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Le Musée militaire de Téhéran, situé dans le Palais Saadâbâd, rassemble l’une des plus importantes collections d’armes et d’armures persanes. La collection du Musée militaire de Téhéran comprend notamment une partie de la collection royale de Nâssereddin Shâh Qâdjâr, peu à peu rassemblée depuis l’ère safavide, qui en hérita de ses ancêtres. Avant la Révolution islamique de 1979, la collection était conservée à l’Université militaire de Téhéran (Dâneshgâh-e Afsari). Après la Révolution, on divisa la collection en trois parties. La majeure partie avec la plupart des artefacts importants forma la collection du Musée militaire de Téhéran. Les deux autres parties furent transférées à Shirâz et Bandar Anzali pour y constituer respectivement les fonds principaux des Musées militaires de Shirâz et de Bandar Anzali. La collection commence avec la période timouride pour finir avec la période pahlavi. Le musée conserve également quelques armes datant de la guerre Iran-Irak, ainsi qu’une collection de médailles et d’ordres militaires.
Bien que l’on trouve une massue d’arme de la période saffaride [1] et un javelot de la période seljoukide [2], leur attribution reste encore incertaine et devrait être étudiée. Le musée dispose de 147 pièces d’armes et armures iraniennes (comme des sabres, haches, armures, arcs, etc) et de 94 armes à feu historiques iraniennes, ainsi que de leurs accessoires. Certaines armes modernes de la guerre entre l’Iran et l’Irak y sont également exposées. Le musée possède aussi des armes et armures, mais aussi des armes à feu d’autres origines telles que de l’Europe, de l’Inde, des pays du Caucase, des pays arabes et du Japon, qui furent des cadeaux donnés aux rois perses.
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Parmi les sabres conservés au Musée militaire de Téhéran, deux sont attribués à Timour :
1) Shamshir attribué à Timour [4] : La lame porte le motif d’acier damas connu comme "l’échelle de Muhammad". [5] L’échelle à doubles échelons compte 40 échelons de chaque côté. Le sabre, très robuste, pèse 750 grammes. La poignée est en ivoire de morse. Il manque malheureusement le fourreau. L’envers de la lame porte trois cartouches en or avec des inscriptions coufiques, qui sont plus anciennes que d’autres cartouches sur cette lame. Malheureusement, tous ces cartouches ne sont pas toujours lisibles. Sur le cartouche supérieur en lettres coufiques, on peut lire : "Assadollâh ibn Hossein Vas 783" (Assadollâh fils de Hossein Vas 783) ; celui en-dessous porte les inscriptions "Amal-e Omar ibn Bahâdor"(œuvre d’Omar ibn Bahâdor), et sur le cartouche inférieur on peut déchiffrer, "Abu Najafi . . . 71". Le cartouche supérieur révèle des informations très intéressantes car il mentionne le nom ou le titre Assadollâh (lion de Dieu) dès la période timouride.
Ce nom apparaissait sur les meilleures lames des sabres persans. [6] L’épée est datée de l’an 783 de l’Hégire (1381), durant le règne de Tamerlan, qui régna de 771 à 807 de l’Hégire (1370-1404). Nous ne savons cependant pas exactement ce que le nombre 71 représente. Juste en dessous de l’inscription coufique portant le numéro 71, on peut voir un autre cartouche en nasta’liq incrusté d’une couleur différente et portant l’inscription : "Amir Teimur Gurkani 22". Une fois encore, ce que le nombre 22 représente n’est pas clair. Par la suite, pendant le règne de Shâh Safi safavide, on ajouta en dessous un autre cartouche en écriture de style nasta’liq portant l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Safi (Le serviteur du Roi de droit divin, Safi). De l’autre côté, la lame porte un cartouche incrusté d’or et portant les mots "Sardâr-e Kol Aziz Khân Mokri 1277" (le commandant puissant Aziz Khân Mokri 1277 (1860-1861)).
Ce cartouche a été ajouté à la lame ultérieurement, lors d’une autre période. Sardâr-e Kol (1207-1287 / 1792-1871) était un chef de l’armée iranienne durant la période qâdjâre. Il occupait un poste de haut rang au début du règne de Nâssereddin Shâh (1204-1313 / 1848-1896). [7] Ce sabre est vraisemblablement une arme de famille transmise de génération en génération. [8] (Photos 1-3)
2) Shamshir attribué à Timour [9] : La lame porte également le motif d’acier damas connu comme "l’échelle de Muhammad". [10] L’échelle à échelons doubles compte 40 échelons de chaque côté. Ce sabre très robuste pèse 750 grammes. La lame a trois cartouches. Le cartouche supérieur a presque totalement disparu, et est devenu illisible. Le cartouche en haut à gauche incrusté en or porte les numéros 105 et 3. Le cartouche inférieur porte les inscriptions "Al Soltân Amir Teimur Gurgâni". L’or incrusté dans tous les cartouches est fortement usé. [11] (Photos 4-5)
Ces deux shamshirs présentent la courbure typique d’un shamshir iranien classique. En raison de la courbure de leurs lames, on peut supposer que les épées iraniennes étaient en effet fortement incurvées avant la période safavide, à condition que ces shamshirs appartiennent réellement à la période timouride. L’un de ces sabres est mentionné dans le manuscrit Irân dar Zamân-e Shâh Safi va Shâh Abbâs Dovvom écrit en 1078 de l’Hégire (1667) par Mirzâ Mohammad Yousof Ghazvini Isfahâni. Ghazvini Isfahâni [12] précise qu’une lame, appartenant à l’origine à Amir Timur Gurkâni et ayant été transmise d’un roi à l’autre, est apparue pendant le règne de Shâh Safi et fut confiée à ce dernier afin qu’il puisse conquérir le monde de la même façon que Timur.Le texte indique clairement que le nom d’Amir Timur Gurkâni est écrit sur la lame et que la lame est en acier. Il est intéressant de voir que deux shamshirs attribués à Timur sont incrustés d’or et portent les inscriptions Amir Timur Gurkâni et le nom de Shâh Safi dans un cartouche Bandeh-ye Shâh Velâyat Safi (le représentant / esclave de Shâh Velâyat [référence à l’Imâm Ali] Safi ou Le serviteur du Roi de droit divin, Safi). [13] Il est cependant important de préciser que les épées droites étaient également utilisées jusqu’à la période qâdjâre, bien qu’en nombre limité.
Le Musée militaire de Téhéran possède de nombreuses armes et armures d’une valeur inestimable attribuées aux rois safavides. En voici quelques exemples.
1) Shamshir attribué à Shâh Ismâ’il Safavide [14] : Le motif d’acier damas de ce sabre est pulâd-e jowhardâr-e qerq nardebân (l’acier damas avec l’échelle de Mohammad). [15] Le cartouche inférieur incrusté d’or indique Bandeh-ye Shâh Velâyat Ismâil (Le serviteur du Roi de droit divin, Ismâil). Le cartouche situé au milieu, également incrusté d’or porte les inscriptions amal-e Assadollâh (l’œuvre d’Assadollâh). Sur le cartouche supérieur incrusté d’or, on peut lire "Bandeh-ye Shâh Velâyat Abbâs" (Le serviteur du Roi de droit divin, Abbâs) [16] (Photos 6-7) ;
2) Neyzeh (lance) à deux volets attribuée à Shâh Ismâ’il Safavide [17] : Le motif d’acier damas de cette lance est pulâd-e johardâr-e moshabak (l’acier de damas avec le motif de grain de bois). [18] La lance a un cartouche en or incrusté qui indique Bandeh-ye Shâh Velâyat Ismâil (Le serviteur du Roi de droit divin, Ismâil) [19] ;
3) Separ (bouclier) attribué à Shâh Ismâ’il Safavide : ce bouclier, fabriqué en cuir d’éléphant rigide, est attribué à Shâh Ismâ’il Safavide. [20] Les boucles de ce bouclier sont décorées d’or incrusté. On appelle ce bouclier en persan separ-e tcharm. [21] (Photo 8)
4) Bâzuband (défense de bras) attribuée à Shâh Ismâ’il Safavide [22] : Les plaques de bâzuband sont faites d’acier damas et sont ciselées de dessins floraux. Chaque défense de bras a une mitaine recouverte de velours. [23] (Photo 9)
5) Shâhrâyne (cuirasse) attribuée à Shâh Ismâ’il Safavide [24] : Elle est constituée de quatre plaques en acier damas avec des bordures damasquinées de fleurs en or. [25] (Photo 10)
1) Shamshir attribué à Shâh Abbâs Safavide [26] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier de damas avec motif de grain de bois). La lame comporte trois cartouches. Le cartouche supérieur est une formule magique incrustée en or sous la forme de petits carrés à quatre compartiments. Chaque compartiment porte une lettre arabe (ba’, dal, ha’ et waw). Ensemble, ils forment le mot badouh qui est un mot talismanique pour donner force et courage et pour protéger de la douleur physique. [27] Le cartouche du milieu, incrusté d’or, indique Bandeh-ye Shâh Velâyat Abbâs (Le serviteur du Roi de droit divin, Abbâs). Sur le cartouche inférieur, on peut lire Amal-e Assadollâh Isfahâni (œuvre d’Assadollâh Isfahâni) [28] ;
2) Shamshir attribué à Shâh Abbâs Safavide [29] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak. La lame porte deux cartouches. Le cartouche supérieur indique Bandeh-ye Shâh Velâyat Abbâs (Le serviteur du Roi de droit divin, Abbâs). Sur le cartouche inférieur, on peut lire Amal-e Assadollâh Isfahâni (œuvre d’Assadollâh Isfahâni) [30] ;
3) Shamshir attribué à Shâh Abbâs Safavide [31] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier de damas avec motif de grain de bois). La lame comporte trois cartouches. Le cartouche supérieur est une formule magique incrustée en or sous la forme de petits carrés à quatre compartiments, badouh. Le cartouche du milieu, incrusté en or, porte les inscriptions Bandeh-ye Shâh Velâyat Abbâs (Le serviteur du Roi de droit divin, Abbâs) et sur le cartouche inférieur, on peut lire Amal-e Assadollâh Isfahâni 992 (œuvre d’Assadollâh Isfahâni 992). [32] (Photos 11-14)
4) Shamshir attribué à Shâh Abbâs Safavide [33] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier damas à motif de grain de bois). La lame porte cinq cartouches. Le cartouche supérieur en or incrusté porte l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Abbâs (Le serviteur du Roi de droit divin, Abbâs). En dessous, d’autres cartouches en or incrusté portent les inscriptions Amal-e Kalbeali (œuvre de Kalbeali), Lâ Fatâ ellâ Ali (Il n’existe aucun jeune homme plus courageux que Ali), la seif ella dhulfaghar (Il n’existe aucune épée hormis Dhulfaqar) et yâ Ali madad (Ô Ali, aidez-nous) [34] ;
Shamshirs attribués à Shâh Safi Safavide (1629-1642)
1) Shamshir attribué à Shâh Safi Safavide [35] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabbak (acier damas à motif de grain de bois). La lame porte deux cartouches. Le cartouche supérieur en or incrusté porte l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Safi (Le serviteur du Roi de droit divin, Safi).
Sur le cartouche inférieur en or incrusté, on peut lire Amal-e Moalam Mesri (œuvre de Moalam Mesri). La forme de la poignée du sabre est connue sous le nom de poignée de Karabela [36] (Photos 15-17) ;
2) Shamshir attribué à Shâh Safi Safavide [37] : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier damas à motif de grain de bois). La lame porte deux cartouches. Le cartouche supérieur en or incrusté porte l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Safi (Le serviteur du Roi de droit divin, Safi). Sur le cartouche inférieur en or incrusté, on peut lire Amal-e Salmân Qolâm (œuvre de Salmân Qolâm) [38] ;
3) Shamshir attribué à Shâh Safi Safavide [39].
Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier de damas à motif de grain de bois). La lame porte un cartouche sur lequel on peut lire l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Safi (Le serviteur du Roi de droit divin, Safi). [40]
1) Shamshir attribué à Shâh Soleymân Safavide (1666-1694) : Le motif d’acier damas de ce shamshir est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier damas à motif de grain de bois). La lame de ce shamshir est ondulée (flambard). La lame porte trois cartouches. Sur le cartouche supérieur en or incrusté, on peut lire l’inscription "wa innahu min soleymân wainnahu bismi Allâhi alrrahmâni alrrahim" (Ceci appartient à Soleymân et (dit) : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux). Celle-ci est basée sur le verset 30 de la sourate an-Naml (27e sourate) du Coran : "wa innahu min sulayman wainnahu bismi Allahi alrrahmâni alrrahim" (C’est Salomon, et (dit) : Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux).
Le cartouche situé au milieu est une formule magique incrustée d’or sous la forme de petits carrés à quatre compartiments. Le cartouche inférieur en or incrusté porte l’inscription Amal-e Assadollâh Isfahâni 1092 (œuvre d’Assadollâh Isfahâni 1092). L’année 1092 de l’Hégire correspond aux années 1681-1682 du calendrier grégorien. [41] (Photos 18-20)
1) Shamshir attribué à Shâh Soltân Hossein Safavide [42] : Le motif d’acier damas de cette lance est pulâd-e jowhardâr-e moshabak (acier damas à motif de grain de bois). La lame de ce shamshir est ondulée (flambard) et porte deux cartouches. Le cartouche supérieur en or incrusté porte l’inscription Bandeh-ye Shâh Velâyat Soltân Hossein (Le serviteur du Roi de droit divin, Soltân Hossein). Sur le cartouche inférieur, on peut lire Amal-e Mohammad Taqi Sakkâk 1106 (œuvre de Mohammad Taqi Sakkâk 1106 (1694-1695)). [43] (Photos 21-22)
2) Bâzuband (défense de bras) attribuée à Shâh Soltân Hossein Safavide [44] : Les trois plaques de bâzuband sont faites d’acier damas et incrustées d’or portant les inscriptions : Nasron Min Allahi Wa Fathon Qareeb (un secours [venant] d’Allah et une victoire prochaine), qui est le verset 13 de la sourate "Les Rangs" du Coran) est inscrit en or sur la plus grande des plaques. Sur la plus petite plaque, on peut lire l’inscription en or Yâ Qâdhi al-Hâjât (Ô Exécuteur des souhaits). La troisième plaque porte l’inscription Yâ Kâfi al-Mohemmât (Ô Réalisateur des actes magnifiques).
Chaque défense de bras comporte une mitaine composée de mailles et de velours. [45] (Photos 23-24)
1) Mousquet à mèche (tofang-e fatileh) attribué à Shâh Tahmasâp II (1722–1731) [46] : Le mousquet à mèche fabriqué en acier damas des matériaux composites est attribué à Shâh Tahmâsp II.
Sur les inscriptions en or incrustées sur le canon damas du mousquet, on peut lire les inscriptions en or incrustées Bandeh-ye Shâh Velâyat (Le serviteur du Roi de droit divin), Tahmâsp-e Sâni (Tahmâsp le second) et Amal-e Hâj Mostafâ (œuvre de Hâj Mostafâ). (Photos 25-28)
Il existe également des armes lourdes de cette période telles que des massues d’arme [47] et des haches à double tranchant. [48] On trouve également des arcs et des flèches de cette période comme des frémirs [49], des flèches [50] et un arc, tous attribués à la période safavide. [51]
On peut admirer 25 magnifiques mousquets à mèche de la période safavide. Les canons damas des mousquets sont fabriqués en acier de matériaux composites. Dix-sept de ces mousquets appartiennent à la période de Shâh Abbâs et ont été fabriqués d’après les conseils des frères Shirley (le modèle des frères Shirley). Huit de ces canons de mousquets portent des inscriptions en or avec les noms des artisans les ayant fabriqués : 1) Amal-e Kutchak Ali Tofiq (œuvre de Kutchak Ali Tofiq), 2) amal-e Hâj Hosseyn Khân Ahmad (œuvre de Hâj Hosseyn Khân Ahmad), 3) amal-e Heydar Mir Hosseyn (œuvre de Heidar Hossein), 4) amal-e Musâ (œuvre de Musâ), 5) Abdolrahim, 6) Amal-e Mohammad Khân (œuvre de Mohammad Khân), 7) Amal-e Hâj Mostafâ (œuvre de Hâj Mostafâ) et 8) Amal-e Kamtarin Hassan Shirvâni (œuvre de l’humble
Hassan Shirvâni). [52] (Photos 29-30)
Références :
Calmard, J., "Aziz Khan Mokri : Sardâr-e Koll (1792-1871), an Army Chief and Dignitary of Qajar Iran", Encyclopaedia Iranica, 1988.
Jacob, Alain, Les Armes Blanches du Monde Islamique : Armes de Poing : Épées ; Sabres, Poignards, Couteaux, Paris, Jacques Grancher, 1985.
Moshtagh Khorasani, Manouchehr, Persian Fire and Steel : Historical Firearms of Iran, Frankfurt am Main, Niloufar Books (en cours d’impression).
Moshtagh Khorasani, Manouchehr, "Persian Swordmakers (Armeiros Persas)" in : Rites of Power : Oriental Arms (Rituais de Poder : Armas Orientais), Casal de Cambra : Caleidoscَpio, 2010b, pp. 41-55
Moshtagh Khorasani, Manouchehr, Lexicon of Arms and Armor from Iran : A Study of Symbols and Terminology, Tübiingen, Legat Verlag, 2010a.
Moshtagh Khorasani, Manouchehr, "The Magnificent Beauty of Edged Weapons Made with Persian Watered Steel", Journal of Asian Martial Arts, 9, Volume 16, number 3, 2007, pp. 8-21.
Moshtagh Khorasani, Manouchehr, ArmsÉ and Armor from Iran : The Bronze Age to the End of the Qajar Period, Tübiingen, Legat Verlag, 2006.
Romanowsky, Dobencha, Târikhtcheh-ye aslaheh-ye sard dar Irân (The Short History of Cold Weapon in Iran), (Part 2), in Majalleh-ye Barresi-hâye Târikhi (Journal de recherche historique), No. 6, 2e année, 1967, pp. 89-112.
[1] Numéro d’inventaire 52, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 335.
[2] Numéro d’inventaire 51, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 299.
[3] La période timouride
Les sabres attribués à Timour (1370-1405)
[4] Numéro d’inventaire 445.
[5] Pour ce motif, voir Moshtagh Khorasani, 2007.
[6] Pour la marque du forgeron Assadollâh, voir Moshtagh Khorasani 2010b.
[7] Pour Sardâr-e Kol Aziz Khân Mokri voir Calmard, 1988.
[8] Pour une description détaillée de ce sabre, consulter l’entrée "Amir Teimur Gurkân" dans le Lexicon of Arms and Armor from Iran : A Study of Symbols et Terminology, Moshtagh Khorasani, 2010a et Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 68.
[9] Numéro d’inventaire 444.
[10] Pour ce motif voir Moshtagh Khorasani, 2007.
[11] Pour une description détaillée de ce sabre, consulter l’entrée "Amir Teimur Gurkân" dans le Lexicon of Arms and Armor from Iran : A Study of Symbols and Terminology, Moshtagh Khorasani, 2010a et Moshtagh Khorasani, 2006.
[12] 2003, pp. 159-160.
[13] Voir Moshtagh Khorasani, 2006, pp. 424-427, cat 68 69.
[14] Numéro d’inventaire 374.
[15] Pour ce motif d’acier damas, voir Romanowsky,1967.
[16] Pour une description détaillée de ce sabre, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 71.
[17] Numéro d’inventaire 31.
[18] Pour ce motif d’acier damas, voir Moshtagh Khorasani, 2010a.
[19] Pour une description détaillée de cette lance, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 301.
[20] Pour une description détaillée de ce bouclier, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 357.
[21] Voir Moshtagh Khorasani, 2010a.
[22] Numéros d’inventaire 16 et 25.
[23] Pour une description détaillée de ce bâzuband, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 380, 381.
[24] Numéro d’inventaire 22.
[25] Pour une description détaillée de ce shâhrâyne, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 396.
[26] Numéro d’inventaire 323.
[27] Voir Jacob, 1985, p. 160.
[28] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 73.
[29] Numéro d’inventaire 318.
[30] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 74.
[31] Numéro d’inventaire 438. Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 75.
[32] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 75.
[33] Numéro d’inventaire 394.
[34] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 78.
[35] Numéro d’inventaire 372.
[36] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 80.
[37] Numéro d’inventaire 377.
[38] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 81.
[39] Numéro d’inventaire 446).
[40] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 82.
[41] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 83.
[42] Numéro d’inventaire 328.
[43] Pour une description détaillée de ce shamshir, voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 84.
Les autres shamshirs de la période safavide sans attribution à une personne spécifique conservés au Musée Militaire de Téhéran sont : 1) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 108, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 90) ; 2) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 18, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 91) ; 3) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 360, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 92) ; 4) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 98, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 93) ; 5) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 101, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 94) ; 6) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 75, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 95) ; 7) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 1, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 96) ; 8) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 20, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 98) ; et 9) shamshir attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 90, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 100).
[44] Numéro d’inventaire 8, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 381.
[45] D’autres pièces d’armure de la période safavide sans attribution à une personne spécifique sont 1) kolâhkhud (casque) attribué à la période safavide (Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 406) ; 2) kolâhkhud (casque) attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 14, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 407) ; 3) kolâhkhud (casque) attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 11, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 408) ; 4) châhrâyneh attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 13, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 396) ; 5) châhrâyneh attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 1, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 397) ; 6) châhrâyneh attribué à la période safavide (Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 398) ; 7) bouclier en cuir rigide attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 6, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 357) ; 8) bouclier en cuir rigide attribué à la période safavide (Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 358) ; 9) bouclier en cuir rigide attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 89, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 359) ; 10) bouclier en cuir rigide attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 43, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 360) ; 11) bouclier en acier attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 45, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 365) ; 12) bouclier en cuir rigide attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 32, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 368) ; 13) bâzuband attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 57, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 382) ; 14) bâzuband attribué à la période safavide (numéro d’inventaire 25, Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 383) et zereh (maille) attribué à la période Safavide (Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 415).
[46] Numéro d’inventaire 895.
[47] Voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 337-338.
[48] Voir Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 349.
[49] Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 437-438.
[50] Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 439, cat. 422.
[51] Moshtagh Khorasani, 2006, cat. 420, 423.
[52] Pour une description détaillée de ces armes, voir Persian Fire and Steel : Historical Firearms of Iran (Moshtagh Khorasani, en cours d’impression).