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Peuple d’origine turque, les Turkmènes se sont établis au nord de l’Afghanistan, à l’est de la Caspienne dans les Républiques du Turkménistan et de l’Ouzbékistan, et au nord de l’Iran, plus précisément dans les provinces du Golestân - surtout à Torkaman Sahrâ ("plaine des Turkmènes") - et dans le Khorâssân - dans les villes de Djargalân, Bojnourd, et Torbat-e Djâm. Les Turkmènes iraniens se divisent en plusieurs tribus dont les Kuklân, Yomut, Tekkeh (composé des deux groupes Khive et آxâl, ces derniers habitant l’Iran), Sâriq, Sâlour et les tribus Moqaddas (qui se divisent en quatre groupes : Khuje, آtâ, Sheykh, et Makhtoum). Le système social turkmène comprenait différents groupes dont le clan (tâyefeh) et la tribu (il) résidant sur le obeh, territoire dont ils bénéficiaient comme pâturage. Cependant, cette organisation fut démantelée dans les années 1931-1932 et ce peuple fut dans sa grande majorité contraint d’accepter la sédentarité.
Ressemblant à des Mongols, les Turkmènes sont en général assez grands avec des cheveux très foncés. Ils se consacrent avant tout aux activités agricoles et à l’élevage de moutons. Ils parlent le turkmène, branche de la langue turque et appartenant à la famille des langues ouralo-altaïques. L’art – poésie, musique, jeux, spectacle, artisanat – occupe aussi une place de choix dans la vie et la pensée des Turkmènes. Leurs poèmes sur la justice et dénonçant les différents types de pauvreté dont ils sont victimes sont particulièrement connus.
Dérivé du mot grec « ethnos » signifiant "peuple", le mot ethnie désigne les gens qui partagent une même culture (langue, rites, etc.). Elle est considérée par certains chercheurs comme constituant le principe de l’anthropologie. L’art tribal comprend quant à lui toute création artistique d’une ethnie, manifestant un aspect de leurs croyances et de leur mode de vie, et jouant à son tour un rôle dans la constitution de son identité culturelle. Cet art est donc étroitement lié à la vie quotidienne des gens, de sorte que même « les fabricants et les utilisateurs s’avèrent presque indissociables les uns des autres. » [1] Les œuvres produites dans ce contexte, quasiment inchangées pendant des siècles, ne sont pas seulement de simples pièces décoratives, elles s’avèrent également être presque toujours utilitaires. Il arrive cependant que ces objets à usage personnel se transforment au fil du temps – du fait de la découverte de leur charme par les étrangers, ou de l’évolution des modes et goûts - en œuvres d’art.
Parmi les activités artistiques exercées par les Turkmènes, les ouvrages tissés à la main occupent une place de premier plan. Ces derniers sont fabriqués sous différentes formes et comprennent le gabbeh, le kelim, le tapis et le jâjim, chacun correspondant à un besoin particulier de la vie nomade de ce peuple. Selon le spécialiste russe Moshkouva (XIIIe siècle), les Sâlours [2] seraient les premiers à avoir confectionné des tapis turkmènes.
Au cours du VIIIe siècle, de nouvelles tendances artistiques virent le jour chez les tribus nouvellement converties à l’islam, mais qui restaient néanmoins influencées par leurs religions précédentes comme le judaïsme, le christianisme ou encore le bouddhisme. Ce mélange de cultures et de croyances qui en résulta, est à l’origine de l’apparition de certains symboles, motifs et ornements dans les ouvrages tissés par les artisans de ces ethnies, ces ouvrages se voyant progressivement conférer un aspect mythique et culturel, perdant ainsi leur sens initial. Ainsi, de nombreux motifs, en particulier ceux des kélims, ont une charge symbolique.
Ces ouvrages, qui sont tissés surtout par des femmes, permettent à ce peuple de mettre sa propre culture en scène et de révéler sa vision singulière du monde. A titre d’exemple, nous pouvons évoquer un asmalyk– ornements revêtant les flancs du chameau, tissé par paire, de forme pentagonale – tissé dans la tribu Yomut et datant du XIXe siècle. Y est représentée une partie de la cérémonie de noces turkmène, ainsi que l’illustration d’une chanson turkmène (Yâr Yâr) chantée par les jeunes accompagnant la mariée :
Les coqs rouges dans les prairies,
Les jeunes célibataires soupirant,
Les poignées de deux coffres attachées l’une à l’autre comme des boucles.
Les cheveux bouclés de la mariée, de notre famille,
Une fois mise sur le chameau, la cloche sonne. [3] (Photo 1)
Les principaux motifs des tapis turkmènes datant de plus de 600 ans peuvent également être retrouvés sur les miniatures persanes du VIIe siècle, et n’ont pas connu de changements importants pendant des siècles. Ces motifs accordent une grande importance aux forces intérieures des choses, chacune révélant un invisible qui se trouve à l’origine de l’unité des phénomènes. Parmi eux, nous pouvons citer le golligüli, grande fleur souvent figurée à côté de plus petites, آynâ, le miroir, ou encore le doqâ, ou dessin d’un talisman. Ce dernier, étant de formes variées, joue un rôle de bénédiction, et peut notamment être observé sur un asmalyk datant du XIXe siècle. Ce signe de bénédiction, ici appelé doqdân, est situé à la bordure sur fond blanc avec losanges au contour en gradins (ashik) et produit aussi « un effet architectural, qui renvoie peut-être à la forme du palanquin transportant la mariée. » [4] (Photo 2)
Les oiseaux stylisés, les arbres de vie, les zigzags appelés khamtos, lyuf et morâk, ainsi que d’autres motifs essentiellement géométriques servent également à décorer les ouvrages tissés des Turkmènes qui sont d’ailleurs très nombreux et dont fait notamment partie l’ok bâsh, objet à la fois fonctionnel et décoratif : "Les ok bash à motifs en dents de scie rhomboïdaux sont très rares : l’arbre de vie et les lignes en zigzag et chevrons sont de loin les motifs les plus répandus." [5]
Selon John Tampson, le tapis turkmène se caractérise essentiellement par le motif de la fleur : « La particularité des ouvrages tissés turkmènes est la fleur. (…) Les motifs du tapis turkmène sont autant de signes comme celui de l’irrigation, des champs, des tentes d’un camp et des fleurs (…). » [6] Nous détaillons ci-dessous un certain nombre de ces types de représentation de fleurs, chacune ayant un sens différent :
Les motifs floraux sont aussi mis en œuvre sur les tapis appelés c-gül (comportant de petites fleurs), et adler (comportant des motifs en forme d’aigle traités comme un gül, et alternant surtout avec le motif appelé güldyrnak).
(Photo 3)
De surcroît, les tapis tels que sâlourgül et tekkegül, qui ont la fleur pour motif principal et empruntent leur nom à une tribu turkmène, sont les tapis turkmènes les plus anciens. Chacun de leurs motifs constitue une expression de la riche culture turkmène.
La révolution d’octobre en Russie et les évolutions socio-politiques issues de ce changement ont contribué à accentuer les tendances turkmènes à la sédentarité, et ont aussi influencé le tissage des tapis. D’une part, les couleurs végétales ont eu tendance à disparaître, cédant la place à des produits industriels. Parallèlement, de nouveaux motifs tels que les portraits de héros, les fêtes nationales, et divers souvenirs sont apparus sur les tapis. Malgré sa beauté et sa solidité légendaires, le tapis turkmène tend peu à peu à disparaître. Les ouvrages tissés actuellement par les Turkmènes iraniens se bornent aujourd’hui à des œuvres comme le kharchin et le qazâlgoz, qui se limitent à quelques motifs simples et définis.
Les motifs tissés durant les siècles précédents et leur charge symbolique sont peu à peu oubliés. Ainsi, il faut remonter aux XVIIIe et XIXe siècles pour trouver les derniers exemples remarquables de ces ouvrages tissés.
Fortement liés à l’imaginaire créateur des femmes tisserands, ces motifs demeurant cependant enracinés dans la mémoire collective turkmène réapparaissent sur les vêtements et les bijoux des femmes de cette ethnie. (Photo 4) Ce traitement du fait symbolique, manifestant la façon dont elles habitent et voient le monde, permet à ces femmes d’exposer leur propre vision de la création. Néanmoins, ces dernières ne sont dans la plupart des cas que peu conscientes de leur rôle d’"articulatrice" entre le sensible et l’immatériel. Leur démarche rejoint cependant cette idée d’Henri Michaux selon laquelle "l’habillement est une conception de soi que l’on porte sur soi." [7]
Partageant certaines caractéristiques avec d’autres Turkmènes de l’Asie centrale, notamment les Ouzbeks, les Kirghizes, et les Tadjiks, les vêtements des Turkmènes iraniennes ont des spécificités esthétiques propres. La couture de ces vêtements étant simple, les ornements y sont très importants. Le vêtement de la femme turkmène est composé de plusieurs pièces - chapeau, foulard, robe, qabâ, pantalon, bas et souliers - lui recouvrant tout le corps.
Occupant une place de choix parmi les Turkmènes, le chapeau (burik pour les jeunes célibataires, et topbi pour les mariées), représente non seulement le clan (tâyefeh) auquel appartiennent les femmes, mais aussi leur situation familiale. On y noue des foulards très divers du point de vue des étoffes, motifs et couleurs. Bâshâtâr est le nom d’une grande pièce ornée de grandes fleurs de couleur orange et jaune citron, sur laquelle les femmes turkmènes portent un fichu. Etant souvent fait de soie, le bâshâtâr est surtout porté dans les régions habitées par les Yomuts comme un foulard carré, appelé tchâ’sho.
Le yâyliq est un autre type de foulard fin orné de dessins dont une partie appelée yâshmâq recouvre la bouche de la femme turkmène, qu’elle rabat lorsqu’elle rencontre des hommes étrangers. Cette pratique n’est cependant plus observée de nos jours, sauf dans certains villages. Les femmes turkmènes portent aujourd’hui des foulards appelés tchârqad, faits en laine, et souvent importés des pays voisins. Les femmes enceintes portent aussi des châles sur le dos, les qushâq.
Faite de tissu rayé ou orné de fleurs rouges et pourpres, la robe portée par la femme turkmène est longue et s’élargit sur les côtés. Elle a de longues manches étroites et brodées aux poignets. La partie inférieure de la robe (âshiri) est taillée d’une seule pièce. Le col rond et plat de la robe est agrémenté par des crochets et des broches (gül yâqâ, souvent orné par une agate). Très majoritairement de couleur rouge, ces robes sont appelées qirmiz koynek qui signifie "robe rouge". La robe est recouverte par une longue pièce appelée qabâ (châbit) dont le col et les fentes des deux côtés sont ornés par des broderies de fils d’or (zari duzi). Les mariées portent des châbit ornés par des broderies et des pièces en argent. Le pantalon est de coutil et de calicot blanc. Sa partie inférieure est ornée de dessins et de broderies en fil d’or. La partie supérieure est faite de futaine ou de toile de jute. Encore fabriqués par les artisans régionaux, les souliers (âyâq qâb) sont faits en peau d’animal, et décorés simplement. (Photo 5)
Le goût esthétique des femmes turkmènes ne se limite pas à leurs vêtements, mais se manifeste aussi dans le choix de leurs bijoux. Enraciné dans l’ancienne culture turkmène, l’art de la bijouterie occupe une place de premier plan parmi ce peuple dont les maîtres bijoutiers sont appelés qezel ustâ. Bien que ceux-ci s’occupaient également dans les époques précédentes d’orner des objets tels que des fourreaux, des couteaux ou encore des fusils, leur occupation majeure restait de fabriquer les bijoux pour femme. Né de l’imagination fertile de ses orfèvres, l’art de la bijouterie turkmène connait des grands noms tels que Makhtumgholi et Zalili, ces deux étant en outre de grands poètes turkmènes. Les bijoux sont souvent constitués de formes géométriques pures qui reflètent certaines croyances de ce peuple. Ainsi, à l’origine, les dessins gravés sur les syrqâs (boucles d’oreille) étaient vus comme un talisman. En outre, les brassards (amulettes) sont souvent bénis en vue d’éloigner le mauvais œil, ce qui renvoie au doqâ.
Les pièces précieuses utilisées pour orner les coiffures des femmes sont généralement de forme trapézoïdale. Des tissus rouges ou pourpres en soie sont ainsi agrémentés d’or, d’argent et de pierres, notamment par une agate. D’ailleurs ces bijoux sont à l’origine d’un rythme musical inventé par les femmes turkmènes, sur lequel est notamment chantée cette chanson turkmène :
Quand les oies s’envolent au ciel ;
Et que l’air environnant se transforme en une douce mélodie ;
On dit que ce sont les filles turkmènes qui s’offrent en spectacle, avec leurs bijoux. [8] (Photo 6)
En outre, les femmes turkmènes sont les auteures de leurs propres berceuses :
Du jardin, on fait un berceau ;
Un berceau en bois ;
Je me repose sous ton ombre ;
Une fois que tu t’épanouis comme une fleur [9] (Photo 7)
Les femmes font également partie des meilleurs musiciens turkmènes, étant également des compositeurs admirés.
En conclusion, entre le matériel et le spirituel, les femmes turkmènes participent à la création d’un monde au travers de leur art. Inséparable de leur vie quotidienne, cette création artistique, qui reflète aussi les croyances de cette ethnie, cherche à apaiser la nostalgie humaine issue d’un sentiment d’étrangeté (ghorbat) vis-à-vis de ce monde, celle-là même qui est considérée par Ibn Arabi comme étant à l’origine de la création artistique. Les caractéristiques communes à l’art des tribus turkmènes en Iran, au Turkménistan ou ailleurs, les relient à une même mémoire collective mise en scène au travers de ces œuvres, et qui s’avère inséparable de l’expression de l’identité de ce peuple.
Sources :
Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, traduit de l’italien par Todaro Tradito, Paris, Hazan, 2011.
Ali Hassouri, Naghsh-hâye ghâli-yetorkaman va aghvâm-e hamsâyeh (Motifs du tapis turkmène et des ethnies voisines), Téhéran, Farhangân, 1e éd., 1992. - Catherine Legrand, Textiles et Vêtements du Monde, carnet de voyage d’une styliste, Genève, Aubanel, 2007.
Minâ Moarref, Lebâs-hâye mahali-ye Irân : âshenâ-i bâlebâs-hâye aghvâm-e mokhtalef-e keshvar (Costumes régionaux iraniens, aperçu des vêtements de différentes ethnies du pays), Ispahan, Farhang-eMardom, 2007.
Djalil Ziâpour, Poushâk-e il-hâ, tchâdor neshinân va roustâiyân-e Irân, Téhéran, Ministère de l’Art et de la Culture, 1970.
Bahman Kâzemi, Mitrâ Saeedi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman (Musique de l’ethnie turkmène), Téhéran, Institut de rédaction, traduction et publication des œuvres artistiques "Matn", Farhangestân-e-honar, 2011.
Rezâ, Olivier Weber, Sur les routes de la soie, Paris, Editions Hoëbeke, 2007.
Shahrâm Pâzouki, Erfân va honar dar doreh-ye modern (Mystique et art à l’époque contemporaine), Nashr-e Elm, 2014.
Mel Gooding, Honar-e entezâ’i (Abstract Art), trad. de l’anglais en persan par Afshâr Hassan, Téhéran, Nashr-e Markaz, 2013.
Effat al-Sâdât, Afzal Toussi, Mounes Sandji, « آrâyeh-hâ va negâreh-hâye mortabet bâ tchesmzakhm dar dastbâfteh-hâye aghvâm-e irâni » (Ornements et motifs concernant le mauvais œil dans des ouvrages tissés à la main des ethnies iraniennes), in Trimestriel Negâreh, n’b0 31, automne 2014, pp. 77-90.
Ghorbân-Ali Ganji, Mohammad Rezâ Ganji, Nâder Ganji, « Motâle’eh-ye ta’sir-e djensiyat, sen va tahsilât bar negâresh-e aghvâm nesbat be yekdigar, motâle’eh-ye moredi-ye aghvâm-e torkaman, sistâni va fârs » (Etude sur l’influence du sexe, de l’âge et de la formation sur la vision des ethnies l’une par rapport aux autres, avec l’accent sur les ethnies turkmènes, sistâni et fârs), in Trimestriel Motâle’ât-e Siyâsi (Etudes Politiques), no. 19, printemps 2013, pp. 45-62.
http://www.bayragh.ir/modules/smartsection/item.php?itemid=386 , page consultée le 12/08/2015.
http://www.mehrnews.com/news/1670087, page consultée le 10/09/2015.
Source des illustrations :
1. Asmalyk yomut – Entre culture et musique
©Au-dessus : Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, p. 250.
©Au-dessous :Bahman Kâzemi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman, p. 108.
2. Asmalyk yomut – Motifs
©Au-dessus : Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, p. 251.
©Au-dessous : Effat al-Sâdât, Afzal Toussi, آrâyeh-hâ va negâreh-hâye mortabet bâ tchesmzakhm dar dastbâfteh-hâye aghvâm-e irâni. p. 83.
3. Ok bâsh yomut, Motifs
©Au-dessus : Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, p. 252.
©Ali Hassouri, Naghs-hâye ghâli-ye torkaman va aghvâm-e hamsâyeh, p. 31.
4. Tapis turkmène – Sur les trames du rêve
©Au-dessus : Rezâ, Sur les routes de la soie.
©Au-dessous : Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, p. 253.
5. Jeune turkmène – Motifs de l’habillement
©A gauche : Rezâ, Sur les routes de la soie.
©Effat al-Sâdât, Afzal Toussi, آrâyeh-hâ va negâreh-hâye mortabet bâ tchesm zakhm dar dastbâfteh-hâye aghvâm-e irâni. p. 82.
6. Femmes turkmènes – Vêtements
©A gauche : Rezâ, Sur les routes de la soie.
©a. Minâ Moarref, Lebâs-hâye mahali-ye Irân, p. 53 ; Djalil Ziâpour, Poushâk-e il-hâ, tchâdor neshinân va roustâiyân-e Irân, p. 213.
©b. Minâ Moarref, Lebâs-hâye mahali-ye Irân, p. 52 ;www.bayragh.ir
©c. Minâ Moarref, Lebâs-hâye mahali-ye Irân, p. 52 ;www.bayragh.ir
©d. Minâ Moarref, Lebâs-hâye mahali-ye Irân, p. 54 ;www.mehrnews.com
7. Femme turkmène – Bijouterie
©A gauche : Rezâ, Sur les routes de la soie.
©a. www.bayragh.ir
©b. Djalil Ziâpour, Poushâk-e il-hâ, tchâdor neshinân va roustâiyân-e Irân, p. 203 ; www.bayragh.ir
©c. www.bayragh.ir
©d. Djalil Ziâpour, Poushâk-e il-hâ, tchâdor neshinân va roustâiyân-e Irân, p. 206.
8. Berceuse turkmène – chant des rêves
©Bahman Kâzemi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman, p. 106.
9. Femme turkmène - musique
©A gauche : Bahman Kâzemi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman, p. 73.
©A droite : Bahman Kâzemi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman.
[1] Arnold Hauser, Falsafeh-ye târikh-e honar (Philosophie de l’histoire de l’art), traduit en persan par Mohammad Taghi Farâmarzi, Téhéran, Negâh, 1983, p. 34. Cité par Bahman Kâzemi, Mitrâ Saeedi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman (Musique de l’ethnie turkmène), Téhéran, Institut de rédaction, traduction et publication des œuvres artistiques "Matn", Farhangestân-e honar, 2011, pp. 26-27.
[2] L’une des tribus turkmènes la plus importante et la plus riche au XIe siècle, dont les descendants constituent les tribus Tekkeh, Sâriq, et Yomut. (Ali Hassouri, Naghsh-hâye ghâli-ye torkaman va aghvâm-e hamsâyeh (Motifs du tapis turkmène et des ethnies voisines), Téhéran, Farhangân, 1e éd., 1992, p. 11.)
[3] Bahman Kâzemi, Mitrâ Saeedi Mousiqi-ye ghom-e torkaman, op. cit., p. 108.
[4] Monique di Prima Bristot, Comment identifier… les tapis, traduit de l’italien par Todaro Tradito, Paris, Hazan, 2011, p. 51.
[5] Ibid., p. 252.
[6] Ibid., p.14.
[7] In Un barbare en Asie, cité par Catherine Legrand, Textiles et Vêtements du Monde, carnet de voyage d’une styliste, Genève, Aubanel, 2007, p. 5.
[8] http://www.bayragh.ir/modules/smartsection/item.php?itemid=386 page consultée le 12/08/2015.
[9] Bahman Kâzemi, Mitrâ Saeedi, Mousiqi-ye ghom-e torkaman, op. cit., p. 106.