N° 103, juin 2014

L’Iran contemporain : une mosaïque de minorités ethniques et culturelles


Afsaneh Pourmazaheri


Près de 80% des Iraniens parlent le persan (rarement comme seconde langue). Le groupe des persanophones rassemble les ethnies démographiquement majoritaires de l’Iran dont les Persans, les Kurdes, les Guilakis, les Mazandaranais, les Lors, les Tâts, les Baloutches, etc. D’autres ethnies, turcophones comme les Azéris, les Turkmènes et les Qashqâïs (Kachkaï) constituent les minorités influentes du pays. Le reste concerne les groupes sémitiques importants, en particulier les Arabes et les Assyriens, ou d’autres minorités indo-européennes dont les Arméniens. Les Géorgiens de l’Iran qui parlent uniquement le géorgien vivent à Fereydân et Fereydoun-Shahr. D’autres communautés ont perdu l’usage de leur ancienne langue, en l’occurrence le mandéen dont le nombre des locuteurs ne dépasse pas aujourd’hui 10 000 âmes. Il se trouve également des communautés de Talyshs, peuplades du nord de l’Iran dont les membres sont estimés à environ un million. La répartition des ethnies en Iran d’après la publication gouvernementale "World Factbook" en 2008 était la suivante : Persans 61%, Azéris 16%, Kurdes 10%, Lors 6%, Baloutches 2%, Arabes 2%, Turkmènes et tribus turques 2%, et le reste 1%. Ces données ne font cependant pas l’unanimité, et la Bibliothèque du Congrès (Library of Congress) [1] estime que des recherches plus précises donnent les résultats (que l’on considère comme plus pertinents) suivants : Persans 65%, Turcs Azéris 16%, Kurdes 7%, Lors 6%, Arabes 2%, Baloutches 2%, Turkmènes 1%, les tribus turques y compris les Qashqâïs 1%, et d’autres minorités non-persanes et non-turques comme les Arméniens, les Assyriens et les Géorgiens moins de 1%. [2] Ces données sont frappantes si on les compare à celles dont on disposait il y a presque cent-vingt ans. A la fin du XIXe siècle, la population approximative de l’Iran était constituée de 6 millions de Persans (50%), 2,5 millions d’Azéris, 200 000 Mazandaranais, 200 000 Guilakis, 20 000 Talyshs et 20 000 Tâts. L’évolution rapide de ces chiffres en à peine un siècle à donc de quoi surprendre. Intéressons-nous à présent de plus près à certaines des minorités ethniques les plus importantes de l’Iran.

La distribution ethnique en Iran en 2004

Les Persans

Le terme "persan" désigne le groupe ethnique qui pratique le dialecte occidental du persan, actuellement parlé en Iran. Qui plus est, il se trouve d’autres minorités persanophones, dont le nombre reste significatif, dispersées dans le monde suite aux divers mouvements migratoires. On en trouve de très nombreuses notamment en Malaisie, au Moyen-Orient, au Bahreïn, en Iraq, au Koweït, à Oman, mais également en Occident, comme aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suède, en France et dans une moindre mesure dans certains autres pays du monde. Les Persans habitent traditionnellement dans les provinces fortement peuplées, entre autres, Téhéran, Ispahan, Fârs, Alborz, Khorassân Razavi, Khorassân du sud, Yazd, Kermân, Boushehr, Hormozgân, Markazi, Qom, Guilân, Mâzandarân, Semnân, Qazvin. Un certain nombre d’entre eux sont également établis dans la province de Hamadân, du Khouzestân, ainsi qu’au Sistân-Baloutchistân et dans la partie occidentale de la province du Golestân, particulièrement à Gorgân. Les ethnies persanes forment également la moitié de la population des villes bilingues comme Kermanshâh et Ahvâz, notamment chez les Kurdes et les Arabes chiites. Il est également à souligner que dernièrement, la plupart des nouvelles générations de Kurdes et de Bakhtiaris se considèrent de préférence "Persans" et tendent même à parler le dialecte téhéranais du persan entre eux. Les Iraniens d’outre-mer, eux aussi, essaient de préserver le persan standard qui se pratique aujourd’hui dans la capitale iranienne. [3]

Nomade battant le beurre, Asâlem, province d’Azerbaïdjân oriental

Les Azerbaïdjanais

Les Azerbaïdjanais ou Azéris, principalement musulmans, constituent le deuxième groupe ethnique le plus répandu et le plus nombreux après les Persans. [4] Leur population, qui constitue presque 16% de la population iranienne, est plutôt agglomérée dans les provinces septentrionales du pays notamment dans l’Azerbaïdjan de l’est, à Ardebil, à Zandjân, à Hamedân, à Qazvin et dans certains territoires de l’Azerbaïdjan de l’ouest. [5] D’autres se sont établis à Téhéran et à Karaj à la suite de différents mouvements migratoires qui se sont principalement déroulés au XXe siècle. De manière générale, les Azéris sont connus pour leurs qualités d’adaptation. [6] En effet, avant la fin de l’époque qâdjâre, l’identité de l’Iran n’était pas exclusivement persane, ce qui est le cas aujourd’hui. Les Azéris se sont plus profondément intégrés à l’Iran au XIXe siècle accompagnés par d’autres groupes ethniques, notamment après l’invasion russe et les changements générés par cet évènement au sein de la région notamment en Azerbaïdjan. [7] Les Azéris de l’Iran ont aussi fait preuve d’habileté et de savoir-faire et ont pu progresser dans échelle sociale mais également intellectuelle, militaire, religieuse, etc. [8] Après l’avènement des Pahlavis au pouvoir, ils ont obtenu le droit de fonder des écoles où des cours étaient enseignés dans leur langue. Aujourd’hui, leur champ d’activité est particulièrement étendu. Ils possèdent des journaux et des programmes de radio dans leur propre langue, et ce malgré leur bilinguisme.

Les Kurdes

Les Kurdes constituent la majorité de la population de la province du Kurdistan. Ils forment, avec les Azéris, la minorité principale la plus importante de l’Azerbaïdjan de l’ouest où ils sont concentrés dans les parties méridionales et occidentales. On les retrouve également dans les provinces de Kermânshâh et d’Ilâm. Ces derniers sont pour la plupart chiites, tandis que ceux qui habitent en Azerbaïdjan sont des Kurdes sunnites.

Kurdes de la province du Kurdistan

Les Baloutches

Les Baloutches, quant à eux, habitent dans les territoires méridionaux et centraux de l’Iran ainsi que dans les régions septentrionales de la province du Sistân et Baloutchistân. Cette zone dont 63% sont des Baloutches, s’appelle le Sistân. Les Baloutches sont majoritairement musulmans sunnites, contrairement aux Iraniens du Sistân qui sont des adeptes du chiisme. Les Baloutches sont très nombreux à Zâhedân, capitale de la province du Sistân et Baloutchistân. Après celle-ci, la ville la plus vaste de la province, Zâbol, est la ville la plus peuplée par les habitants baloutches. La ville de Jâsk, avec 80 000 d’habitants (en y incluant les banlieues), est située dans le voisinage de la province d’Hormozgân et abrite également de nombreux habitants baloutches.

Femmes baloutches

Les Lors

Les Lors, musulmans chiites, habitent les régions occidentales de l’Iran. Ils forment le quatrième groupe ethnique le plus important après les Persans, les Azéris et les Kurdes. Ils vivent majoritairement dans les provinces du Lorestân, Tchâhârmahâl et Bakhtiâri, Khouzestân, Ispahan, Fârs, Boushehr ainsi que d’autres provinces avoisinantes comme Kohkilouyeh va Boyer-Ahmad. Les femmes lores jouissent d’une liberté considérable et d’une bonne autorité au sein de leur famille, à l’instar des familles bakhtiâris. [9] On trouve des traces de la présence des Lors dans des œuvres littéraires de grande importance comme par exemple le Sharafnâmeh de Sharaf Khân Bidlisi (1543-1599), poète médiéval, auteur et historien kurde d’Iran qui rédigea cette œuvre en 1579. Il y mentionne à plusieurs reprises les dynasties lores qui obtinrent la souveraineté et l’indépendance de leur territoire en se battant contre les pouvoirs kurdes, majoritaires à l’époque. [10] Dans le célèbre ouvrage Mo’jam al-Boldân de Yaghout Homavi, encyclopédiste et historien syrien du Moyen-Age, il est question des Lors en tant que tribus kurdes vivant au cœur de la montagne entre le Khouzestân et Ispahan. D’après Richard Frye, philologue et iranologue américain, le terme "kurde" a été pendant longtemps utilisé en Iran pour désigner l’ensemble des nomades iraniens y compris les populations du Lorestân, les tribus du Kouhistân et les Baloutches de Kermân liés linguistiquement, ou pas, aux Kurdes. [11]

Les Turcs du Khorâssân

Les Turcs du Khorâssân ou les Turcs Ghezelbâsh sont des peuples turcophones habitant les parties septentrionales et orientales de l’Iran. Ils occupent les régions avoisinant le Turkménistan jusqu’à la rivière Amou Daryâ et sont principalement turcophones, parlant notamment un dialecte qui s’appelle le "turc du Khorâssân". Ils habitent majoritairement le Khorâssân du nord, le Khorâssân Razavi et le Golestân, et leur population s’élève à un million.

Les Qashqâïs (Kachkaïs)

Les Qashqâïs, confédération turcophone, vivent plutôt dans la province de Fârs et le Khouzestân, ainsi que dans les régions méridionales d’Ispahan et autour de la ville de Shirâz. Bilingues, ils parlent le persan et le qashqâï qui fait partie de la famille des langues turques. Ce sont des peuples originellement nomades, de tradition pastorale. Les premiers Qashqâïs nomades déplaçaient leurs troupeaux chaque année des régions montagneuses et fraîches du nord de Shirâz où ils séjournaient en été, vers les pâturages de basse altitude au climat plus doux du littoral du golfe Persique, en hiver. Une majorité de ces tribus nomades s’est cependant sédentarisée. Cette tendance s’est accrue notamment après les années 1960 et à la suite des réformes lancées par Mohammad Rezâ Pahlavi au cours de la Révolution blanche. Le groupe qashqâï se compose des tribus et sous-tribus des Amaleh, Darreh-Shouri, Kashkouli, Chesh Bolouki, Fârsimadpan, Qarâtcheh, Rahimi et Safi-Khâni.

L’intérieur d’une tente qashqâï

Les Assyriens

Les Assyriens sont une minorité linguistique et ethno-religieuse sémitique de l’Iran actuel. Ce sont des descendants directs de la population des anciens Assyriens ainsi que de celle des Mésopotamiens. Ces peuples sémitiques pratiquent l’assyrien moderne, langue néo-armaïque descendant directement du syriaque classique. Ils partagent, de manière générale, une identité commune basée sur des traditions religieuses et linguistiques bien précises qui renforcent leur solidarité, peu importe l’endroit où ils se trouvent, en Iraq, en Syrie, en Turquie, en Iran ou ailleurs. Leur population en Iran atteignait 200 000 personnes avant la Révolution islamique de 1979, mais beaucoup ont émigré après la Révolution. Leur nombre a de ce fait diminué de manière significative (ils étaient environ 50 000 en 2007, dont la plupart résident à Téhéran et à Oroumieh et ses environs dans la province de l’Azerbaïdjan occidental). Reconnus comme Gens du Livre (ahl al-kitâb) par la Constitution, ils disposent d’un siège réservé au Parlement iranien occupé aujourd’hui par Younatan Botkilia. Ils sont autorisés à mettre en application leurs propres règles religieuses en ce qui concerne le mariage, le divorce et les questions relatives à l’héritage.

Familles bakhtiâris

Les Arabes

Les Arabes d’Iran constituent une minorité représentant environ 2% de la population iranienne. On en comptait presque un million vers la fin du XXe siècle, établis principalement aux alentours des villes du Khouzestân. Majoritairement chiites, ils constituent 25% de la population de ladite province. Ce sont des minorités dominantes surtout à Châdegân, Hoveyzeh, Sousangerd, et dans la région rurale d’Abadân. Ce sont d’ailleurs les seuls groupes ethniques, avec les Persans, qui vivent actuellement à Ahvâz. Quant à d’autres régions, elles sont habitées par les Lors, les Bakhtiâris, les Persans ou d’autres petits groupes ethniques. Parmi ces régions, on peut nommer celles riches en pétrole comme Mâhshahr, Behbahân, Masjed Soleymân, Izeh, Dezfoul, Shoushtar, Andimeshk, Shoush, Lali, Gotvand, Bavi, etc. La communauté des Iraniens arabes existe aussi en dehors du pays notamment au travers des minorités fondées au Bahreïn, en Iraq, au Koweït, aux Emirats Arabes Unis et au Qatar.

Arabe du Khouzestân

Les Turkmènes

Les Turkmènes d’Iran, dont le nombre s’élève à presque 1 400 000 personnes, sont plutôt concentrés dans les provinces du Golestân et du Khorâssân du nord. Ils occupent la moitié nord de la province du Golestân dont la ville la plus peuplée est Gonbad-e Kâvous. Après celle-ci, Bandar-e Torkaman est la ville la plus peuplée par les Turkmènes.

Turkmènes

Les Talyshs

Les Talyshs sont installés dans les régions du nord-ouest de la province d’Ardebil en Iran, ainsi qu’en République d’Azerbaïdjan. C’est un groupe ethnique autochtone qui occupe une large région du Caucase du Sud, des montagnes de Talysh et les régions du nord-ouest de l’Iran. On ignore le nombre officiel exact de Talyshs mais d’après une étude de Calvin F. Tiessen intitulée Positive Orientation Towards the Vernacular among the Talysh of Sumgayit ("Orientation positive vers le vernaculaire parmi les Talysh de Sumgayit"), le nombre de locuteurs du Talysh serait d’au moins 400 000 personnes.

Les Tâts

Les Tâts sont un peuple persan au nombre très limité vivant près des montagnes d’Alborz et au nord de la province de Qazvin. Ils appartiennent donc à la famille des peuples persans et constituent un sous-groupe descendant directement de la dynastie sassanide. Ils parlent le tâti, dialecte du nord-ouest de l’Iran et proche de la langue talysh. Ils parlent également le persan et l’azéri. Principalement chiites, leur nombre est estimé à 300 000 habitants dans lesdites régions. [12] Le terme « Tâti » était utilisé à l’époque médiévale pour se référer aux peuples du Caucase et du nord-ouest de l’Iran. Aujourd’hui, ce terme évoque, à part le groupe ethnique, l’ensemble des dialectes pratiqués par cette minorité (et celle habitant à Qazvin et à Zandjan) tels que le shali, danesfani, kajali, shâhroudi, harzani, etc. On y trouve des affinités avec la langue talysh qui descend directement de l’ancienne langue azérie.

Tâts

Les Arméniens

La population actuelle des Arméniens d’Iran s’élève à presque 500 000 personnes dont la majorité vit à Téhéran et à Djolfâ (quartier arménien d’Ispahan). On en retrouve aussi dans le nord-ouest du pays, zone historiquement arménienne. Vers la fin du XXe siècle, un grand nombre d’Arméniens ont émigré vers les communautés de la diaspora arménienne, surtout en Amérique du nord et en Europe occidentale. Ils constituent actuellement la minorité chrétienne la plus nombreuse d’Iran et pratiquent librement leur religion au sein de leur communauté. Ils disposent également de deux sièges au Parlement iranien.

L’église assyrienne Saint-Joseph de Téhéran accueillant les Assyriens pour la messe de Noël

Les Géorgiens

Les Géorgiens sont un groupe ethnique iranien, chiites duodécimains en Iran et à majorité chrétienne dans d’autres régions du monde. Leur nombre est estimé, au plus, à environ 100 000 personnes. Leur dialecte est toujours pratiqué en Iran. Leur principal lieu d’établissement se trouve à Fereydoun-Shahr, petite ville à 150 kilomètres d’Ispahan, ainsi qu’à l’ouest d’Ispahan, Fereydân, qui est une région constituée d’une dizaine de villages tout autour de Fereydoun-Shahr. Cette région est la plus ancienne et la mieux préservée des zones historiques d’habitation des Géorgiens, mais d’autres villes plus modernes coamme Téhéran, Ispahan, Karaj, Shirâz, Nadjafâbâd, Rahmânâbâd, etc. accueillent également les minorités géorgiennes. Ils habitent aussi dans le Mazandarân, au nord de l’Iran, notamment dans les villes de Behshahr ou Farah-Abâd, ou encore dans certaines régions baptisées Gordji Mahalleh (quartier des Géorgiens). Parmi ces derniers, très peu parlent la langue géorgienne, mais presque tous ont conservé leurs coutumes et traditions folkloriques géorgiennes.

Coutume du Nouvel An, Norouzkhâni, dans le quartier géorgien de Behshahr

Les Mandéens

Les Mandéens sont un groupe ethno-religieux indigène des régions alluviales de la Mésopotamie et qui sont des disciples du mandéisme, une religion gnostique. Ils parlaient originellement le mandéen, langue sémitique qui fut mélangée avec l’armaïque moyen-oriental. Cette langue disparut petit à petit pour laisser place à la langue arabe et persane moderne. Elle est aujourd’hui considérée comme une langue liturgique. Les Mandéens de l’Iran vivent principalement dans la province du Khouzestân au sud de l’Iran, et leur nombre s’élève à presque 10 000 personnes au sein du pays. [13]

Les autres groupes ethniques

Les populations d’origine africaine établies sur la côte sud de l’Iran sont les descendants des commerçants ou des esclaves africains achetés à Zanzibar. Les minorités indiennes, séjournant dans le sud, sont quant à elles les descendantes des commerçants indiens venus autrefois en Iran. Quant aux Hazaras, possédant des traits orientaux, nul ne sait s’ils sont des laissés pour compte des invasions mongoles, ou au contraire les premiers occupants de ces montagnes.

Les différences que les Iraniens observent entre eux sont davantage basées sur des distinctions de langue et de mœurs que sur des concepts ethniques. L’étranger aura un peu de difficultés à identifier les divers groupes : ainsi, depuis la seconde moitié du XXe siècle, à la suite d’une sorte d’homogénéisation culturelle du pays, les distinctions tribales ont disparu avec le développement industriel et social, c’est pourquoi les frontières ethniques sont de plus en plus difficiles à délimiter.

Bibliographie :
- M. Bazin, Le tâlech : Une région ethnique au nord de l’Iran, 2 vol., Paris, 1980.
- C. Chaqueri, ed., The Armenians of Iran : The Paradoxical Role of a Minority in a Dominant Culture (Les Arméniens de l’Iran : Le rôle paradoxal d’une minorité dans une culture dominante), Cambridge, Mass., 1998.
- W. Ivanov, "Notes sur l’ethnologie de Khorâsân", The Geographical Journal, 67, 1926, p. 143.
- M.-H. Papoli-Yazdi, Le nomadisme dans le nord du Khorassan, Paris, 1991, p. 58.

Notes

[1Cf. Bosworth, C.E., Encyclopédie de l’Islam, Encyclopedia of Islam, Leiden. Entrée "Iran", pp. 275-768.

[2Gheissari, Ali, L’Iran contemporain, Contemporary Iran, Oxford University Press, 2009, p. 300.

[3Ebrâmihiân, Ervand, A History of Modern Iran (Une Histoire de l’Iran Moderne), Cambridge University Press, 2008. p. 18.

[4Aldosari, Ali, Le Moyen-Orient, l’Asie occidentale et l’Afrique du nord, Marshall Cavendish, 1998, p. 482.

[5Kasravi, Ahmad, "La langue turque en Iran", Journal of Azerbaidjan Studies, 1998, Vol. 1, No. 2, Université de Khazar, p. 387.

[6Higgins, Patricia J., "Minority-State Relations in Contemporary Iran" (Les Relations Minorité-Etat dans l’Iran contemporain), Iranian studies, 1984, pp. 37-50.

[7Binder, Leonard, Iran : Political Development in a Changing Society (L’Iran : Le développement politique dans une société changeante), University of California Press, Berkeley, Calif., 1962, pp. 160-161

[8Ibid.

[9Edmonds, Cecil, L’Est et l’Ouest de Zagros : Voyage, guerre et politique en Perse et en Iraq, 2010, p. 188.

[10Gunter, Michael M., Historical Dictionary of the Kurds (Dictionnaire historique des Kurdes), 2e éd. Scarecrow, 2011, p. 203.

[11Frye, Richard, The Golden age of Persia (L’âge d’or de la Perse), 2ème éd., Phoenix, 1975, 2003, p. 111.

[12Dalby, Andrew, Dictionary of Languages (Dictionnaire des langues), Columbia University, 2004, p. 496.

[13Forouzâdeh, Massoud, Sâbeïn-e Irân-zamin (Les Sabéens de l’Iran), Téhéran, éd. Klid, 2000, p. 8.


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