont le protagoniste pressent sa mort prochaine.
Bien qu’il se sentit épuisé, il commença à écrire un nouveau roman intitulé The Mystery of Edwin Drood (Le mystère d’Edwin Drood) qui resta malheureusement inachevé. Dickens décéda le 9 Juin 1870 à la suite d’une crise cardiaque et fut enterré à l’abbaye de Westminister dans “le coin des poètes”, en dépit du fait qu’il était écrivain. Le jour de sa mort, le poète Henry Longfellow déclara : “La mort d’aucun écrivain ne causa une affliction pareille ; on aurait dit que le peuple tout entier était en deuil ! ” L’épitaphe sur sa tombe porte ceci : “Il compatissait avec les pauvres, les souffrants et les opprimés. Non seulement l’Angleterre, mais l’humanité toute entière a perdu un de ses plus grands écrivains.”
Le rôle de Dickens au sein de l’Angleterre victorienne est comparable à celui de Shakespeare à l’époque de la Renaissance. Dickens se classe parmi les plus grands écrivains de tous les temps de la langue anglaise. Aussi bien reconnu pour ses écrits à caractère humoristique que pour les personnages glorieux qu’il grava dans la mémoire collective de l’humanité, il se battit toute sa vie durant pour l’égalité, la justice et la paix.
Il fut grandement influencé par Victor Hugo, mais aussi par William Shakespeare. Plus tard dans sa vie, Dickens exerça à son tour une influence considérable sur l’œuvre des écrivains de renom tels que T.Coraghessan Boyle, Anne Rice, Fyodor Dostoevsky, Thomas Hardy, George Gissing, Tom Wolfe, Edgar Allan Poe, G.K.Chesterton et John Irving dont le style se rapproche curieusement de celui de cet intellectuel éminent de l’époque victorienne. Nombreux sont les auteurs qui, imitant le style de Dickens, nous ont à leur tour dressé un tableau noir d’une Angleterre corrompue et sombre habitée par des personnages à la Dickens.
Dickens est un grand maître de la satire sociale dont le style se rapproche du réalisme [3], mouvement auquel il vouait un culte particulier. Son style quoique quelque peu tarabiscoté et poétique, comporte des touches d’humour même dans les passages les plus dramatiques de ses romans. Ceux-ci démasquent les réalités amères de la société et nous dépeignent avec toute franchise le sort des classes sociales défavorisées. Les lecteurs ne peuvent que fondre en larmes en lisant les pages où la situation déplorable des enfants ouvriers travaillant de longues heures dans les usines maussades de l’Angleterre industrialisée est décrite. Il se moquait ouvertement de l’aristocratie anglaise, traitant ces derniers de “nobles réfrigérateurs” dans un passage devenu célèbre. Dickens avait un penchant pour la littérature gothique du XVIIe siècle et s’efforçait d’intégrer certains éléments de ce style dans son œuvre.
Bon nombre de ses livres ont été traduits en diverses langues et certains d’entre eux ont été même portés à l’écran. Dickens est, à ne pas en douter, un des grands noms du monde de la littérature. A titre d’exemple, Oliver Twist a été traduit en près de 68 langues. L’action de ses romans se déroule souvent à Londres ; ville qu’il connaissait dans ses moindres recoins. La Tamise [4], les pubs et la périphérie de la ville y sont décrits dans leurs plus infimes détails. Il nous offre bien souvent une analyse sociologique, voire psychologique tout en dépeignant des tableaux de la vie quotidienne.
Les plupart des personnages que Dickens créa sont basés sur des personnes réelles qu’il connaissait bien : les gestes de Wilkins Micawber ainsi que le comportement de William Dorrit reflètent bien le caractère de son père, John Dickens et les traits de caractère de Mrs. Nicklesby nous rappelle la personnalité de sa mère. Dans certains cas pourtant, ses personnages ressemblaient tant aux personnes sur lesquelles ils se basaient que le pauvre écrivain rencontra de nombreux problèmes. Ce fut le cas de Harold Skimpole, personnage éminent de Bleak House qui se basait sur Leigh Hunt ; Miss Mowcher [5], quant à elle, n’était nul autre que le nain pédicure de sa femme.
Selon John R. Greenfield, écrivain du Dictionary of British Literary Characters, Dickens aurait donné vie à 989 personnages tout au long de sa carrière. John Foster, ami proche et biographe de ce romancier illustre a affirmé : "Dickens faisait vivre ses personnages, non pas en les décrivant, mais en leur prêtant la parole et leur permettant de se décrire eux-mêmes."
Des personnages aussi réputés que Scrooge personnifiant les hommes de nature avare et Pecksniff représentant les hypocrites de la société qui font semblant de faire preuve d’un bénévolat passionné sont employés fréquemment dans le langage parlé et ont même fait leur entrée dans les dictionnaires ; Dickens contribua donc à l’enrichissement du patrimoine littéraire et culturel des anglophones. Les personnages créés par ce grand écrivain érudit resteront donc gravés dans la mémoire collective de l’humanité à tout jamais. Bumble, Sweedlepipe, Pumblechook, M’Choakumchild, Honeythunder, Fagin, Mrs Gramp, Micawber, Miss Havisham, Abel Magwitch, Charles Darnay et Samuel Pickwick sont reconnus par tous comme étant les héros de Dickens, même par ceux qui n’ont jamais lu ses œuvres.
Adapté plusieurs fois au cinéma au cours de ces dernières années, ce roman social contribua grandement à la renommée Dickens. Pour la première fois dans l’histoire de la littérature anglaise, Dickens écrivit un ouvrage dont le protagoniste était un enfant. Ce livre nous offre une intrigue mouvementée et quelque peu compliquée avec des personnages hauts en couleur, tout en brossant un portrait réaliste de la pègre afin que les lecteurs sachent que la vie sordide des criminels de Londres n’était pas celle que l’on retrouve dans le Newgate Fiction qui était en vogue à l’époque. Il dénonce également le caractère inhumain et exploiteur de la “Poor Law” (la Nouvelle Loi des pauvres) [6] qui entra en vigueur au Royaume-Uni le 14 août 1834.
Oliver, dont la mère mourut en lui donnant naissance, fut élevé dans un orphelinat dirigé par Madame Mann. De santé fragile, le petit Oliver fut placé dans l’asile des pauvres du cruel Monsieur Bumble où il osa faire sa demande célèbre :”Excusez-moi, Monsieur. Donnez-m’en un peu, s’il vous plaît.” [7] Pour se débarrasser de cet enfant effronté, M. Bumble le confia aux tendres soins de M. Sowerberry, l’entrepreneur de pompes funèbres. Maltraité par l’apprenti Noah Claypole, Oliver décida de fuir un soir vers Londres.
Abandonné et mal nourri, il fit la rencontre d’un certain Jack Dawkins connu sous le nom de “Artful Dodger” (l’esquiveur) qui lui parla d’un gentilhomme londonien qui le logerait sans rien demander en échange. Recueilli par la bande de voleurs de Fagin, le pauvre orphelin tomba dans les bas-fonds de la capitale anglaise où il découvrit le monde du crime. Il fut même arrêté pour une tentative de vol qu’il n’avait pas réellement commis sur la personne de M. Browlow, mais lorsque que son innocence fut prouvée, ce noble gentilhomme lui donna refuge. Grâce aux soins intensifs de ce dernier qui lui furent prodigues, il récupéra rapidement.
Aidé par Nancy qu’à contrecœur, le redoutable Bill Sikes kidnappa le pauvre Oliver, de peur qu’il ne les dénonce à la police. Ils l’obligèrent ensuite à cambrioler la maison de son sauveur en compagnie de Bill Sikes, l’associé brutal de Fagin, mais rien ne se déroula comme prévu car Oliver fut atteint d’une balle de fusil dès le départ. Il guérit cette fois-ci grâce aux soins de la jeune Rose Maylie qui se prit de pitié pour l’orphelin. C’est alors qu’entre en scène un homme mystérieux nommé Monks qui cherche à nuire à la réputation de l’adolescent. Nancy se rend chez mademoiselle Maylie en cachette pour l’avertir que Monks et Fagin tentent, tous deux, de corrompre Oliver. Dans un excès de colère, Sikes assassine sa bien-aimée qui l’a trahi.
A la fin de l’histoire, on apprend que Rose Maylie est en réalité la tante d’Oliver et que Monks est son demi-frère jaloux. Fagin fut pendu, tandis qu’Oliver fut adopté par son bienfaiteur, M. Brownlow.
Ce bildungsroman [8] à caractère quasi-autobiographique traite de la vie du jeune David Copperfield qui est, à ne pas en douter, l’un des plus mémorables personnages de la littérature occidentale. Dickens commence par nous dépeindre un tableau noir du sort des enfants-ouvriers de l’âge industriel, mais cet ouvrage recèle tout de même quelques notes d’espoir. Travaillant assidûment, David cheminera vers le succès avec l’appui que sa tante lui apporte.
M. Copperfield mourut avant même que son fils David ne vienne au monde et sa mère Clara se remaria avec le cruel M. Murdstone dans le seul but de subvenir aux besoins financiers de sa famille en détresse. Pour se débarrasser de son beau-fils, ce dernier l’envoya à la pension “Salem House” où il se lia d’amitié avec James Steerforth. Peu après, la mère de David mourut en couches, abandonnant son enfant dans un monde sans répit. M. Murdstone l’envoya travailler comme ouvrier dans une fabrique où il devait désormais exercer un travail pénible. Maltraité dans son milieu de travail, un seul rêve l’habite de plus en plus : s’enfuir au plus vite pour retrouver le bonheur. A Londres, il fait la rencontre de l’excentrique Wilkins Micawber, son propriétaire, qui fit par la suite faillite et fut par conséquent emprisonné.
Le protagoniste quitta ensuite Londres pour Douvres pour trouver refuge chez sa tante Betsey Trotwood qui rebaptisa son neveu “Trotwood Copperfield”. Doué d’une intelligence sans pareil, il reprit avec sérieux ses études de droit. Durant ces années, David logea chez M.Wickfield dont la fille était éperdument amoureuse de lui. A la sortie de l’université, David décida de se vouer à sa passion de toujours : l’écriture. Il épousa également la belle Dora Spenlow. Celle-ci mourut jeune, et David se remaria avec la fidèle Agnès et trouva le vrai bonheur perdu de l’enfance auprès de sa nouvelle femme.
Dickens nous laisse non seulement une œuvre riche et un témoignage inestimable de son époque, mais aussi plusieurs citations devenues aujourd’hui célèbres. En voici quelques-unes :
"Rien de ce qui est noblement accompli ne se perd jamais."
"Maîtrisez vos appétits et vous aurez vaincu la nature humaine"
"L’industrie est l’âme même du monde des affaires et la clef de voûte de la prospérité."
"Les vices ne sont souvent que des vertus poussées à l’extrême."
"Si j’étais en mesure d’oublier, j’oublierais bien des choses, car la mémoire de tout homme est chargée de tristes souvenirs et de grands troubles."
"Il n’y a que les avocats qui gagnent devant les tribunaux."
"Seules les larmes peuvent effacer la fine poussière qui recouvre nos cœurs endurcis."
"Les plus belles choses qu’il y a dans ce monde ne sont, en fin de compte, que des ombres fugaces."
"La haine portée aux grands par les petits est une louange."
"Quiconque porte ses plus beaux habits peut facilement être de bonne humeur, il n’y a pas grand mérite à ça."
Bibliographie :
[1] Landport : Quartier situé dans la banlieue de Portsmouth à Hampshire.
[2] Boz : Charles Dickens écrivit de nombreux récits tout au long de sa vie qui furent publiés sous ce pseudonyme.
[3] Réalisme : Mouvement artistique et littéraire de l’Europe, débutant au XIVe siècle et en vogue jusqu’en 1930, dont le but ultime était de dépeindre la réalité avec toute franchise. Les réalistes puisent leurs thèmes dans la vie quotidienne des gens de classe moyenne et se penchent sur leurs soucis et problèmes. Ce courant s’oppose au romanticisme.
[4] La Tamise (River Thames) : fleuve long de 346 kilomètres traversant l’Angleterre.
[5] Miss Mowchr : personnage du roman David Copperfield.
[6] Nouvelle Loi des pauvres (Poor Law amendment Act) : remanie, en la durcissant, l’aide publique aux indigents et crée des asiles aux conditions de vie inhumaine (les "bastilles"), destinées à recueillir les enfants abandonnés et les pauvres. Ces workhouses constitueront un réservoir de main-d’œuvre à des conditions inférieures à celles des salariés indépendants les plus pauvres. (Source : Wikipedia)
[7] “Please, sir, I want some more.” Plusieurs critiques estiment que ce qu’Oliver entend par là, c’est la nourriture, mais aussi l’amour et l’affection.
[8] Bildungs roman (ou roman de formation) est un genre romanesque né en Allemagne à l’époque des Lumières. Il a pour thème le cheminement évolutif d’un héros, souvent jeune, jusqu’à ce qu’il atteigne l’idéal de l’homme accompli et cultivé. (Source : Wikipedia)